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Les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs (Forum)

par Dédé, mardi 05 septembre 2023, 20:25 (il y a 450 jours)

Source : les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs, réclament des experts

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HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mardi, 5 septembre 2023 15:30

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:30

Les écoles du Québec doivent mettre en place des solutions pour s’adapter aux épisodes de chaleur extrême qui seront de plus en plus nombreux dans l’avenir et nuisent au bien-être des élèves, réclament des experts.

«Des canicules en septembre, ce ne sera pas uniquement en 2023, affirme Charles Bonhomme, porte-parole de la Fondation David Suzuki. On s’attend à ce qu’il y en ait davantage dans les années à venir, ça, c’est sûr.»

«Les températures vont devenir de plus en plus extrêmes à des moments de moins en moins attendus, ajoute Andréanne Brazeau, analyste des politiques climatiques à Équiterre. Le problème est là et il faut s’y attaquer de manière urgente.»

La chaleur extrême qui sévit au Québec cette semaine montre à quel point la majorité des écoles ne sont pas adaptées pour une canicule. Souvent construites depuis plus de 50 ans, les bâtisses sont généralement mal ventilées, non climatisées et entourées de cours bétonnées.

Même si les enfants sont moins sensibles aux effets de la chaleur que les aînés, ils sont tout de même affectés après une longue exposition et peuvent subir un épuisement (fièvre, mal de cœur, fatigue). Ils sont aussi beaucoup moins disposés à apprendre.

Monitoring nécessaire
«Plus il fait chaud dans les classes, plus le bien-être psychologique est affecté, souligne la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique, et professeure à l’Université de Sherbrooke.

«La voie facile, c’est la fermeture [...] mais j’aimerais mieux que les écoles réalisent que ça va arriver de plus en plus souvent. [...] Il faut aménager les classes pour que ça surchauffe le moins possible et avoir un système de monitoring adéquat.»

Ventilation, rideaux aux fenêtres, toits végétalisés, cours en ligne ou à l’extérieur: toutes sortes de solutions existent pour limiter les impacts de la chaleur, en plus de la climatisation.

Le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas les données sur le pourcentage d’écoles climatisées dans la province, nous a-t-on répondu par courriel. Ce matin, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a précisé que les climatiseurs n’ont pas été «le choix du gouvernement» pour la construction des nouvelles écoles, selon La Presse Canadienne.

Dans les 150 projets de nouvelles écoles, on a plutôt opté pour des systèmes de ventilation mécanique, qui «assureront une certaine zone de confort», a-t-il dit.

Des balises claires
Selon la Dre Généreux, il est grand temps que le Québec se dote de balises claires sur la chaleur extrême dans les écoles.

«Qu’est-ce que ça veut dire trop chaud? Ce n’est pas si clair, avoue-t-elle. Un groupe doit se pencher là-dessus. On pourrait s’appuyer sur la science pour donner des balises harmonisées entre les écoles.»
____________________

Nous ne sommes plus dans les années 50-60 lorsque ces écoles ont été érigées, nous sommes en 2023 et avec le dérèglement climatique que nous vivons actuellement, il est certain que les canicules tardives se feront et non seulement qu'elles peuvent être tardives, elles sont aussi précoces au printemps.

Pourquoi investir dans la rénovation si les bâtiments sont vétustes ? Ça donne quoi faire du «patchage» plutôt d'investir dans du neuf avec les dispositions d'aujourd'hui. Oui ça coûterait plus cher de reconstruire mais au bout de la ligne, l'entretien serait beaucoup moins onéreux.

Bof ! Ce n'est pas grave, ce sont juste des enfants, ils sont capables d'absorber ! :evil:

Dédé

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Les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs

par Blake, mardi 05 septembre 2023, 20:53 (il y a 450 jours) @ Dédé

Source : les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs, réclament des experts

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HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mardi, 5 septembre 2023 15:30

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:30

Les écoles du Québec doivent mettre en place des solutions pour s’adapter aux épisodes de chaleur extrême qui seront de plus en plus nombreux dans l’avenir et nuisent au bien-être des élèves, réclament des experts.

