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Évidemment, je ne vole pas physiquement, il faut bien s'entendre. Par contre ma psyché peut le faire en toute convenance, je ne suis pas à mes premières envolées dans cette dimension chimérique que la plupart des zozotéristes nomment l'Astral.

D'ailleurs, je me souviens à mes débuts du pèlerinage cybernétique en le débutant dans un endroit que je ne croyais pas marécageux et qui s'avère dangereux pour ses croyances personnelles, j'écrivais que je pouvais emprunter les yeux du Loup pour me déplacer d'un endroit à l'autre pour me connecter avec les gens qui s'ouvraient à moi dans cette communication spirituelle et évidemment virtuelle. Je me souviens aussi lors de clavardage avec Messenger à l'époque, que certaines personnes étaient vraiment mal à l'aise lorsque je décrivais son environnement où elles étaient devant son écran. J'ai même eu des discussions concernant les vies antérieures dans ces clavardages et primes abords, plusieurs m'ont décrit leurs visions qu'ils avaient concernant cette croyance de la réincarnation, et semble-t-il, je visais très juste.

Mais ce qui m'a permis ces ouvertures, c'est bien mon verbe sur ce sable cybernétique, surtout mon expertise en tant qu'oniromancien. J'ai toujours écrit en plaçant mon cœur sur la table pour m'en servir de boule de cristal. Certainement qu'il y a des gens qui s'en souviennent parce que je n'aurais pas autant de courriel pour interpréter des rêves. Je n'avais pas peur d'écrire ce que je ressentais, je l'ai toujours fait et je le ferai toujours. À quoi bon se servir de ce médium qu'est l'internet, s'il faut au départ que de regarder des stis de vidéos de chats ou de chien et remplir les pages d'accueil de tract de citations parfois insipides et parfois énergisantes. Nous sommes à l'ère de la communication, il faut bien se rejoindre de cette seule façon pour évoluer à notre juste mesure dans ce monde de cohue de la poche la plus creuse et de tarzans garoche-moi un arbre.

Maintenant, je peux écrire que je vole comme un oiseau, tel le Phoenix. Plusieurs pensaient que j'étais éteint et bien non, je suis encore tout feu et tout flamme. Vous seriez énormément surpris ce que je peux voir au travers de vos touches, en les survolant !

Après tout, ne suis-je pas le Portier de ce Désert ?

Dédé