Gardons les yeux ouverts ! (Forum)
NICOLAS LACHANCE
Mardi, 5 septembre 2023 00:00
MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 00:00
Jamais un ministre de la Sécurité publique n’avait autant subi de plein fouet la brutalité des changements climatiques qu’au cours de cette année 2023. François Bonnardel l’admet : «le monde a changé» et on ne peut plus se fermer les yeux devant ce dérèglement planétaire.
Depuis bientôt un an, les drames et les évènements climatiques extrêmes se sont succédé sur le territoire.
François Bonnardel avoue candidement que son début de mandat à titre de ministre de la Sécurité publique a été chargé d’émotions en raison de plusieurs tragédies (voir encadré), se remémorant l’autobus qui a foncé sur une garderie à Laval.
En plus, les derniers mois ont été épuisants en raison d’épisodes climatiques extrêmes qui se sont abattus successivement sur le Québec.
Tempête de verglas, inondations meurtrières, orages violents, tornades, glissements de terrain et feux de forêt historiques : le cocktail a été brutal, dit-il, soutenant que quasiment plus rien ne peut le surprendre.
«Ç’a été un six premiers mois hyper intense, oui.»
Nouveau regard
Celui que l’on pourrait qualifier de ministre des changements climatiques confie que son regard a changé sur la crise climatique qui frappe le Québec et la planète, surtout depuis qu’il gère concrètement les impacts sur le territoire et la détresse humaine qui s’y rattache.
«On ne peut pas se fermer les yeux en 2023 et dire que les changements ne nous frappent pas [...] J’ai une carrière politique de 15 ans et, entre mon arrivée en 2007 et aujourd’hui, il y a un monde», a-t-il décrit en entrevue avec notre Bureau parlementaire.
Il assure qu’il n’a pas à convaincre ses collègues au caucus de la CAQ, tout le monde est monté à bord du même train, signale-t-il.
«Le monde a changé, les conditions météo ont changé, les conditions météo que le Québec vit sont extrêmes», a martelé le ministre. «Cet été, des épisodes de tornades [les alertes] ont en a eu beaucoup plus. À l’habitude, on vivait deux alertes par été. Des fois trois. Là, ç’a été beaucoup plus.»
Idem pour les inondations.
«On n’a pas eu des inondations qui ont frappé comme en 2019 dans son ensemble, mais on en a eu des grosses et intenses comme à Baie-Saint-Paul où deux pompiers malheureux ont perdu la vie», signale le ministre Bonnardel.
Feux historiques
Reste que ce sont les feux qui ont ravagé les forêts du Québec qui ont été les plus marquants.
«Déjà à la mi-mai on avait des chiffres qui indiquaient que le taux de sécheresse était très élevé et qu’on avait 200 millimètres de pluie de moins qu’à l’habitude. Et boum, ça s’est mis à brûler. Le cocktail météo parfait a commencé à nous frapper», se remémore le ministre.
Ces feux ont provoqué des milliers d’évacuations sur plusieurs territoires, brûlé plus de 3 millions d’hectares. L’aide internationale aura été déployée afin d’appuyer la Société de protection des forêts contre le feu.
Il admet que cet épisode a été le plus difficile depuis qu’il a accepté le mandat.
«L’évacuation de Sept-Îles et de Chibougamau, c’était majeur [...] On a passé proche de perdre Normétal, on a passé proche de perdre l’usine à Lebel-sur-Quévillon», explique-t-il.
Bilan
Maintenant, le ministre souhaite bâtir la «meilleure sécurité civile» en Amérique du Nord, dit-il.
«Ce qu’on va faire cet automne, c’est un post mortem sur les évènements et les tragédies pour essayer de comprendre un peu ce qui est arrivé. L’objectif est d’être capable de sauver des vies».
Ce bilan sera fait en comité ministériel, signale le ministre. Il n’est pas question pour le moment de mettre en place une consultation ou un nouveau Fonds pour s’adapter aux changements climatiques comme le réclament les municipalités.