«Des canicules en septembre, ce ne sera pas uniquement en 2023, affirme Charles Bonhomme, porte-parole de la Fondation David Suzuki. On s’attend à ce qu’il y en ait davantage dans les années à venir, ça, c’est sûr.»

«Les températures vont devenir de plus en plus extrêmes à des moments de moins en moins attendus, ajoute Andréanne Brazeau, analyste des politiques climatiques à Équiterre. Le problème est là et il faut s’y attaquer de manière urgente.»

La chaleur extrême qui sévit au Québec cette semaine montre à quel point la majorité des écoles ne sont pas adaptées pour une canicule. Souvent construites depuis plus de 50 ans, les bâtisses sont généralement mal ventilées, non climatisées et entourées de cours bétonnées.

Même si les enfants sont moins sensibles aux effets de la chaleur que les aînés, ils sont tout de même affectés après une longue exposition et peuvent subir un épuisement (fièvre, mal de cœur, fatigue). Ils sont aussi beaucoup moins disposés à apprendre.

Monitoring nécessaire
«Plus il fait chaud dans les classes, plus le bien-être psychologique est affecté, souligne la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique, et professeure à l’Université de Sherbrooke.

«La voie facile, c’est la fermeture [...] mais j’aimerais mieux que les écoles réalisent que ça va arriver de plus en plus souvent. [...] Il faut aménager les classes pour que ça surchauffe le moins possible et avoir un système de monitoring adéquat.»

Ventilation, rideaux aux fenêtres, toits végétalisés, cours en ligne ou à l’extérieur: toutes sortes de solutions existent pour limiter les impacts de la chaleur, en plus de la climatisation.

Le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas les données sur le pourcentage d’écoles climatisées dans la province, nous a-t-on répondu par courriel. Ce matin, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a précisé que les climatiseurs n’ont pas été «le choix du gouvernement» pour la construction des nouvelles écoles, selon La Presse Canadienne.

Dans les 150 projets de nouvelles écoles, on a plutôt opté pour des systèmes de ventilation mécanique, qui «assureront une certaine zone de confort», a-t-il dit.

Des balises claires
Selon la Dre Généreux, il est grand temps que le Québec se dote de balises claires sur la chaleur extrême dans les écoles.

«Qu’est-ce que ça veut dire trop chaud? Ce n’est pas si clair, avoue-t-elle. Un groupe doit se pencher là-dessus. On pourrait s’appuyer sur la science pour donner des balises harmonisées entre les écoles.»
____________________

Nous ne sommes plus dans les années 50-60 lorsque ces écoles ont été érigées, nous sommes en 2023 et avec le dérèglement climatique que nous vivons actuellement, il est certain que les canicules tardives se feront et non seulement qu'elles peuvent être tardives, elles sont aussi précoces au printemps.

Pourquoi investir dans la rénovation si les bâtiments sont vétustes ? Ça donne quoi faire du «patchage» plutôt d'investir dans du neuf avec les dispositions d'aujourd'hui. Oui ça coûterait plus cher de reconstruire mais au bout de la ligne, l'entretien serait beaucoup moins onéreux.

Bof ! Ce n'est pas grave, ce sont juste des enfants, ils sont capables d'absorber ! :evil:

Dédé

Oui, parfois, c'est mieux de refaire un bâtiment plus moderne et adapté à ce que nous vivons présentement.

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Les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs

par Dédé, mardi 05 septembre 2023, 21:08 (il y a 450 jours) @ Blake

Source : les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs, réclament des experts

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HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mardi, 5 septembre 2023 15:30

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:30

Les écoles du Québec doivent mettre en place des solutions pour s’adapter aux épisodes de chaleur extrême qui seront de plus en plus nombreux dans l’avenir et nuisent au bien-être des élèves, réclament des experts.

«Des canicules en septembre, ce ne sera pas uniquement en 2023, affirme Charles Bonhomme, porte-parole de la Fondation David Suzuki. On s’attend à ce qu’il y en ait davantage dans les années à venir, ça, c’est sûr.»

