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Quel restant de swamp !

Le Parti conservateur du Québec face à 36 000 $ d’amendes pour des affiches mal installées.

Le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’expose à des amendes de plus de 36 000 $ parce que plusieurs de ses pancartes ont été mal installées lors de la campagne électorale de l’automne 2022.

En matinée jeudi, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a publié ses constats d’infraction au sujet de l’affichage électoral. Au total, il a retenu 78 chefs d’accusation à l’endroit de neuf partis politiques.

Le parti qui récolte le plus de constats est, de loin, le Parti conservateur d’Éric Duhaime. Au total, 52 chefs d’accusation visent ce parti. Chacun de ces chefs entraîne l’imposition de l’amende minimale de 500 $.

Or, avec les frais, le montant associé à chacun des constats grimpe à 700 $, a confirmé le DGEQ au Devoir. S’il devait être reconnu coupable de tous les chefs d’infraction, le PCQ aurait donc à payer plus de 36 000 $ en amende.

Risque pour la sécurité routière
Les constats relèvent que dans certains cas, les affiches du PCQ ont entravé la circulation automobile ou piétonnière. Ailleurs, le DGEQ reproche au parti d’avoir commis, permis ou toléré des infractions à la loi. Le parti de M. Duhaime rejette ces allégations.

« Les pancartes mal placées n’ont pas été tolérées par le Parti conservateur et les associations ont été averties immédiatement lors de la réception de l’avis par Élections Québec, mais vous devez comprendre qu’une grande partie de nos bénévoles étaient inexpérimentés puisqu’il s’agissait de leur première élection », a écrit l’attaché de presse du parti, Cédric Lapointe, au Devoir.
« Tout le monde fait des erreurs. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a retiré plus de pancartes du Parti conservateur du Québec par erreur dans une seule circonscription que notre quantité totale de pancartes mal placées à la grandeur du Québec », a-t-il ajouté. M. Lapointe faisait référence au retrait de dizaines de pancartes par le MTQ à Sept-Îles. Une employée du ministère avait mal interprété la directive sur l’affichage électoral.

Outre le PCQ, la Coalition avenir Québec a cumulé sept chefs d’accusation de la part du DGEQ. Suivent Québec solidaire (six chefs), le Parti québécois (quatre), le Parti vert du Québec (trois), Climat Québec et le Parti libéral du Québec (deux chefs d’accusation chacun), et enfin l’Équipe Balarama Holness et le Parti 51 (un chef chacun).

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