Bernard Burnout d'un problème à l'autre... (Forum)

par Jéromec, jeudi 31 août 2023, 23:19 (il y a 455 jours)

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lui c'est un candidat au Burnout.... on lui a foutu un des pire ministères à gérer et ce au même salaire que ces homologues... ministères des affaires internationales mettons que c'est plus facile les petits voyages cuculs payés aux frais des contribuables...

https://www.journaldequebec.com/2023/08/31/enseignante-non-binaire-le-ministre-et-le-ce...

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Enseignante non binaire: le ministre Drainville et le Centre de services scolaire lancent un appel au calme
Des propos «inacceptables» sont dénoncés
Enseignante non binaire: le ministre Drainville et le Centre de services scolaire lancent un appel au calme
Photo Agence QMI, Andréanne Lemire
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Photo logo de la journaliste Daphnée Dion Viens du Journal de Québec, lundi le 11 Janvier 2016 à Québec. SIMON CLARK/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
Daphnée Dion-Viens

Jeudi, 31 août 2023 15:10

MISE À JOUR Jeudi, 31 août 2023 15:10

À la suite du tollé soulevé sur les réseaux sociaux concernant la présence d’une enseignante non binaire dans une école primaire, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières lancent un appel au calme et dénoncent des propos «inacceptables».

• À lire aussi: Une lettre rédigée par la direction d'une école primaire suscite la controverse sur Internet

Mercredi, une lettre envoyée par la direction d’une école primaire de la Montérégie a abondamment circulé sur les réseaux sociaux. Les parents concernés sont informés qu’une enseignante à temps partiel dans deux groupes de la fin du primaire préfère être désignée comme Mx (qui se prononce «Mix»), au lieu de monsieur ou madame, puisqu’elle s’identifie comme une personne non binaire.

Une discussion sur «l’ouverture, les différences et les appellations de genre» aura lieu avec les élèves dans ce contexte, peut-on lire.

Or, cette lettre a suscité des «propos injurieux, diffamatoires et menaçants» sur les réseaux sociaux, à tel point qu’une intervention policière a été demandée par le Centre de services scolaire. Une enquête est en cours.

De passage à Sherbrooke jeudi, le ministre de l’Éducation a lancé un appel au calme. «On se calme, là. Il n’y a pas de raisons de commencer à intimider, insulter et menacer qui que ce soit. Il faut réfléchir à une façon d’appeler ou nommer un membre du personnel scolaire qui ne se considère ni monsieur et ni madame», a-t-il affirmé.

Au Centre de services scolaire des Hautes-Rivières, la directrice générale, Marie-Claude Huberdeau, a tenu à préciser que la controverse ne se déroule pas à l’école, mais bien «à l’extérieur», sur les réseaux sociaux.

«À l’intérieur de l’école, le personnel, les élèves et les parents ont très bien réagi. Il y a eu quelques préoccupations, qui ont été adressées de façon très correcte et posée, on a pris le temps d’y répondre, mais la grande communauté de l’école a témoigné de sa solidarité et d’un soutien qui font chaud au cœur», a-t-elle affirmé, en entrevue au Journal.

«Les gens dénoncent la violence des propos, l’intolérance qui se cache derrière ces propos haineux. J’ai rarement vu déferler une vague de haine, d’intolérance et de violence aussi grande. C’est inacceptable et inquiétant.»

Une réalité de plus en plus répandue

Signe que l’école est bel et bien le reflet de la société, les enseignants trans ou non binaires sont de plus en plus nombreux dans les écoles québécoises.

Leur intégration peut se faire de façon tout à fait positive, témoigne Élyse Bourbeau, une enseignante trans de mathématique au secondaire, qui est aussi l'une des membres fondatrices du comité Diversité-Identité LGBTA de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, où elle est maintenant vice-présidente.

Mme Bourbeau a vécu sa transition à partir de 2007, de façon tout à fait privée, avant de commencer à en parler plus ouvertement avec des collègues et élèves il y a quelques années. «Je n’ai jamais eu de problème», affirme celle qui a tout de même été ébranlée par la controverse actuelle.

«Ça nous rappelle qu’il y a beaucoup de travail à faire. Moi, je suis solide, j’ai fait ma transition il y a plus de 15 ans, mais cette histoire-là vient quand même m’atteindre. Pour une personne qui réfléchit à entamer une transition [...], ça peut être dévastateur. Je ressens beaucoup de colère face à cette situation», laisse-t-elle tomber.

– Avec TVA Nouvelles
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