LES CÉGÉPIENS DE PLUS EN PLUS ABSENTS (Forum)

par Jéromec, mercredi 13 septembre 2023, 09:19 (il y a 443 jours)

L'Après Kovid géré par la Katraskaq... et Burnout Drainvide qui déconne sur Twitter et qui continue de faire la propagande de basse qualité de la GestaKaq...

https://www.lapresse.ca/actualites/education/les-cegepiens-de-plus-en-plus-absents/2023...

LES CÉGÉPIENS DE PLUS EN PLUS ABSENTS

S’absenter « sans la moindre gêne »


Actuellement, la gestion des absences diffère d’un cégep à l’autre et d’un département à l’autre.

Pénaliser les élèves fantômes s’avère de plus en plus complexe.

Publié hier à 5h00Partager
Marie-Claude Malboeuf
MARIE-CLAUDE MALBOEUF
LA PRESSE
« Certains élèves arrivent maintenant trois ou quatre semaines après la rentrée, après avoir écrit à leurs profs : “Je dois me reposer un peu avant l’école parce que j’ai travaillé tout l’été” ou “J’accompagne ma mère en voyage”. »

L’époque des cours en ligne obligatoires a beau être derrière nous, bon nombre de cégépiens persistent à se tenir à distance, sans que leurs professeurs puissent pénaliser les absents chroniques, se désole Yves de Repentigny, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ).

« Plusieurs jeunes s’attendent à recevoir du matériel de rattrapage sur mesure ou un cours privé. Les études ne sont plus la priorité par rapport au travail et à la vie sociale, et cette insouciance s’est amplifiée avec la pandémie. »


La professeure de littérature Aïcha Van Dun observe le même phénomène au cégep de Lanaudière, à L’Assomption. Au total, 22 cégépiens, répartis dans 3 groupes, ont raté son premier cours cette année. Avant la pandémie, à peine quatre ou cinq s’y seraient risqués, calcule-t-elle.

« Certains nous réclament même de devancer nos évaluations finales pour partir en voyage ! On ne se montre pas très réceptifs… »

Au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, le professeur de philosophie Éric Martin vogue lui aussi de surprise en surprise.

J’ai demandé à deux garçons pourquoi ils avaient disparu après la pause. Ils m’ont répondu qu’ils étaient au spa ! Un autre a annoncé à une collègue qu’il partait faire l’épicerie…

Éric Martin, professeur de philosophie, au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu

« Auparavant, on n’aurait jamais pu déclarer une chose pareille sans vergogne. Maintenant, c’est dit avec légèreté, sans la moindre gêne face à l’institution », déplore M. Martin.

Au collège de Bois-de-Boulogne, à Montréal, les élèves se volatilisent surtout en novembre, constate de son côté le professeur de littérature Nicolas Bourdon. « Quand la fatigue s’installe, ils optent pour l’apprentissage à la carte. Ils sautent leur cours de français parce qu’ils ne sont pas prêts pour leur examen de physique le lendemain. »

Certains jeunes disparaissent plusieurs cours de suite, sans avertissement, ajoute Yves de Repentigny. Ils détiennent parfois des emplois prenants ou ont d’autres priorités. « J’appelle ça des “touristes”, dit-il. En travail d’équipe, ils regardent sans participer. »

Finies les sanctions
Au cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil, les professeurs peuvent exclure les absents chroniques des cours – et examens – pour le reste de la session, rapporte Éric Martin, qui y enseignait avant la pandémie. « Dans mon département, on prenait les présences, et les élèves qui dépassaient la limite recevaient un avertissement. Dans certains cas, ça les réveillait ; ils revenaient pour ne pas échouer et leurs notes augmentaient. »

« On devrait réintroduire un contrôle des présences plus serré. »

D’après la FNEEQ, de plus en plus de professeurs voient au contraire disparaître cette possibilité – sauf quand l’apprentissage doit absolument se faire en groupe, en stage ou en laboratoire.

Ceux du collège de Bois-de-Boulogne en font partie. Comme dans d’autres établissements, la Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages a été modifiée il y a quelques années.

« Le taux d’absentéisme a explosé depuis ! », affirme le professeur de littérature Nicolas Bourdon.

