De l’aide canadienne pour légaliser le cannabis médicinal en (Forum)

par Jéromec, lundi 04 septembre 2023, 08:29 (il y a 678 jours) @ Jéromec

Enfin du GÉNIE!

J'approuve! au lieu de leur envoyer des blindés bon pour la scrap... du POT!

:automne:
Aidons les pays du monde à légaliser une plante bien naturelle....

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2007004/marijuana-stress-post-traumatique-soldats-...
De l’aide canadienne pour légaliser le cannabis médicinal en Ukraine

Près de 10 millions d'Ukrainiens pourraient souffrir de stress post-traumatique, selon l'OMS.


Des millions d'Ukrainiens souffriraient de problèmes de santé mentale, dont le stress post-traumatique, selon l'Organisation mondiale de la santé.


Grégory Wilson (Consulter le profil)

Grégory Wilson
Publié à 6 h 20 HAE
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Des activistes en Ukraine luttent pour la légalisation du cannabis médicinal dans leur pays, notamment pour soulager le stress post-traumatique causé par la guerre. L'organisation canadienne de producteurs de marijuana fait partie d’une légion d’associations à travers le monde qui les soutiennent dans ce projet.

La production et la consommation du cannabis sont illégales en Ukraine. La situation risque cependant de changer bientôt en raison, notamment, des combats qui y font rage.

En juin 2022, soit quelques mois seulement après le début de l’invasion russe, le Conseil canadien du cannabis a pris connaissance d’une campagne de sensibilisation pour légaliser la marijuana en Ukraine.

Aussitôt, son PDG, George Smitherman, est entré en contact avec le mouvement ukrainien Cannabis Freedom March.

À titre de leaders dans la légalisation du cannabis médicinal et récréatif, c’était logique selon nous de leur venir en aide dans leur projet, soutient-il.

On veut leur montrer les meilleures pratiques pour utiliser le cannabis comme traitement aux problèmes liés à des traumatismes et à l’anxiété.

Une citation deGeorge Smitherman, PDG du Conseil canadien du cannabis
Le président se tient debout.
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Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, veut à tout prix rendre le cannabis médicinal accessible à sa population.

En Ukraine, après deux tentatives échouées, un troisième projet de loi a été présenté au Parlement et y languissait depuis 2021.

Puis Volodymyr Zelensky s’est prononcé sur le sujet le 28 juin dernier. Lors de son discours devant le Parlement, le président ukrainien a demandé aux députés d’accélérer le processus de légalisation du cannabis médicinal pour traiter les civils et les soldats.

Le discours a eu l’effet escompté. Le 13 juillet dernier, une première lecture de ce projet de loi est passée au parlement avec le soutien de la majorité des députés.

L’Organisation mondiale de la santé estime que près de 10 millions de personnes en Ukraine pourraient souffrir d’un problème de santé mentale.

Consommer de façon responsable
La capitaine à la retraite des Forces armées canadiennes et doctorante à l'Université d'Ottawa en service social, Hélène Le Scelleur, connaît de nombreux vétérans qui consomment du cannabis médicinal pour soigner le stress post-traumatique.

Portrait de la professeure.
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Hélène Le Scelleur explique que le syndrome du stress post-traumatique provient principalement de « l'exposition à un danger de mort [ou] à des scènes qui sont traumatisantes ». Elle n'est donc pas surprise de constater que des milliers de civils en souffrent également.

Elle raconte en avoir vu certains bénéficier du produit en l'utilisant de façon responsable pour traiter leurs symptômes. Cependant, Mme Le Scelleur en a également vu d'autres développer une dépendance chronique à la marijuana.


C'est une belle alternative, je pense, pour traiter le syndrome de stress post-traumatique, mais il faut le faire avec précaution, précise la capitaine à la retraite. Il faut le faire dans un encadrement où il y a quand même un suivi médical.

Mme Le Scelleur croit donc qu'il est important que la santé publique se penche sur les quantités nécessaires de cannabis médicinal pour traiter les symptômes sans aller au-delà, pour éviter les dépendances.

Une action appréciée, mais limitée
M. Smitherman soutient que son entité basée à Toronto a notamment partagé son savoir sur la distribution du cannabis médicinal au Canada à des fins thérapeutiques. Il a également référé le militant du Cannabis Freedom March Nazarii Sovsun et son groupe à d’autres modèles à l’international.

Le regroupement de producteurs de cannabis a également levé des fonds pour soutenir le mouvement ukrainien. Quelques milliers de dollars ont été récoltés jusqu’à présent, précise son président.

M. Smitherman note que leur aide demeure modeste en raison des défis auxquels l’industrie canadienne est confrontée, soit que le modèle d'affaires canadien n’offre pas un bon retour aux investisseurs.

George Smitherman en entrevue face à la caméra.
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George Smitherman se désole du fait que ses préoccupations quotidiennes font en sorte qu’il a moins de temps à consacrer aux efforts de légalisation du cannabis ailleurs dans le monde, comme en Ukraine. (Photo d'archives)


La faillite de trois producteurs de cannabis en l’espace de trois semaines plus tôt cet été en est la preuve, dit-il.

M. Sovsun affirme que son groupe, formé d'activistes et d'experts en politiques en matière de drogue, évalue justement le fonctionnement de modèles différents d’ailleurs dans le monde dans la création de son propre système.

On veut aussi savoir comment rendre le produit profitable pour les entreprises, notamment les plus petites, parce que l’Ukraine a besoin de reconstruire son économie.

Une citation deNazarii Sovsun, militant au sein de Cannabis Freedom March
Ce qui est évident dans ce cas est que des activistes peuvent réussir à changer des lois, se réjouit M. Smitherman.

Il assure par ailleurs que les activistes ukrainiens auront besoin d'une aide en continu, ce que le Conseil canadien du cannabis s'engage à fournir.


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