«Les températures vont devenir de plus en plus extrêmes à des moments de moins en moins attendus, ajoute Andréanne Brazeau, analyste des politiques climatiques à Équiterre. Le problème est là et il faut s’y attaquer de manière urgente.»

La chaleur extrême qui sévit au Québec cette semaine montre à quel point la majorité des écoles ne sont pas adaptées pour une canicule. Souvent construites depuis plus de 50 ans, les bâtisses sont généralement mal ventilées, non climatisées et entourées de cours bétonnées.

Même si les enfants sont moins sensibles aux effets de la chaleur que les aînés, ils sont tout de même affectés après une longue exposition et peuvent subir un épuisement (fièvre, mal de cœur, fatigue). Ils sont aussi beaucoup moins disposés à apprendre.

Monitoring nécessaire
«Plus il fait chaud dans les classes, plus le bien-être psychologique est affecté, souligne la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique, et professeure à l’Université de Sherbrooke.

«La voie facile, c’est la fermeture [...] mais j’aimerais mieux que les écoles réalisent que ça va arriver de plus en plus souvent. [...] Il faut aménager les classes pour que ça surchauffe le moins possible et avoir un système de monitoring adéquat.»

Ventilation, rideaux aux fenêtres, toits végétalisés, cours en ligne ou à l’extérieur: toutes sortes de solutions existent pour limiter les impacts de la chaleur, en plus de la climatisation.

Le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas les données sur le pourcentage d’écoles climatisées dans la province, nous a-t-on répondu par courriel. Ce matin, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a précisé que les climatiseurs n’ont pas été «le choix du gouvernement» pour la construction des nouvelles écoles, selon La Presse Canadienne.

Dans les 150 projets de nouvelles écoles, on a plutôt opté pour des systèmes de ventilation mécanique, qui «assureront une certaine zone de confort», a-t-il dit.

Des balises claires
Selon la Dre Généreux, il est grand temps que le Québec se dote de balises claires sur la chaleur extrême dans les écoles.

«Qu’est-ce que ça veut dire trop chaud? Ce n’est pas si clair, avoue-t-elle. Un groupe doit se pencher là-dessus. On pourrait s’appuyer sur la science pour donner des balises harmonisées entre les écoles.»
____________________

Nous ne sommes plus dans les années 50-60 lorsque ces écoles ont été érigées, nous sommes en 2023 et avec le dérèglement climatique que nous vivons actuellement, il est certain que les canicules tardives se feront et non seulement qu'elles peuvent être tardives, elles sont aussi précoces au printemps.

Pourquoi investir dans la rénovation si les bâtiments sont vétustes ? Ça donne quoi faire du «patchage» plutôt d'investir dans du neuf avec les dispositions d'aujourd'hui. Oui ça coûterait plus cher de reconstruire mais au bout de la ligne, l'entretien serait beaucoup moins onéreux.

Bof ! Ce n'est pas grave, ce sont juste des enfants, ils sont capables d'absorber ! :evil:

Dédé


Oui, parfois, c'est mieux de refaire un bâtiment plus moderne et adapté à ce que nous vivons présentement.

___________________

Au coût immédiat, c'est normal que la facture est énorme mais au bout du compte, l'entretien est plus facile et beaucoup moins onéreux. C'est du moins que je pense puisque lorsque nous achetons une auto neuve, nous devons respecter la garantie du fabriquant pour au moins 5 à 10 ans selon la marque du véhicule. Il vaut mieux payer l'entretien normatif que de modifier du vieux avec du neuf, avec des garanties d'achat qui ne durent que 12 mois. :D

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Les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs

par Blake, mardi 05 septembre 2023, 21:19 (il y a 450 jours) @ Dédé

Source : les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs, réclament des experts

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HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Mardi, 5 septembre 2023 15:30

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:30

Les écoles du Québec doivent mettre en place des solutions pour s’adapter aux épisodes de chaleur extrême qui seront de plus en plus nombreux dans l’avenir et nuisent au bien-être des élèves, réclament des experts.

