Voilà ce qu'occasionne l'incompétence ! (Forum)

par Blake, mercredi 06 septembre 2023, 23:08 (il y a 449 jours) @ Dédé

Source : Retrouvée morte parmi «une montagne de déchets» sans jamais recevoir l’aide demandée à son CLSC

HUGO DUCHAINE
Mardi, 5 septembre 2023 15:30

MISE À JOUR Mardi, 5 septembre 2023 15:30

Une femme vulnérable de Montréal a été retrouvée morte chez elle parmi «une montagne de déchets» cinq mois après avoir demandé de l’aide à son CLSC pour se sortir de son logement insalubre, sans rien obtenir.

«En aucun moment [elle] n’a obtenu l’aide nécessaire demandée au CLSC de Montréal-Nord », se désole le coroner Rudi Daelman, dans son rapport publié cet été.

En juillet 2021, une femme de 58 ans souffrant de plusieurs problèmes de santé mentale et physique a été retrouvée morte dans son logement social de Montréal-Nord. À la demande de ses proches, Le Journal a accepté de ne pas dévoiler son identité.

Cette dernière avait un diagnostic de schizophrénie, sous contrôle, mais elle faisait aussi des crises d’anxiété qui entraînaient à leur tour des palpitations cardiaques, des difficultés à respirer et des tremblements qui lui faisaient perdre l’équilibre.

Après cinq chutes en quelques semaines en janvier 2021, elle avait été hospitalisée. À son congé, l’équipe médicale avait formulé une demande d’aide en santé mentale au CLSC de Montréal-Nord.

Urgence d’intervenir

Vivant seule et avec un faible réseau de soutien, la quinquagénaire avait besoin d’aide pour désencombrer son logement. Le coroner note qu’il y avait «une certaine urgence d’intervenir pour lui venir en aide» en raison de son état de santé.

Elle a reçu un appel d’une travailleuse sociale du Guichet d’accès en santé mentale adultes (GASMA) le 3 février pour évaluer ses besoins. Il est alors convenu qu’on la rappellera pour lui proposer diverses ressources.

Selon les notes transmises au coroner, deux travailleuses sociales ont ensuite tenté de joindre la femme au téléphone les 5 février, puis les 4 et 9 juin 2021.

«Quatre mois s’écoulent avant qu’une seconde tentative d’entrer en contact avec [elle] soit finalement entreprise par une travailleuse sociale», relate le rapport. «Outre les tentatives d’entrer en contact par téléphone [...], aucune autre démarche n’est effectuée», poursuit le coroner.

«Pathétique»

Paul Brunet, du Conseil pour la protection des malades, qualifie de «pathétique» la passivité du CLSC à l’endroit de la femme vulnérable. «On en échappe», dénonce-t-il, à propos du manque de soutien.

Lorsque les policiers sont entrés chez elle, après une semaine sans donner de nouvelles à ses proches, ils ont découvert un logement «insalubre, en désordre et qu’il y a une montagne de déchets sur place».

Le coroner Daelman recommande un «suivi diligent, effectif et en personne» pour les personnes devant être suivies en santé mentale. Son anxiété et les spasmes respiratoires auraient contribué à son décès.

Par courriel, Marie-Hélène Giguère du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal soutient que la qualité des services et la sécurité des usagers sont «nos plus grandes priorités», même si les constats accablants du coroner laissent entendre le contraire.

Le sociologue et ancien coordonnateur de l’organisme l’Accorderie de Montréal-Nord, Salim Beghdadi, avait connu la femme il y a quelques années, lorsqu’elle participait à des ateliers.

«On ne savait pas dans quelles conditions elle pouvait vivre », souffle-t-il, insistant sur l’importance pour les services de santé de se rendre sur place et de renforcer l’accompagnement des personnes vulnérables.

EXTRAITS DU RAPPORT DU CORONER
«[A]ucune autre démarche n’est effectuée afin de s’assurer qu’[elle] va bien compte tenu de sa situation personnelle et médicale».

«Précarité et mauvaise santé mentale vont souvent de pair».

- Le coroner, Me Rudi Daelman
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Encore une autre victime de la bureaucratie crasse de la Santé au Québec, avec une incompétence nettement marquée et du balancement de balle par les paliers inférieurs versus les paliers supérieurs. Après ça, nous nous faisons dire de ne pas se rendre inutilement aux urgences pour ne pas les engorger mais la Santé ne donne aucune alternative pour visiter les gens en situation de santé urgente.

Bof! Ce n'est qu'une vieille folle qui est morte !

Gang d'osti de pousseux de crayon de sans-cœur de tabarnack !

Dédé

Bof! Pas grave, c'est une pauvre comme dirait le Duhaimagogue et sa gang de la droite baloney.

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Je trouve que sa famille dort au gaz, certainement des adeptes de la droite baloney !

Sûrement.

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Après la lecture d'un tel évènement, je me sens bouleversé tout en me rendant agressif sur la piètre qualité que le ministère de la Santé promulgue à la population. Je suis certain que ces pousseux de crayon n'auront aucune charge retenue contre eux, c'est le système qui en est la cause. Des vrais Ponce Pilate qui s'en lavent les mains tabarnack !

Ça résume parfaitement que la vie ne vaut pas de la câlisse de marde !

Pas de crisse de sens.