Serge Savard reprend confiance envers le CH et ses jeunes (Forum)

par Jéromec, mercredi 16 août 2023, 10:09 (il y a 559 jours)
édité par Jéromec, mercredi 16 août 2023, 23:14

L'Ex défenseur légendaire Serge Savard et ex dg de la Sainte-Flanelle.... artisan de la Victoire de 1993... le Vieux Sage du Club se mouille au sujet du CH...
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https://www.rds.ca/hockey/canadiens/savard-reprend-confiance-envers-le-ch-et-ses-jeunes...

Serge Savard reprend confiance envers le CH et ses jeunes

TERREBONNE – Même si Serge Savard est exaspéré qu'aucune équipe canadienne n'ait été en mesure de soulever la coupe Stanley depuis 30 ans, il reprend tranquillement confiance envers le nouvel état-major qui dirige le Canadien.


« J'ai confiance, je trouve que l'organisation est beaucoup plus solide qu'elle ne l'était dans le passé », a-t-il noté dans le cadre de la quatrième édition de son tournoi de golf qui amasse des fonds (autour de 500 000$ par édition) pour venir en aide aux étudiants et étudiantes athlètes de l'Université de Sherbrooke.

Par le passé, Savard n'a pas craint de critiquer l'ancienne garde. Même si l'équipe traverse une phase de reconstruction – un mot qui ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire comme directeur général – il se rallie au plan actuel.

« Je ne peux pas les blâmer de dire ça, ils ont repêché au premier rang l'an dernier. Maintenant, il faut donner la chance au coureur, ils ont une nouvelle direction. Ça vient toujours avec un plan de trois à cinq ans », a-t-il commenté.

Savard, qui a connu du succès comme DG, reconnaît que la présence du plafond salarial impose un contexte totalement différent.

« C'est difficile pour moi de commenter (le travail de Kent Hughes) puisque je n'ai pas vécu l'époque du plafond salarial. La pire chose que je devais faire, c'était de prendre le téléphone et expliquer à un joueur pourquoi je venais de l'échanger et que ce serait probablement mieux pour lui. Maintenant, ça ressemble à ‘J'ai laissé partir ce joueur parce que j'ai besoin de millions de marge de manœuvre sous le plafond'. Le côté humain est moins présent que dans notre temps », a ciblé l'ancien défenseur.

Là où il trouve des similitudes avec les équipes assemblées durant son règne, c'est dans la qualité des jeunes piliers du groupe.

« Je suis confiant. On a vu des équipes de la LNH, comme Toronto et Edmonton, qui vont miser sur trois ou quatre joueurs qui accaparent une grosse partie de la masse salariale sans pouvoir se rendre jusqu'au fil d'arrivée. Dans mon temps, j'ai toujours préconisé l'idée de faire grimper deux ou trois nouveaux joueurs par année. C'est pour ça que si je regarde les équipes de 1986, 1989 et 1993 et celle de mon congédiement, on parle de quatre équipes différentes donc il faut se renouveler », a-t-il évoqué.

Un objectif qui a été difficile à atteindre, rappelle Savard, pendant le règne de Marc Bergevin lorsque le club a éprouvé un long creux au repêchage.

« C'est encore plus vrai avec le plafond salarial. Si une équipe fait graduer quelques jeunes par année, elle n'aura pas de problème avec cet enjeu. Voilà ce qui est arrivé avec le CH. Ça cause un problème de ne pas pouvoir développer ses joueurs car il faut se tourner vers l'autonomie », a enchaîné Savard.

L'approche du capitaine Nick Suzuki vient le rassurer.

« Je l'apprécie beaucoup comme joueur et il s'est engagé à long terme avec l'organisation. J'aime qu'il soit demeuré à Montréal une grande partie de l'été, je préconisais ça auprès de mes joueurs. Il semble bien s'intégrer à la communauté. Du moins, plus qu'on l'a vu dans le passé et c'est une bonne nouvelle », a répondu celui qui a été capitaine du club avant Bob Gainey.