«Des canicules en septembre, ce ne sera pas uniquement en 2023, affirme Charles Bonhomme, porte-parole de la Fondation David Suzuki. On s’attend à ce qu’il y en ait davantage dans les années à venir, ça, c’est sûr.»

«Les températures vont devenir de plus en plus extrêmes à des moments de moins en moins attendus, ajoute Andréanne Brazeau, analyste des politiques climatiques à Équiterre. Le problème est là et il faut s’y attaquer de manière urgente.»

La chaleur extrême qui sévit au Québec cette semaine montre à quel point la majorité des écoles ne sont pas adaptées pour une canicule. Souvent construites depuis plus de 50 ans, les bâtisses sont généralement mal ventilées, non climatisées et entourées de cours bétonnées.

Même si les enfants sont moins sensibles aux effets de la chaleur que les aînés, ils sont tout de même affectés après une longue exposition et peuvent subir un épuisement (fièvre, mal de cœur, fatigue). Ils sont aussi beaucoup moins disposés à apprendre.

Monitoring nécessaire
«Plus il fait chaud dans les classes, plus le bien-être psychologique est affecté, souligne la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique, et professeure à l’Université de Sherbrooke.

«La voie facile, c’est la fermeture [...] mais j’aimerais mieux que les écoles réalisent que ça va arriver de plus en plus souvent. [...] Il faut aménager les classes pour que ça surchauffe le moins possible et avoir un système de monitoring adéquat.»

Ventilation, rideaux aux fenêtres, toits végétalisés, cours en ligne ou à l’extérieur: toutes sortes de solutions existent pour limiter les impacts de la chaleur, en plus de la climatisation.

Le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas les données sur le pourcentage d’écoles climatisées dans la province, nous a-t-on répondu par courriel. Ce matin, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a précisé que les climatiseurs n’ont pas été «le choix du gouvernement» pour la construction des nouvelles écoles, selon La Presse Canadienne.

Dans les 150 projets de nouvelles écoles, on a plutôt opté pour des systèmes de ventilation mécanique, qui «assureront une certaine zone de confort», a-t-il dit.

Des balises claires
Selon la Dre Généreux, il est grand temps que le Québec se dote de balises claires sur la chaleur extrême dans les écoles.

«Qu’est-ce que ça veut dire trop chaud? Ce n’est pas si clair, avoue-t-elle. Un groupe doit se pencher là-dessus. On pourrait s’appuyer sur la science pour donner des balises harmonisées entre les écoles.»
____________________

Nous ne sommes plus dans les années 50-60 lorsque ces écoles ont été érigées, nous sommes en 2023 et avec le dérèglement climatique que nous vivons actuellement, il est certain que les canicules tardives se feront et non seulement qu'elles peuvent être tardives, elles sont aussi précoces au printemps.

Pourquoi investir dans la rénovation si les bâtiments sont vétustes ? Ça donne quoi faire du «patchage» plutôt d'investir dans du neuf avec les dispositions d'aujourd'hui. Oui ça coûterait plus cher de reconstruire mais au bout de la ligne, l'entretien serait beaucoup moins onéreux.

Bof ! Ce n'est pas grave, ce sont juste des enfants, ils sont capables d'absorber ! :evil:

Dédé


Oui, parfois, c'est mieux de refaire un bâtiment plus moderne et adapté à ce que nous vivons présentement.

___________________

Au coût immédiat, c'est normal que la facture est énorme mais au bout du compte, l'entretien est plus facile et beaucoup moins onéreux. C'est du moins que je pense puisque lorsque nous achetons une auto neuve, nous devons respecter la garantie du fabriquant pour au moins 5 à 10 ans selon la marque du véhicule. Il vaut mieux payer l'entretien normatif que de modifier du vieux avec du neuf, avec des garanties d'achat qui ne durent que 12 mois. :D

Oui car c'est toujours un pile ou face de faire confiance à du stock qui a des années en arrière. L'exemple que tu donnes pour les chars en est un parfait.