Les élèves qui auraient le plus besoin d’être présents viennent la moitié du temps, tout perdus et amorphes. Et ils s’attendent souvent à ce que tout le monde s’adapte en leur résumant les cours manqués. Pourtant, la présence en classe est clairement corrélée au succès.

Nicolas Bourdon, professeur de littérature au collège de Bois-de-Boulogne

Au collège de Rosemont, l’an dernier, des professeurs se sont donc vivement opposés à l’abandon des sanctions.

« Nous avons constaté que certains enseignants tiennent à ces règles et qu’elles servent d’appui pour gérer les situations complexes », nous a écrit la directrice des études du collège de Rosemont, Marie-Claude Boutet. Les modifier exigerait « des changements importants dans leurs stratégies et leurs approches ». Le collège prendra donc « le temps nécessaire pour approfondir la question » et « se doter d’une vision commune ».

Il souhaite néanmoins « que les étudiants aient un traitement équitable dans tous leurs cours », précise la porte-parole.

Actuellement, la gestion des absences diffère d’un cégep à l’autre et d’un département à l’autre.

La carotte plutôt que le bâton
La Fédération des cégeps n’a jamais fait d’enquête pour quantifier la hausse de l’absentéisme. « Mais j’entends la même chose que vous, confirme son PDG, Bernard Tremblay. Les jeunes ont des vies tellement remplies et se font tellement inciter à la consommation qu’ils n’ont pas la même attitude par rapport à la présence dans les cours et sur les campus. C’est préoccupant et ça mérite qu’on s’y attarde. »

« Ils partent aussi beaucoup plus vite après les cours, ajoute M. Tremblay. Ça devient un enjeu, parce que ce n’est pas très motivant et joue sur la persévérance scolaire. »

Qu’en pense la Fédération étudiante collégiale du Québec ? « C’est important de revenir sur le campus en grand nombre, mais mieux vaut utiliser la carotte que le bâton. Pénaliser les absences n’est pas la solution », répond sa présidente, Laurence Mallette-Léonard.


PHOTO FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION ÉTUDIANTE COLLÉGIALE DU QUÉBEC

La présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec, Laurence Mallette-Léonard

« Autrement, prédit-elle, les étudiants qui ont des horaires moins prévisibles vont juste cesser de s’inscrire au cégep. »

Certains cégépiens ont des enfants, rappelle-t-elle. D’autres travaillent 35 heures par semaine. « La pénurie de main-d’œuvre leur offre l’occasion de payer leur loyer et leur épicerie. »

La Fédération milite donc pour une augmentation de l’aide financière et du soutien psychosocial. « On doit motiver les élèves, plaide Mme Mallette-Léonard, et restaurer le sens de la communauté. »

Interdit d’interdire
Les cégeps qui renoncent à punir l’absentéisme tentent – pour plusieurs – de répondre aux exigences de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial. Un organisme public, qui évalue leurs politiques et pratiques. « Certains établissements se sont fait taper sur les doigts », rapporte Yves de Repentigny, vice-président de la FNEEQ.

En 2021, la Commission a révisé le cadre de référence dans lequel elle énonce ses attentes à l’égard des cégeps. Elle a demandé depuis à neuf établissements d’assouplir leur façon de gérer les absences, nous a-t-elle confirmé par courriel. Une cinquantaine d’autres ont aussi été interpellés sur ce thème dans le passé. Les 119 établissements publics et privés qu’elle supervise voient leurs pratiques scrutées tour à tour, de façon cyclique.

La Commission veut s’assurer que les cégépiens sont « évalués de façon juste et équitable », précise-t-elle. « Les règles concernant les absences ne doivent pas empêcher l’étudiant de témoigner de ses acquis [en l’excluant des examens]. »

TROIS CÉGEPS, TROIS APPROCHES
Collège de Bois-de-Boulogne
« La seule présence au cours ou aux activités d’apprentissage ne peut pas constituer un objet ou un critère d’évaluation. […] Dans les cours où l’évaluation des apprentissages repose sur l’observation de l’enseignant (stages, séances de laboratoire, cours d’éducation physique, etc.) ou sur la contribution de l’étudiant à un travail d’équipe, des absences répétées peuvent placer l’étudiant en situation d’échec. »

Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages du collège de Bois-de-Boulogne

Cégep Édouard-Montpetit
« L’absence [au cours] peut être l’objet de sanction. Un département qui souhaite mettre en application des modalités d’exclusion en cas d’absences répétées, les soumettra au préalable à la Direction des études et s’assurera que ces modalités seront inscrites dans les plans de cours. »

Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages du cégep Édouard-Montpetit (qui a refusé de nous accorder une entrevue, mais indique qu’elle est toujours en place)

Cégep Sorel-Tracy
« À la suite de l’absence de l’étudiant à plus de 20 % de son cours, il peut se voir exclu de celui-ci. [Cette mesure d’exception] peut se justifier, dans ce cas-ci, par la nécessité de maintenir cet engagement au niveau le plus élevé possible. Malgré une exclusion du cours, l’étudiant a tout de même le droit de réaliser l’épreuve terminale du cours. »

Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages du cégep Sorel-Tracy

EN SAVOIR PLUS
30 %
Proportion des cégépiens qui travaillent plus de 15 heures par semaine
SOURCE : FÉDÉRATION DES CÉGEPS

Des milliers de classes ont surchauffé

par Jéromec, mercredi 13 septembre 2023, 09:22 (il y a 443 jours) @ Jéromec

DrainVide a travaillé fort fort en vacances en Italie afin de bien préparer la rentrée en espérant que les gens allaient oublier le presque demi milliard détourné par la GestaKaq pour les écoles... Mais Légros a affirmé à radio cadenas ne pas être menteur, manipulateur... et l'animateur a omis de lui rappeler quelques faits d'armes peu glorieux de la GestaKaq.. où le détournement de fond$ publiques semblent devenu un pa$$e-temp$ lucratif$..

https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-09-13/canicule-en-mai/des-milliers-de...

Des milliers de classes ont surchauffé

Pour la semaine du 29 juin, la température moyenne hebdomadaire était supérieure à 26 °C dans 24,9 % des 79 522 locaux pour lesquels Québec a des mesures.

Quand la canicule frappe, les élèves ont trop chaud : en mai dernier, le quart des classes au Québec affichaient une moyenne de plus de 26 degrés Celsius au thermomètre, montrent les données du ministère de l’Éducation. C’est au-delà des températures recommandées à l’intérieur, l’été.

Publié à 2h03 Mis à jour à 5h00Partager
Marie-Eve Morasse
MARIE-EVE MORASSE
LA PRESSE
La semaine du 29 mai a été particulièrement chaude, au Québec. Le jeudi 1er juin, Environnement Canada a enregistré une température maximale de 34 ℃ à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Le lendemain, en début d’après-midi, le mercure a grimpé jusqu’à 31,6 ℃.

Cette semaine-là, en pleine période d’examens de fin d’année, nombre d’enseignants ont témoigné qu’il faisait très chaud dans leurs classes.

Les données compilées par le ministère de l’Éducation leur donnent raison : pour la semaine du 29 juin, la température moyenne hebdomadaire était supérieure à 26 °C dans 24,9 % des 79 522 locaux pour lesquels Québec a des mesures.

Or, le ministère de l’Éducation écrit que « pour assurer une bonne qualité d’air intérieur en milieu scolaire », il faut une température ambiante variant entre 20 et 26 °C.

Dans un document sur la qualité de l’air intérieur, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) note pour sa part que « de manière générale, l’American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) recommande de maintenir la température de 20 °C à 24 °C l’hiver, et de 24 °C à 26,5 °C (75 °F à 80,5 °F) l’été ».

Un portrait d’ensemble plus clair
Ce sont lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) installés dans des écoles depuis la pandémie de COVID-19 qui permettent d’avoir un portrait un peu plus juste de ce qui se passe dans les classes en période de grandes chaleurs. Ces appareils mesurent aussi la température dans les classes, et les données sont transmises au ministère de l’Éducation. Les chiffres incluent des données des écoles publiques et privées, note Québec.


Est-ce que la moyenne était encore plus élevée la semaine dernière, quand des centres de services scolaires ont choisi de fermer leurs écoles pour cause de chaleur accablante ?


