J-L Brassard, le stoole, subit de l'intimidation (Forum)
Source : Des carcasses de saumon dans la boîte aux lettres de l'ex-champion olympique Jean-Luc Brassard
MATHIEU-ROBERT SAUVÉ
Lundi, 30 octobre 2023 07:48
MISE À JOUR Lundi, 30 octobre 2023 15:45
Le médaillé olympique Jean-Luc Brassard déplore l’inaction gouvernementale contre des braconniers de Valleyfield qui séviraient dans la région depuis des années après avoir reçu des carcasses de poisson vides dans sa boite aux lettres.
«Ce n’est pas agréable d’avoir à expliquer à sa fille de trois ans pourquoi des carcasses de poisson mort gisent sur son trampoline et dans notre boite aux lettres, dégageant une odeur épouvantable», déplore l’ancien champion de ski acrobatique qui a remporté l’or au Jeux olympiques de 1994.
Vraisemblablement victime de représailles à la suite de la dénonciation d’actes de braconnage dans les eaux du Saint-Laurent à Grosse-Île, un secteur de Sallaberry-de-Valleyfield, M. Brassard croit que les auteurs des actes d’intimidation ont nui à leur cause. «Ma compagne et moi on est fait forts et ça ne nous a pas impressionnés, même si c’était dégoûtant. Ce sont les braconniers qui sont maintenant dans le trouble.»
Saumon ensemencé
C’est la période de frai d’une population de saumon du Pacifique ensemencée dans le lac Ontario qui est la cause du litige. L’automne, le poisson en fin de vie revient frayer dans les sites où il a vu le jour. Il est souvent affaibli et peut être facile à capturer car il nage dans des cours d’eau à faible débit. C’est le cas de la section de rivière de Grosse-île.
Depuis son enfance, M. Brassard voit des pêcheurs à la mouche venir capturer et relâcher les salmonidés autour de la résidence familiale mais l’arrivée des braconniers clandestins, qui harponnent les saumons en pleine nuit et en pleine impunité, a changé la donne.
Au cours des cinq dernières années, le braconnage est devenu une véritable plaie qui indispose les riverains selon lui. «Ces gens agissent clandestinement et de façon totalement irrespectueuse pour l’environnement», selon le résident qui a constaté avec dépit que les agents de la faune n’y pouvaient rien.
Il croit que les amendes devraient être plus élevées pour les délits de braconnage et que le nombre d’agents pour surveiller le secteur devrait être multiplié.
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Pauvre lui, il aura beau de dénoncer ces racailles, ils vont le faire ailleurs. Ils le font pour la demande, sinon ils ne le feraient pas. Les amateurs qui mangent ces poissons, sautent sur l'occasion parce que le prix au marché est exorbitant et ils savent qu'ils en auront pas cher avec ces brigands de la nature.
Ce n'est pas moi qui les encouragerait, pour moi le poisson rime trop bien avec poison !
D'ailleurs, c'est de prendre des chances de se retrouver avec du poisson avarié.
C'est y pas beau l'humain hein ?
Dédé
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