Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction (Forum)
ça va tellement bien dans le dossier du transport en commun à québec.... et nous aurons bientôt un Tramway à coût réduit construit par la ville de Québec....
https://www.journaldequebec.com/2023/11/06/sondage-de-mi-mandat--baisse-marquee-du-taux...
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction envers Marchand
Près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie
«On s’en va direct dans le mur, en grève générale illimitée», estime Alexandre Dubé
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PARTAGE
Quebec
STÉPHANIE MARTIN
Lundi, 6 novembre 2023 00:00
MISE À JOUR Lundi, 6 novembre 2023 00:00
En pleine crise autour du projet de tramway porté par le maire de Québec et dans un contexte économique difficile, la cote de popularité de Bruno Marchand a chuté et près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie.
• À lire aussi: Mi-mandat: des dossiers chauds pour le maire de Québec
Des voyants rouges s’allument sur le tableau de bord de M. Marchand. Il y a à peine un an, il faisait le plein d’appuis, à un niveau comparable à celui de son prédécesseur, Régis Labeaume, alors que 67% des citoyens se disaient satisfaits de son travail.
Ce chiffre a plongé à 47%, selon un nouveau sondage Léger-Le Journal. «C’est une baisse assez importante depuis l’an passé», signale Cyntia Darisse, vice-présidente Québec chez Léger.
Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :
M. Marchand rallie maintenant 47% d’insatisfaits. Le niveau de confiance a aussi dégringolé, passant de 69% à 45%.
Pour couronner le tout, près d’un citoyen sur deux veut du changement à la mairie (48%), contre 29% qui souhaitent que M. Marchand reste en place.
«Morosité»
Ces résultats sont liés au «contexte de morosité», selon Christian Bourque, vice-président chez Léger, et s’expriment particulièrement chez les 35-54 ans, notamment les hommes, un groupe plus enclin à être «en colère», notamment en raison de la vie qui coûte cher.
Mais le projet de tramway, que porte le maire, est «indissociable» de ces résultats, analyse M. Bourque.
«Il y a cette perception que le porteur de ballon du grand projet du tramway, c’est le maire. Et si on n’est pas content, on blâme le maire.»
Le sondage a été réalisé du 19 au 26 octobre, soit avant les dernières révélations sur l’explosion des coûts du tramway et le plan B à 8,4 G$ proposé par Bruno Marchand, mais alors que le mégaprojet était déjà malmené dans l’opinion publique.
L’appui au tramway est d’ailleurs le même que celui mesuré dans un sondage Léger commandé récemment par la Ville de Québec, soit de 36%.
Pas des intentions de vote
Le sondeur avise qu’il ne faut pas conclure qu’une volonté de changement se traduira en intentions de vote. À mi-mandat, c’est trop tôt pour déterminer où ira le choix des électeurs, dit Léger.
Le sondage démontre d’ailleurs que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, ne réussit pas à tirer son épingle du jeu ni à tabler sur les insuccès du maire. À peine 27% sont satisfaits de son travail et 48% en sont insatisfaits. Le quart des répondants ont refusé de répondre ou ont dit ne pas savoir.
Dossiers prioritaires
Pour la première fois, les trois dossiers prioritaires pour les citoyens sont tous liés à l’économie: le logement, les finances de la Ville et les taxes, indique Christian Bourque. En revanche, «même si on parle juste de ça», le transport collectif ne se retrouve pas dans le peloton de tête.
D’autre part, les gens de Québec sont généralement fiers de leur ville, surtout les plus âgés. Cette fierté fléchit chez la tranche des 35-54 ans, qui sont aussi moins nombreux à trouver que les choses vont bien. «Il y a quelque chose à Québec avec les 35-54 ans, qui sont plus moroses, plus pessimistes», souligne M. Bourque.
MÉTHODOLOGIE
Sondage web réalisé par Léger auprès de 500 répondants de Québec du 19 au 26 octobre 2023. Il a une marge d’erreur de 4,4 % 19 fois sur 20.
Vous aimeriez vous aussi répondre à des sondages? Inscrivez-vous à LEO, le panel de Léger : https://bit.ly/3raMw62
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction
ça va tellement bien dans le dossier du transport en commun à québec.... et nous aurons bientôt un Tramway à coût réduit construit par la ville de Québec....
https://www.journaldequebec.com/2023/11/06/sondage-de-mi-mandat--baisse-marquee-du-taux...
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Près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie
«On s’en va direct dans le mur, en grève générale illimitée», estime Alexandre Dubé
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Quebec
STÉPHANIE MARTIN
Lundi, 6 novembre 2023 00:00MISE À JOUR Lundi, 6 novembre 2023 00:00
En pleine crise autour du projet de tramway porté par le maire de Québec et dans un contexte économique difficile, la cote de popularité de Bruno Marchand a chuté et près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie.