Au Ministère, on nous répond que « le temps requis pour compiler et analyser les données reçues prend environ huit semaines », et qu’elles devraient être disponibles au mois de novembre.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs enseignants ont rapporté des températures avoisinant les 30 ℃ et des taux d’humidité frôlant les 80 % dans leur local dans les jours ayant suivi la fête du Travail.

Dans le document publié sur son site internet où on détaille les données recueillies le printemps dernier, le ministère de l’Éducation conclut, en regroupant les températures de mai et de juin 2023, que « près de 93 % des locaux ont une température moyenne hebdomadaire adéquate [entre 20 °C et 26 °C] ».

Des écoles vétustes à « adapter »
La présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre, qui représente les enseignants du centre de services scolaire de Montréal, note que de telles vagues de chaleur sont appelées à se produire de plus en plus souvent.


La présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre

La solution est à la fois simple et complexe : c’est d’adapter nos bâtisses à cette réalité, c’est transformer nos bâtisses vétustes en bâtisses de 2023.

Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal

Car dans les écoles, les journées où il fait chaud sont souvent en partie « perdues », ajoute-t-elle.

« On a des élèves qui ont de la difficulté à travailler. Quand on garde les écoles ouvertes, on fait ce qu’on peut. On a souvent des élèves qui sont amorphes, d’autres qui ne se sentent pas bien », illustre Mme Beauvais-St-Pierre.

Elle ne plaide pas pour la fermeture des écoles ou l’enseignement à distance lors de journées trop chaudes. Dans le contexte montréalais, dit la présidente du syndicat, « ça ne va qu’augmenter les inégalités sociales ».

« Oui, on aurait des élèves qui apprendraient bien installés de leur salon climatisé, mais on aurait aussi des élèves dans des 4 ½, avec six enfants de la même famille, qui n’apprendraient pas bien. Le mieux, c’est que le lieu où les élèves apprennent soit adapté », illustre Catherine Beauvais-St-Pierre.

Selon le ministère de l’Éducation, il y a actuellement 39 % des bâtiments du réseau scolaire qui sont dans un état « satisfaisant ».

Dans son plus récent plan d’action, le Ministère indique vouloir faire passer cette proportion à 40 % d’ici 2025.

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Des milliers de classes ont surchauffé

par Ammabaoth @, mercredi 13 septembre 2023, 10:15 (il y a 443 jours) @ Jéromec

Quand tu es en primaire et que ton pupitre est sur le bord de la fenêtre.
Comme dirait Robine, Outch !

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☆Ammabaoth☆

si j'étais écoliers en 2023...

par Jéromec, mercredi 13 septembre 2023, 10:34 (il y a 443 jours) @ Ammabaoth

Quand tu es en primaire et que ton pupitre est sur le bord de la fenêtre.
Comme dirait Robine, Outch !

si j'étais écoliers en 2023... je testerais positif au Covid plusieurs fois par semaines et plusieurs semaines par mois... et plusieurs mois par année..

Mieux vaut être autodidacte...

Et si j'étais élu je siègerais en Télétravail... sécurité avant tout... y a des Coucous surtout à Kébec... ville paradoxalement plus dangereuse que Montréal dû, mais pas que, à la contribution des radios-poubelles qui alimente la haine et la colère....

:cafe:

Le café est bon aujourd'hui....

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si j'étais écoliers en 2023...

par Ammabaoth @, mercredi 13 septembre 2023, 11:08 (il y a 442 jours) @ Jéromec

Quand tu es en primaire et que ton pupitre est sur le bord de la fenêtre.
Comme dirait Robine, Outch !


si j'étais écoliers en 2023... je testerais positif au Covid plusieurs fois par semaines et plusieurs semaines par mois... et plusieurs mois par année..

Mieux vaut être autodidacte...

Et si j'étais élu je siègerais en Télétravail... sécurité avant tout... y a des Coucous surtout à Kébec... ville paradoxalement plus dangereuse que Montréal dû, mais pas que, à la contribution des radios-poubelles qui alimente la haine et la colère....

:cafe:

Le café est bon aujourd'hui....

Tu cherches la bagare !
:D

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☆Ammabaoth☆

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