Mais nous allons avoir 365 emplois de plus dans le lithium, subventionné à la hauteur de 1.6 million par emploi...

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Le réseau préhospitalier est surchargé et vie actuellement sa pire crise de son histoire.
Des fermetures d’ambulances par manque de personnel, une difficulté de recrutement et un problème de rétention.

Il faut désormais changer la culture. Depuis 10 ans que je vois ma profession se diriger vers le mur. Voilà c’est chose faite.

Ce n’est pas anodin, la gestion du préhospitalier n’a pas évolué. Il y a 10 ans, lorsque j’ai commencé, il y avait trop de Paramédics pour le nombre de poste ou d’heures pour les temps partiel. Aujourd’hui c’est le contraire. Trop d’heures et de poste versus le nombre de Paramédics.

Imaginez vouloir agrandir votre salon, sans défaire des mûrs, sans enlever ou changer les meubles pour faire plus d’espace. Illogique n’est-ce pas? Bien le préhospitalier c’est la même chose.

Lorsque je vois mon ami Hal et sa page journalistique The Last Ambulance / La Dernière Ambulance répertorier les problématiques de notre profession, il serait malhonnête de prétendre que tout va bien.

Il y à dix ans, quand j’ai commencé, les Paramédics refusaient de parler et de dénoncer par peur de représailles de leurs employeurs. Aujourd’hui, c’est le contraire et c’est une bonne chose.
Commençons par offrir des conditions de travail adéquats et humains aux Paramédics. La priorité patient oui, mais n’oublions pas que les Paramédics ne sont pas une resource infinie et prenons soins de notre personnel.
J’espère sincèrement qu’un jour, les principaux syndicats de préhospitalier finiront par faire front commun pour améliorer nos conditions.
Ce serait majeur pour nous et peut-être allons nous pouvoir avancer.
Merci.
- Marc-Olivier Plante