Les écoliers victimes de la corruption....

par Jéromec, mardi 05 septembre 2023, 21:31 (il y a 450 jours) @ Dédé

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Les écoliers victimes de la corruption....

par Ammabaoth @, mardi 05 septembre 2023, 22:00 (il y a 450 jours) @ Jéromec

Vrai et ça mérite la prison

--
☆Ammabaoth☆

Les Libéraux tenten d'aider...

par Jéromec, mardi 05 septembre 2023, 22:18 (il y a 450 jours) @ Ammabaoth

Vrai et ça mérite la prison

oui Les Libéraux tenten d'aider..., la KAQ détourne!
S'Ti!

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Psycho KAQ

la nouvelle économie de la KAQ

par Jéromec, mardi 05 septembre 2023, 23:34 (il y a 450 jours) @ Jéromec
édité par Jéromec, mardi 05 septembre 2023, 23:43

la nouvelle économie de la KAQ

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Les écoles doivent s’adapter aux grandes chaleurs

par Jéromec, mercredi 06 septembre 2023, 10:03 (il y a 450 jours) @ Dédé

DrainVide braille pour le 3ième lien (hypothétique) mais abandonne les écoles à elles-mêmes... pendant que la KAQ dillapide les fond$ publique ailleur$

:suer:

https://www.journaldequebec.com/2023/09/05/29-degres-en-classe-et-la-journee-nest-meme-...

«Des petits fours»: apprendre et enseigner à 31 degrés Celsius

Le mercure grimpe dans plusieurs écoles de la province
Pierre Poulin distribue des popsicles à ses élèves
PHOTO FOURNIE PAR PIERRE POULIN
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Photo logo de la journaliste Daphnée Dion Viens du Journal de Québec, lundi le 11 Janvier 2016 à Québec. SIMON CLARK/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
DAPHNÉE DION-VIENS
Mardi, 5 septembre 2023 08:53

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:04

Avec le mercure qui atteint jusqu’à 31° dans des classes mardi, des enseignants essaient tant bien que mal d’amoindrir les effets de cette chaleur accablante, alors que la température ressentie avec le facteur humidex frôle les 40°C dans certaines écoles de la province.

• À lire aussi: Temps chaud et humide: la chaleur étouffante sera encore pire mardi et mercredi


• À lire aussi: Des écoles fermées mardi en raison de la chaleur


• À lire aussi: Record de chaleur en septembre: Québec se donne des allures de vacances

C’est le cas notamment dans une école primaire de Verdun, à Montréal, comme en témoigne cette photo envoyée au Journal par une enseignante qui a requis l’anonymat, puisqu’elle n’est pas autorisée à parler aux médias.

Pierre Poulin distribue des popsicles à ses élèves
«Les élèves sont moins attentifs, ce n’est vraiment pas des conditions idéales pour apprendre», dit-elle.

Les enfants sont revenus de la récréation «tous trempés» alors que les deux ventilateurs dans son local «ne font que brasser de l’air chaud», raconte-t-elle.

Depuis la pandémie, des lecteurs de C02 ont été installés dans toutes les classes et ces appareils affichent aussi la température et le degré d’humidité, ce qui permet à chaque enseignant d’avoir un portrait en temps réel des conditions dans son local.

La majorité des écoles n’ayant pas de système de climatisation, la canicule fait grimper le mercure dans plusieurs classes, où les enseignants doivent rivaliser d’imagination pour tenter de garder l’attention de leurs élèves.

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Popsicles et lecture au parc
Pierre Poulin, un enseignant de Montréal de cinquième année, a notamment proposé à ses élèves aujourd’hui d’aller faire de la lecture au parc, à l’ombre. «Il faut adapter nos activités», dit-il.

Pierre Poulin distribue des popsicles à ses élèves
Des élèves de l’école du Bourg-Royal, à Québec, jouaient dehors mardi malgré la canicule. PHOTO AGENCE QMI, PASCAL HUOT
Ses élèves, qui sortent de la classe chaque heure pour boire de l’eau, auront même droit à un popsicle aujourd’hui puisqu’il y a un congélateur dans le local, raconte l’enseignant, qui garde le moral malgré la chaleur accablante.