L'héritage des grands capitaines s'écrit avec une histoire se terminant par la récompense de la coupe Stanley. À cet égard, Savard considère que Suzuki pourrait y parvenir en étant épaulé par les Cole Caufield, Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle et compagnie.

« Je suis confiant. Encore là, il faut apprendre et jouer en équipe. On a eu l'ère de Carey Price, les gens disaient que, si Price pouvait voler un match, on avait une chance. C'est une mentalité qui n'a pas de sens, on ne peut pas demander à un gardien de voler un match. On va gagner si on joue en équipe », a-t-il visé.

Pour y parvenir, il se fie à l'entraîneur Martin St-Louis.

« J'aime l'ensemble de ce que j'ai vu. La saison prochaine sera cruciale, il faudra faire un pas vers l'avant. Si on voit une progression, les gens seront heureux. »

En attendant, il était facile de trouver le thème pour cette journée de golf alors que les organisateurs ont souligné le 30e anniversaire de la coupe Stanley de 1993. Autant que Savard était heureux de renouer avec plusieurs acteurs de cette conquête, il se gratte la tête pour expliquer la disette qui persiste.

« C'est malheureusement la dernière à Montréal et au Canada. C'est un phénomène plutôt extraordinaire et c'est assez impensable qu'on n'ait pas gagné une coupe depuis ce temps avec six clubs. Si le Canadien en avait gagné deux ou trois autres depuis, on ne serait pas ici pour souligner le 30e », a-t-il reconnu.

Dans un monde idéal, il voudrait que le Tricolore retrouve l'allée du succès en ne tournant pas le dos à la LHJMQ.

« Dans le passé, j'ai envoyé bien des messages car je n'étais pas heureux, comme bien des gens, avec ce qui se passait. J'étais très déçu de voir que l'organisation ait délaissé la LHJMQ. Pas seulement car ce sont des talents locaux. Historiquement, la LHJMQ a toujours passé comme une ligue plus faible pour les équipes de la LNH. Ça nous donnait une chance, un plus pour le CH. Des gars étaient repêchés plus loin comme Patrick Roy et Claude Lemieux. Malheureusement, après mon départ, on a beaucoup délaissé le recrutement au Québec et je l'ai souvent dénoncé. Mais je suis très confiant pour les années à venir », a exprimé Savard au Club de golf Le Mirage.


En attendant, l'ancien numéro 18 du Canadien se réjouit de pouvoir aider une partie des 500 étudiants et étudiantes athlètes de l'Université de Sherbrooke.

:bravo:

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Serge Savard reprend confiance envers le CH et ses jeunes

par Blake, mercredi 16 août 2023, 12:06 (il y a 559 jours) @ Jéromec

L'Ex défenseur légendaire Serge Savard et ex dg de la Sainte-Flanelle.... artisan de la Victoire de 1993... le Vieux Sage du Club se mouille au sujet du CH...

https://www.rds.ca/hockey/canadiens/savard-reprend-confiance-envers-le-ch-et-ses-jeunes...

Serge Savard reprend confiance envers le CH et ses jeunes

TERREBONNE – Même si Serge Savard est exaspéré qu'aucune équipe canadienne n'ait été en mesure de soulever la coupe Stanley depuis 30 ans, il reprend tranquillement confiance envers le nouvel état-major qui dirige le Canadien.


« J'ai confiance, je trouve que l'organisation est beaucoup plus solide qu'elle ne l'était dans le passé », a-t-il noté dans le cadre de la quatrième édition de son tournoi de golf qui amasse des fonds (autour de 500 000$ par édition) pour venir en aide aux étudiants et étudiantes athlètes de l'Université de Sherbrooke.

Par le passé, Savard n'a pas craint de critiquer l'ancienne garde. Même si l'équipe traverse une phase de reconstruction – un mot qui ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire comme directeur général – il se rallie au plan actuel.