«Les sommes demandées sont astronomiques et on en met énormément sur la table, déjà», soutient-il, assurant que le gouvernement fait des efforts supplémentaires, notamment en matière d’érosion des berges.
«Quelque part, c’est certain que le gouvernement et tous les prochains gouvernements devront avoir des mesures pour soutenir et aider à ces changements climatiques», mentionne le ministre. «C’est indéniable qu’on doit être prêt [...] Il n’y a pas de prix pour sauver des vies.»
LES ÉVÈNEMENTS CLIMATIQUES EXTRÊMES
Avril : une tempête de verglas paralyse le Québec
Mai : inondations mortelles dans Charlevoix
Juin : feux de forêt historiques au Québec
Juillet : glissement de terrain mortel à Rivière-Éternité
Juillet : tornade et des orages violents
___________________
Ah ben, un dérèglement planétaire !
Je pense qu'il voulait certainement dire un dérèglement climatique planétaire.
Que va-t-il faire de plus que d'apposer un diachylon sur les évènements dévastateurs qui se produiront par ce dérèglement climatique causer par la pollution humaine ?
Vous savez quoi, la seule chose à faire pour sauver notre planète, c'est de créer un blackout total et sans avenu. Considérant ce qui s'est passé durant le confinement obligatoire décrété pour contrer la pandémie de la covid-19, c'est impossible qu'il y ait des gens qui vont accepter de participer à un tel blackout. Tuer l'économie, c'est impensable, ça deviendrait comme une collision catastrophique sur la terre.
En fait, c'est comme se dire que durant la pandémie avec un contrôle sur un virus, ce n'est pas grave s'il y a des gens qui meurent, il faut faire fonctionner l'économie avec des restrictions obligatoires au point de vue sanitaire. Fuck le virus, il faut que ça roule ma poule !
Avec ce ministre de la sécurité public, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, on va certainement se faire bercer par les flots !
Dédé
Gardons les yeux ouverts ! Sur DrainVide
lâchez Drainvide sur les GES!
température jusqu’à 42 degrés avec l’humidex
PS : L'été se termine le 20 septembre avec l'équinoxe de l'automne...
Avertissement de chaleur : température jusqu’à 42 degrés avec l’humidex
https://www.youtube.com/watch?v=Q77LUQXHUBQ
Et année après année c'Est souvent le même refrain, les chaleurs et les belles journées commencent fin août et septembre....
Les écoles fermées bonne nouvelle, l'école buissonnière la belle affaire...
Érik se mèle des écoles...
à ce que je sâche ce n'est pas PAS les ministres ou élus qui gère les fermeture d'école...
Érik l'autoritaire veut que le gouvernement se foute le nez partout sauf dans SON porte-feuille...
Fermer des écoles parce qu’il fait chaud. Vraiment?
Il fut une époque pas si lointaine où seule une méga-tempête de neige justifiait la fermeture des écoles.
Je comprends qu’il fait chaud, mais on ne devrait pas trop se plaindre cette année avec l’été pluvieux et frais qui s’achève.
Heureusement qu’on n’a pas le climat africain ou des Caraïbes.
Les directions d’écoles peuvent trouver des solutions afin de ne pas sur-exposer les enfants à la chaleur. Remplacer, par exemple, les récréations ou les activités extérieures.
Mais on ne ferme pas des écoles parce qu’il fait 31C. Plusieurs enfants habitent des résidences sans piscine, sans air climatisé. Les jeunes n’auront pas moins chaud à la maison.
Ce sont les parents qui se retrouvent ce matin avec un problème de plus sur les épaules. Certains ne pourront pas aller travailler pour garder. D’autres feront de longs détours pour aller les porter chez grand-maman.
On entend aussi de plus en plus parler d’un problème d’écoanxiété chez les jeunes. Les directions qui ferment des écoles parce qu’il fait 31C alimentent le stress inutilement chez les élèves.
