Washington la Capitale du Crime (Forum)

par Jéromec, vendredi 27 octobre 2023, 11:44 (il y a 401 jours) @ Blake

je vais vous faire une prédiction, de plus en plus les gens vont hésiter à sortir en présidentiel la nuit... particulièrement à Washington (et pleins D'autres villes...) même des bleds tranquilles sont victimes de fusillades donc la nuit mieux vaut rester chez soi....

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse/2749

Washington D.C. : une hausse inquiétante de la violence
La capitale des États-Unis, Washington, dans le District de Columbia (Washington D.C.), a connu une année des plus violentes en 2018, soit la pire de son histoire en ce qui a trait aux meurtres. La sécurité publique est même revue par les autorités.

Une capitale dangereuse

Le District de Columbia est un compté indépendant où se situe la ville de Washington, la capitale des États-Unis, où l'on trouve la Maison-Blanche, le Capitole et le Congrès. Même si les institutions américaines s'y trouvent, les citoyens n'ont pas de représentants en leur sein. Celle-ci n'étant pas considérée comme un État, c'est le gouvernement fédéral qui a compétence sur son administration (1). Sa population est estimée à environ 700 000 habitants en 2019 et elle se classait comme la 24e ville la plus populeuse des États-Unis (2).

Malgré la présence d'institutions importantes dans la capitale, celle-ci n'est pas à l'abri d'un fort taux d'homicides, surtout par armes à feu. En effet, l'année 2018 est marquée par une forte augmentation du taux de meurtres avec une ascension de 40 % par rapport à 2017, soit un total de 160 (3). Cependant, on remarque que les autres types de crimes, tels que les abus physiques et les vols, sont en baisse pour la même année. Déjà en 2017, la ville était classée comme la 16e plus dangereuse des États-Unis en ce qui concerne les meurtres par habitant, alors que le nombre de meurtres diminuait dans le pays selon les dernières analyses du FBI (4). Depuis 2012, le nombre d'homicides dans le district est en croissance, sauf pour l'année 2017. Au début de 2018, la police rapporte que la plupart des victimes d'homicides dans la ville sont des enfants et des adolescents. Leur nombre a doublé pour cette période (5).

Un apaisement en perspective

Le verdict en ce qui a trait à la sécurité dans la capitale est préoccupant et examiné par les autorités. À la suite d'un triple meurtre, la mairesse Muriel Bowser a présenté une série de stratégies visant à enrayer la croissance des homicides dans sa juridiction. Elle annonce le déploiement de ressources supplémentaires et le lancement d'un programme intitulé « Violence Interrupters » (6). Cette politique a pour but d'éliminer les armes illicites de la ville et d'accentuer les représailles à la suite d'une violence commise, visant à dissuader sa perpétration. Ce programme aurait connu un succès dans la mesure où, en juillet 2019, on enregistrait une baisse de 29 % par rapport à 2018. Bowser loue le « Violence Interrupters » en annonçant la bonne nouvelle (7).

Selon le Metropolitan Police Department of the District of Columbia (MPD), le nombre de fusillades n'augmente pas, c'est leur intensité qui augmente. C'est pourquoi les autorités se sentent concernées par cette hausse de la violence et doivent s'y attarder (8). Le chef de police Peter Newsham déclare qu'il est témoin de blessures plus graves et de fusillades plus meurtrières (9). On attribue cette hausse de violence à une augmentation de la possession d'armes illicites. Quant à savoir pourquoi Washington a connu une hausse fulgurante de la criminalité liée aux armes à feu, la cause est difficile à cibler. De façon générale, lorsque l'on consulte les classements, on constate que ce sont les grandes villes américaines qui connaissent le plus grand taux d'homicides, surtout celles avec un degré de discrimination élevé (10).

Toutefois, selon la criminologue Nicole Gonzalez Van Cleve, ces classements n'offrent pas un portrait fidèle de la situation et ne permettent pas de comprendre les facteurs de vulnérabilité (11). Elle apporte que ce sont des variables sociales complexes qui causent la criminalité et de façon contextuelle. Si les causes de ces meurtres sont difficiles à comprendre sur le plan géographique, on remarque tout de même que la violence, de façon générale, est en hausse à Washington D.C. et que les victimes sont la plupart du temps connues de leurs agresseurs (12).

Les autorités du district se sont engagées en 2018 à « […] arrêter cette petite hausse dans la violence », assure Newsham (13). Pour la capitale, il est rassurant de remarquer que la hausse de la vigilance a résulté en une baisse d'homicides pour 2019 selon les dernières données.


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