« Je ne peux pas les blâmer de dire ça, ils ont repêché au premier rang l'an dernier. Maintenant, il faut donner la chance au coureur, ils ont une nouvelle direction. Ça vient toujours avec un plan de trois à cinq ans », a-t-il commenté.

Savard, qui a connu du succès comme DG, reconnaît que la présence du plafond salarial impose un contexte totalement différent.

« C'est difficile pour moi de commenter (le travail de Kent Hughes) puisque je n'ai pas vécu l'époque du plafond salarial. La pire chose que je devais faire, c'était de prendre le téléphone et expliquer à un joueur pourquoi je venais de l'échanger et que ce serait probablement mieux pour lui. Maintenant, ça ressemble à ‘J'ai laissé partir ce joueur parce que j'ai besoin de millions de marge de manœuvre sous le plafond'. Le côté humain est moins présent que dans notre temps », a ciblé l'ancien défenseur.

Là où il trouve des similitudes avec les équipes assemblées durant son règne, c'est dans la qualité des jeunes piliers du groupe.

« Je suis confiant. On a vu des équipes de la LNH, comme Toronto et Edmonton, qui vont miser sur trois ou quatre joueurs qui accaparent une grosse partie de la masse salariale sans pouvoir se rendre jusqu'au fil d'arrivée. Dans mon temps, j'ai toujours préconisé l'idée de faire grimper deux ou trois nouveaux joueurs par année. C'est pour ça que si je regarde les équipes de 1986, 1989 et 1993 et celle de mon congédiement, on parle de quatre équipes différentes donc il faut se renouveler », a-t-il évoqué.

Un objectif qui a été difficile à atteindre, rappelle Savard, pendant le règne de Marc Bergevin lorsque le club a éprouvé un long creux au repêchage.

« C'est encore plus vrai avec le plafond salarial. Si une équipe fait graduer quelques jeunes par année, elle n'aura pas de problème avec cet enjeu. Voilà ce qui est arrivé avec le CH. Ça cause un problème de ne pas pouvoir développer ses joueurs car il faut se tourner vers l'autonomie », a enchaîné Savard.

L'approche du capitaine Nick Suzuki vient le rassurer.

« Je l'apprécie beaucoup comme joueur et il s'est engagé à long terme avec l'organisation. J'aime qu'il soit demeuré à Montréal une grande partie de l'été, je préconisais ça auprès de mes joueurs. Il semble bien s'intégrer à la communauté. Du moins, plus qu'on l'a vu dans le passé et c'est une bonne nouvelle », a répondu celui qui a été capitaine du club avant Bob Gainey.

L'héritage des grands capitaines s'écrit avec une histoire se terminant par la récompense de la coupe Stanley. À cet égard, Savard considère que Suzuki pourrait y parvenir en étant épaulé par les Cole Caufield, Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle et compagnie.

« Je suis confiant. Encore là, il faut apprendre et jouer en équipe. On a eu l'ère de Carey Price, les gens disaient que, si Price pouvait voler un match, on avait une chance. C'est une mentalité qui n'a pas de sens, on ne peut pas demander à un gardien de voler un match. On va gagner si on joue en équipe », a-t-il visé.

Pour y parvenir, il se fie à l'entraîneur Martin St-Louis.

« J'aime l'ensemble de ce que j'ai vu. La saison prochaine sera cruciale, il faudra faire un pas vers l'avant. Si on voit une progression, les gens seront heureux. »

En attendant, il était facile de trouver le thème pour cette journée de golf alors que les organisateurs ont souligné le 30e anniversaire de la coupe Stanley de 1993. Autant que Savard était heureux de renouer avec plusieurs acteurs de cette conquête, il se gratte la tête pour expliquer la disette qui persiste.