«Tous les profs sont là, avec le sourire, à faire de leur mieux. On le prend avec humour», lance-t-il.

Sur les réseaux sociaux, des enseignants sont toutefois nombreux à déplorer la situation, certains estimant qu’il est «inhumain» d’enseigner dans ces conditions, alors que les classes «deviennent des petits fours».

Écoutez l'entrevue avec Mélanie Laviolette, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :

«Conditions inhabituelles»
De son côté, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a affirmé mardi qu’il s’agissait de «conditions inhabituelles», lors de son passage en Outaouais où certaines écoles sont fermées en raison de la vague de chaleur.

«Je fais confiance aux équipes-écoles qui vont bien gérer ça, j’en ai absolument aucun doute», a-t-il lancé.

« Évidemment ce n'est pas la même température d'une région à l'autre, donc belle opportunité justement de laisser les gens localement prendre les décisions. Je pense que la décentralisation, quand il y a des sujets comme ça, c'est ce qu'il y a de mieux. Donc on va laisser les directeurs, les directrices d'écoles, décider ce qu'il y a mieux pour les enfants et d'agir en conséquence », a acquiescé le premier ministre François Legault.

Ces commentaires n’ont toutefois pas été bien accueillis par certains enseignants, qui déplorent sur les réseaux sociaux que la solution repose encore une fois sur le dos du personnel scolaire. «Franchement! Y’a bien une limite à ce qu’on peut faire... dans nos édifices de 1925», a notamment écrit une enseignante.


Des conditions difficiles pour l'apprentissage : explications 18h
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Dans le réseau scolaire, plusieurs centres de services ont par ailleurs tenu mardi à transmettre à leur personnel des consignes pour contrer la vague de chaleur.

Au centre de services de Laval, on recommande notamment aux enseignants de fermer les stores ou rideaux si possible, de réduire les activités physiques, de privilégier les récréations à l’ombre ou à l’intérieur et de boire «au minimum» un verre d’eau toutes les 20 minutes.

En Outaouais, le centre de services au Cœur-des-Vallées a toutefois décidé de fermer toutes ses écoles et ses services de garde, en raison de la canicule.

Dans cette organisation, la fermeture complète est décrétée lorsque «la température extérieure ressentie (facteur humidex) est égale ou supérieure à 40 degrés Celsius», selon la politique en vigueur qui est basée sur des recommandations de la direction régionale de santé publique.

Dans le réseau privé, des écoles ont décidé de faire l’école à distance mercredi. C’est le cas notamment du Séminaire de Sherbrooke, où les cours se feront en ligne pendant toute la journée, en raison de la vague de chaleur.

:suer:

Apprendre et enseigner à 34 degrés

par Jéromec, mercredi 06 septembre 2023, 10:06 (il y a 450 jours) @ Jéromec


https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-06-02/canicule/apprendre-et-enseigner...
Apprendre et enseigner à 34 degrés

S’il fait 29 degrés dans la classe vide de madame Nathalie à 7 h 49, combien fera-t-il à 15 h 30, quand 25 élèves y auront passé la journée entière ? « C’est l’enfer », répondent ces jours-ci des enseignants.

Publié le 2 juinPartager
Marie-Eve Morasse
MARIE-EVE MORASSE
LA PRESSE
En pleine période d’examens du Ministère, la canicule qui frappe la province sévit dans les écoles qui n’ont pas la chance d’avoir un système de climatisation.

C’est d’ailleurs en passe de devenir un classique annuel : sur les réseaux sociaux, les profs rivalisent pour savoir qui aura la température la plus élevée dans sa classe à la fin de la journée. Depuis que Québec a installé des lecteurs de CO2 dans les classes en raison de la pandémie, c’est plus simple. Les appareils affichent la température et le degré d’humidité.

Ainsi, madame Myriam, enceinte de plusieurs mois, a relevé une température de 32 °C, jeudi, dans sa classe. « Fâ chaud », commente-t-elle. Trois degrés de plus, annonce une autre enseignante, photo à l’appui.


PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Un peu plus de 34 °C : c’est la température qu’il faisait dans une classe du Québec, jeudi.