Fermer une école devrait être EXCEPTIONNEL, pas une mauvaise habitude. Le ministre de l’Education,
@BDrainvilleQc
, doit envoyer une directive claire en ce sens.
Gardons les yeux ouverts !
NICOLAS LACHANCE
Mardi, 5 septembre 2023 00:00MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 00:00
Jamais un ministre de la Sécurité publique n’avait autant subi de plein fouet la brutalité des changements climatiques qu’au cours de cette année 2023. François Bonnardel l’admet : «le monde a changé» et on ne peut plus se fermer les yeux devant ce dérèglement planétaire.
Depuis bientôt un an, les drames et les évènements climatiques extrêmes se sont succédé sur le territoire.
François Bonnardel avoue candidement que son début de mandat à titre de ministre de la Sécurité publique a été chargé d’émotions en raison de plusieurs tragédies (voir encadré), se remémorant l’autobus qui a foncé sur une garderie à Laval.
En plus, les derniers mois ont été épuisants en raison d’épisodes climatiques extrêmes qui se sont abattus successivement sur le Québec.
Tempête de verglas, inondations meurtrières, orages violents, tornades, glissements de terrain et feux de forêt historiques : le cocktail a été brutal, dit-il, soutenant que quasiment plus rien ne peut le surprendre.
«Ç’a été un six premiers mois hyper intense, oui.»
Nouveau regard
Celui que l’on pourrait qualifier de ministre des changements climatiques confie que son regard a changé sur la crise climatique qui frappe le Québec et la planète, surtout depuis qu’il gère concrètement les impacts sur le territoire et la détresse humaine qui s’y rattache.«On ne peut pas se fermer les yeux en 2023 et dire que les changements ne nous frappent pas [...] J’ai une carrière politique de 15 ans et, entre mon arrivée en 2007 et aujourd’hui, il y a un monde», a-t-il décrit en entrevue avec notre Bureau parlementaire.
Il assure qu’il n’a pas à convaincre ses collègues au caucus de la CAQ, tout le monde est monté à bord du même train, signale-t-il.
«Le monde a changé, les conditions météo ont changé, les conditions météo que le Québec vit sont extrêmes», a martelé le ministre. «Cet été, des épisodes de tornades [les alertes] ont en a eu beaucoup plus. À l’habitude, on vivait deux alertes par été. Des fois trois. Là, ç’a été beaucoup plus.»
Idem pour les inondations.
«On n’a pas eu des inondations qui ont frappé comme en 2019 dans son ensemble, mais on en a eu des grosses et intenses comme à Baie-Saint-Paul où deux pompiers malheureux ont perdu la vie», signale le ministre Bonnardel.
Feux historiques
Reste que ce sont les feux qui ont ravagé les forêts du Québec qui ont été les plus marquants.«Déjà à la mi-mai on avait des chiffres qui indiquaient que le taux de sécheresse était très élevé et qu’on avait 200 millimètres de pluie de moins qu’à l’habitude. Et boum, ça s’est mis à brûler. Le cocktail météo parfait a commencé à nous frapper», se remémore le ministre.
Ces feux ont provoqué des milliers d’évacuations sur plusieurs territoires, brûlé plus de 3 millions d’hectares. L’aide internationale aura été déployée afin d’appuyer la Société de protection des forêts contre le feu.
Il admet que cet épisode a été le plus difficile depuis qu’il a accepté le mandat.
«L’évacuation de Sept-Îles et de Chibougamau, c’était majeur [...] On a passé proche de perdre Normétal, on a passé proche de perdre l’usine à Lebel-sur-Quévillon», explique-t-il.
Bilan
Maintenant, le ministre souhaite bâtir la «meilleure sécurité civile» en Amérique du Nord, dit-il.«Ce qu’on va faire cet automne, c’est un post mortem sur les évènements et les tragédies pour essayer de comprendre un peu ce qui est arrivé. L’objectif est d’être capable de sauver des vies».