« C'est malheureusement la dernière à Montréal et au Canada. C'est un phénomène plutôt extraordinaire et c'est assez impensable qu'on n'ait pas gagné une coupe depuis ce temps avec six clubs. Si le Canadien en avait gagné deux ou trois autres depuis, on ne serait pas ici pour souligner le 30e », a-t-il reconnu.

Dans un monde idéal, il voudrait que le Tricolore retrouve l'allée du succès en ne tournant pas le dos à la LHJMQ.


« Dans le passé, j'ai envoyé bien des messages car je n'étais pas heureux, comme bien des gens, avec ce qui se passait. J'étais très déçu de voir que l'organisation ait délaissé la LHJMQ. Pas seulement car ce sont des talents locaux. Historiquement, la LHJMQ a toujours passé comme une ligue plus faible pour les équipes de la LNH. Ça nous donnait une chance, un plus pour le CH. Des gars étaient repêchés plus loin comme Patrick Roy et Claude Lemieux. Malheureusement, après mon départ, on a beaucoup délaissé le recrutement au Québec et je l'ai souvent dénoncé. Mais je suis très confiant pour les années à venir », a exprimé Savard au Club de golf Le Mirage.


En attendant, l'ancien numéro 18 du Canadien se réjouit de pouvoir aider une partie des 500 étudiants et étudiantes athlètes de l'Université de Sherbrooke.

:bravo:

Très bon article.

CH et Serge Savard: c’est quoi le problème? (en rappel

par Jéromec, mercredi 16 août 2023, 12:17 (il y a 559 jours) @ Blake


Très bon article.


Effectivement...

je vais reposter la caricature du vieux sage du village...


https://www.journaldemontreal.com/2022/08/21/cest-quoi-le-probleme

CH et Serge Savard: c’est quoi le problème?
Beaudry
Michel
Beaudry
Michel Beaudry
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Dimanche, 21 août 2022 05:00

MISE À JOUR Dimanche, 21 août 2022 05:00

Le dernier homme à avoir architecturé une équipe pour gagner la coupe Stanley à Montréal s’appelle Serge Savard. Il l’a fait deux fois et il était sur le point de réussir une troisième conquête potentielle quand il a été congédié. Il a d’ailleurs très mal digéré cette éviction, et, 27 ans plus tard, ses proches vous le diront, il en porte encore des cicatrices.

Il a d’ailleurs gardé le silence pendant plusieurs années. Il limitait ses sorties publiques et, au fil du temps, voyant l’équipe de sa vie péricliter, il a rongé son frein. Serge Savard, on le sait, est aussi un homme d’affaires prolifique.


Si vous avez lu son livre, vous savez qu’il est politisé et qu’il a des opinions réfléchies. Si vous n’êtes pas de son avis, il respectera votre point de vue. Il adore discuter.


À Montréal, Serge Savard, 76 ans, est une éminence grise du hockey après avoir été un véritable leader sur la glace et dans les bureaux des étages supérieurs. Il faut voir la réponse à son invitation de golf comme ce tournoi annuel à son nom dont les profits sont destinés aux athlètes étudiants de l’Université de Sherbrooke, une cause qu’il a choisie parce qu’il aurait aimé étudier longtemps à l’époque où, lui, il a dû choisir entre ses patins et les livres d’école.

Anciens coéquipiers, anciens joueurs qu’il a dirigés, anciens rivaux se font un devoir de répondre à cet homme qui a gagné dix coupes Stanley, Coupe Canada en 1972 et qui a bâti un empire en affaires. Cet omnium est devenu un incontournable et 536 000 $ ont été amassés mardi dernier au club de golf Mirage, dont Serge est devenu un copropriétaire.

UN SAGE DANS LA COUR

Serge Savard, c’est le succès bien pensé, planifié, et, après un long moment, il a commencé à parler davantage publiquement pour aider cette équipe à laquelle il a été attaché dès ses quinze ans.