De l’Abitibi-Témiscamingue à la Beauce, ils sont nombreux à faire part de cette observation et à plaindre leurs élèves. Une enseignante dit que dans sa classe, un enfant a été malade. Une autre explique qu’elle enseigne dans une classe non climatisée à des élèves en fauteuil roulant, dont certains qui portent des couches.

La chaleur est un irritant. Les élèves n’avaient pas de patience et de tolérance. Très pénible en fin de journée.

Commentaire d’un enseignant

« On suffoque », ajoute une autre qui travaille en banlieue de Québec.


Jeudi, c’était jour d’examens du Ministère pour de nombreux élèves. Les finissants du primaire avaient une épreuve en français, tandis que certains en cinquième secondaire planchaient sur un examen d’anglais enrichi.

À Montréal vendredi, il était prévu que le mercure passe la barre des 31 °C. Le précédent record pour un 2 juin a été établi en 1970. Il était de 30 °C.

Au Québec, selon le plus récent Plan québécois des infrastructures déposé par Québec, 62 % des écoles primaires et 65 % des écoles secondaires ont un « indice d’état » de D ou E, c’est-à-dire qu’elles sont en mauvais ou très mauvais état.

Des écoles ferment aux États-Unis
Aux États-Unis, on a pris la décision à certains endroits de fermer les écoles en raison de la chaleur accablante. À Grand Rapids, au Michigan, on a annoncé jeudi que les écoles seraient fermées pour le reste de la semaine en raison d’un mercure qui dépassait 30 degrés.

À Pittsburgh, 18 000 élèves sont passés à l’enseignement en ligne en raison de températures trop élevées dans les classes.

Avec le New York Times

École nouvelles non ventilées volontaireMENT

par Jéromec, mercredi 06 septembre 2023, 10:32 (il y a 450 jours) @ Dédé

Il$ veulent garder le gâteau pour les Ti-Ami$ du parti$éé

https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-09-05/chaleur-en-classe/un-exemple-de...

Chaleur en classe Un exemple de décentralisation, dit Legault

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait affirmé le matin même faire confiance aux directions d’école pour gérer la forte chaleur.

Selon le premier ministre François Legault, les fermetures d’écoles à cause de la chaleur décrétées par certains centres de services scolaires sont un bel exemple de décentralisation.

Publié hier à 10h32Partager
LA PRESSE CANADIENNE
Il a fait ce commentaire en marge d’une annonce à Granby, mardi après-midi, venant ainsi appuyer les propos de son ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. Celui-ci avait affirmé le matin même faire confiance aux directions d’école pour gérer la forte chaleur.

Les températures élevées pourraient sévir pendant quelques jours encore, selon Environnement Canada, qui annonce des valeurs humidex de 37 à 42.

« On va tous convenir que, pour le mois de septembre, c’est une canicule exceptionnelle, indique le premier ministre. Évidemment, ce n’est pas la même température d’une région à l’autre. »


Il juge que c’est une « belle opportunité » de laisser les gens, localement, prendre des décisions.

« Je pense que la décentralisation, quand il y a des sujets comme ça, c’est ce qu’il y a de mieux, ajoute M. Legault. On va laisser les directeurs et les directrices d’école décider ce qu’il y a de mieux pour les enfants et agir en conséquence. »

En mêlée de presse à Gatineau mardi matin, le ministre de l’Éducation a souligné que les conditions météorologiques actuelles étaient exceptionnelles. Il a invité les parents à pourvoir les écoliers de bouteilles d’eau et les directions d’école à permettre des pauses pour assurer une hydratation convenable des élèves.

À propos des écoles en construction, le ministre de l’Éducation a rappelé que l’installation de climatiseurs n’a pas été le choix du gouvernement. Pour les quelque 150 projets de nouvelles écoles, le ministre Drainville privilégie plutôt des systèmes de ventilation mécanique qui, croit-il, assureront une certaine zone de confort.

Le ministre était à Gatineau pour prendre part à une cérémonie d’inauguration d’une école secondaire.

:suer:

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