Ce bilan sera fait en comité ministériel, signale le ministre. Il n’est pas question pour le moment de mettre en place une consultation ou un nouveau Fonds pour s’adapter aux changements climatiques comme le réclament les municipalités.
«Les sommes demandées sont astronomiques et on en met énormément sur la table, déjà», soutient-il, assurant que le gouvernement fait des efforts supplémentaires, notamment en matière d’érosion des berges.
«Quelque part, c’est certain que le gouvernement et tous les prochains gouvernements devront avoir des mesures pour soutenir et aider à ces changements climatiques», mentionne le ministre. «C’est indéniable qu’on doit être prêt [...] Il n’y a pas de prix pour sauver des vies.»
LES ÉVÈNEMENTS CLIMATIQUES EXTRÊMES
Avril : une tempête de verglas paralyse le Québec
Mai : inondations mortelles dans Charlevoix
Juin : feux de forêt historiques au Québec
Juillet : glissement de terrain mortel à Rivière-Éternité
Juillet : tornade et des orages violents
___________________Ah ben, un dérèglement planétaire !
Je pense qu'il voulait certainement dire un dérèglement climatique planétaire.
Que va-t-il faire de plus que d'apposer un diachylon sur les évènements dévastateurs qui se produiront par ce dérèglement climatique causer par la pollution humaine ?
Vous savez quoi, la seule chose à faire pour sauver notre planète, c'est de créer un blackout total et sans avenu. Considérant ce qui s'est passé durant le confinement obligatoire décrété pour contrer la pandémie de la covid-19, c'est impossible qu'il y ait des gens qui vont accepter de participer à un tel blackout. Tuer l'économie, c'est impensable, ça deviendrait comme une collision catastrophique sur la terre.
En fait, c'est comme se dire que durant la pandémie avec un contrôle sur un virus, ce n'est pas grave s'il y a des gens qui meurent, il faut faire fonctionner l'économie avec des restrictions obligatoires au point de vue sanitaire. Fuck le virus, il faut que ça roule ma poule !
Avec ce ministre de la sécurité public, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, on va certainement se faire bercer par les flots !
Dédé
Y vient de se réveiller lui là après 2 mandats?
Un automobiliste fonce sur six personnes
Belle tentative de diversion pour tenter de faire avaler l'Abandon du 3ième liens au profits du transport en commun, pour faire oublier les détournements de fonds aux étudiant$ et pour faire diversion de la violence hors contrôle à Montréal et sont pas capable de freiner l'exode des policiers, évidemment savoir pouvoir rencontrer les objetifs de recrutement tel que promis...
bref il fait le Spin Docteur de bas de gamme pour la KAQ
https://montrealgazette.com/news/crime/six-people-injured-by-driver-in-montreal-north-f...
Six people injured by driver in Montreal North fight
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-09-04/parc-le-carignan-...
Un automobiliste fonce sur six personnes
Un jeune homme qui est soupçonné d’avoir blessé six personnes dimanche soir à Montréal en fonçant sur elles au volant de son automobile a été arrêté et devait être interrogé par des enquêteurs de la police, lundi.
Publié hier à 7h27Partager
LA PRESSE CANADIENNE
Les personnes blessées auront toutes la vie sauve, selon ce que la police a appris.
L’évènement s’est produit vers 20 h 20 au parc Le Carignan, derrière l’école du même nom située sur le boulevard Rolland, entre les rues Renoir et de Dijon, dans l’arrondissement de Montréal-Nord.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) explique qu’une bagarre aurait éclaté entre plusieurs individus avant que le suspect âgé de 22 ans n’utilise son automobile pour faucher six personnes. Le mobile de la dispute n’était pas encore connu, lundi.
Un périmètre de sécurité a été érigé par la police dans le parc Le Carignan afin que les enquêteurs de la police puissent recueillir des informations sur cette affaire.