Pas comme une belle-mère, mais comme un membre de la famille qui en avait assez de voir son club se chercher sans se trouver. Serge Savard a bel et bien démontré qu’il avait une recette pour construire et il a discrètement offert son aide, ses conseils... au pire, son accompagnement.

Jamais Marc Bergevin ne lui a donné un coup de fil, ne serait-ce que pour un lunch sur un coin de table. Savard n’a plus eu de nouvelles de Geoff Molson et le Canadien est resté au plancher. Pensez-vous que Serge Savard se cherche une job ? Non. Il voulait aider.

À Boston, quand vient le temps des grandes décisions, de grands leaders historiques sont consultés parce que l’équipe a une âme qui ressemble à Cam Neely, à Harry Sinden. À Pittsburgh, Gilles Meloche et Pierre Larouche ne sont jamais loin de Mario Lemieux. À Tampa, on voit Dave Andreychuck, Phil Esposito. À Philadelphie, les Barber, Clark et Holmgren sont autour, tout comme les Sittler, Wendel Clark et Gilmour à Toronto. Ils sont là par respect et parce qu’ils ont été des maillons de première qualité.

À Montréal, Serge Savard a encore des outils dans son coffre, mais on ne lui a même jamais donné le titre d’ambassadeur de son équipe. Quand, au dernier repêchage, Jeff Gorton, arrivant de New York et de Boston, ainsi que Kent Hugues, originaire de l’ouest de l’île de Montréal, ont choisi un seul Québécois et à la toute dernière ronde, il fallait comprendre que Geoff Molson n’avait rien compris... ou du moins rien entendu, et dans sa propre cour.


DE L’ENCLAVE
Ken Dryden est prolifique et s’amène avec un huitième livre qui sera publié sous peu. Cette fois, la série du siècle de 1972 au cours de laquelle le grand gardien de but a disputé quatre des huit matches contre les Russes, dont le dernier fut une victoire de 6 à 5 du Canada.
Rappel. Il est interdit d’appâter les chevreuils (cerfs de Virginie) avant le premier septembre. Toutefois, le bloc de sel est autorisé à l’année.
Gilbert Delorme est content de changer de case horaire au 91,9. Il quitte l’émission du matin et il s’en va dans le segment entre 9 h et 11 h en matinée. Gilbert conduit une magnifique Mustang 1973 décapotable.
Brendan Morrow, ex-ailier gauche des Stars de Dallas et qui est toujours marié avec Anne-Marie Carbonneau (la fille de Guy) a maintenant 43 ans et le couple a un fils, Gabriel qui, à 20 ans, fait son entrée à l’université. Tempus fugit en tabarnouche !
Lisez Protégez-Vous si vous avez l’intention d’acheter un vélo à assistance électrique. Le magazine en a testé 14 différents.
Michel Bergeron joue-t-il trop au golf ? Le Tigre a perdu 20 livres. Arrête de maigrir, Michel. L’hiver prochain, tu ne feras plus de traces dans la neige.
Dans certains grands tournois de tennis, je ne savais pas que les balles pour homme et femmes étaient différentes, notamment à Montréal. Le saviez-vous ?
Il faut entendre la chanson que Jérôme Charlebois (fils de Robert) a restructurée à la mémoire de Guy Lafleur. Jérôme va sûrement la chanter à son spectacle de Saint-Jovite le 27 août. Vibrant.
L’attaque des Russes en Ukraine complique les choses à l’orée des célébrations des 50 ans de la Série du siècle. Des joueurs de Russie ne pourront venir ici et il est hors de question que les nôtres traversent.
Si Carey Price cesse de tenir les partisans du Canadien en otage avec ses 10,5 millions par année, c’est pas moi qui vais pleurer.
Bon anniversaire à l’ex-formidable patineuse artistique qu’a été Josée Chouinard. Jamais je ne dévoilerais qu’elle est née en...

Ygreck Serge Savard

par Jéromec, mercredi 16 août 2023, 23:14 (il y a 558 jours) @ Jéromec

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