• À lire aussi: Mi-mandat: des dossiers chauds pour le maire de Québec
Des voyants rouges s’allument sur le tableau de bord de M. Marchand. Il y a à peine un an, il faisait le plein d’appuis, à un niveau comparable à celui de son prédécesseur, Régis Labeaume, alors que 67% des citoyens se disaient satisfaits de son travail.
Ce chiffre a plongé à 47%, selon un nouveau sondage Léger-Le Journal. «C’est une baisse assez importante depuis l’an passé», signale Cyntia Darisse, vice-présidente Québec chez Léger.Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :
M. Marchand rallie maintenant 47% d’insatisfaits. Le niveau de confiance a aussi dégringolé, passant de 69% à 45%.
Pour couronner le tout, près d’un citoyen sur deux veut du changement à la mairie (48%), contre 29% qui souhaitent que M. Marchand reste en place.
«Morosité»
Ces résultats sont liés au «contexte de morosité», selon Christian Bourque, vice-président chez Léger, et s’expriment particulièrement chez les 35-54 ans, notamment les hommes, un groupe plus enclin à être «en colère», notamment en raison de la vie qui coûte cher.Mais le projet de tramway, que porte le maire, est «indissociable» de ces résultats, analyse M. Bourque.
«Il y a cette perception que le porteur de ballon du grand projet du tramway, c’est le maire. Et si on n’est pas content, on blâme le maire.»
Le sondage a été réalisé du 19 au 26 octobre, soit avant les dernières révélations sur l’explosion des coûts du tramway et le plan B à 8,4 G$ proposé par Bruno Marchand, mais alors que le mégaprojet était déjà malmené dans l’opinion publique.
L’appui au tramway est d’ailleurs le même que celui mesuré dans un sondage Léger commandé récemment par la Ville de Québec, soit de 36%.
Pas des intentions de vote
Le sondeur avise qu’il ne faut pas conclure qu’une volonté de changement se traduira en intentions de vote. À mi-mandat, c’est trop tôt pour déterminer où ira le choix des électeurs, dit Léger.Le sondage démontre d’ailleurs que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, ne réussit pas à tirer son épingle du jeu ni à tabler sur les insuccès du maire. À peine 27% sont satisfaits de son travail et 48% en sont insatisfaits. Le quart des répondants ont refusé de répondre ou ont dit ne pas savoir.
Dossiers prioritaires
Pour la première fois, les trois dossiers prioritaires pour les citoyens sont tous liés à l’économie: le logement, les finances de la Ville et les taxes, indique Christian Bourque. En revanche, «même si on parle juste de ça», le transport collectif ne se retrouve pas dans le peloton de tête.D’autre part, les gens de Québec sont généralement fiers de leur ville, surtout les plus âgés.
Cette fierté fléchit chez la tranche des 35-54 ans, qui sont aussi moins nombreux à trouver que les choses vont bien. «Il y a quelque chose à Québec avec les 35-54 ans, qui sont plus moroses, plus pessimistes», souligne M. Bourque.
MÉTHODOLOGIESondage web réalisé par Léger auprès de 500 répondants de Québec du 19 au 26 octobre 2023. Il a une marge d’erreur de 4,4 % 19 fois sur 20.
Vous aimeriez vous aussi répondre à des sondages? Inscrivez-vous à LEO, le panel de Léger : https://bit.ly/3raMw62[/b]
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
Transports Québec...
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
ben il y a de quoi être en kâlisse de se faire promettre un tunnel et l'annuler par la suite alors que ça prend un pont pour pouvoir faire passer le train du CN...
on perd des années précieuses...
C'est un peu fâchant de penser que c'est le traffic qui préoccupe le plus les électeurs...
et oui Radio X a une énorme influence sur les gens.....
Mais faut avouer que des années de gossages sur le dossier du 3 ième lien C'est un irritant certain...
ça devient gossant de se faire niaiser...
Un tunnel réservé au transport collectif, tranche le gouvern
J'ai hâte de voir la première pelleté de terre... le début d'une très longue saga....
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-04-18/abandon-du-troisieme-lien-autor...
Québec) Le projet de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis n’est plus. En raison d’une baisse de la circulation sur les ponts, mais aussi pour une question de coûts, le gouvernement Legault renonce à sa promesse électorale. Il préconise maintenant un tunnel réservé au transport collectif entre les deux rives.
Mis à jour le 18 avrilPartager
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE
La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, en fera l’annonce jeudi, tout en dévoilant les études attendues sur l’achalandage.
Les conclusions sont claires : avec la pandémie et l’essor du télétravail, la circulation a diminué aux heures de pointe et les habitudes de déplacement ont changé. Dans ce contexte, il n’est tout simplement plus justifié d’ajouter un lien autoroutier, a expliqué le gouvernement mardi.
La Coalition avenir Québec (CAQ) abandonne ainsi sa promesse qu’elle défendait bec et ongles en campagne électorale. Bernard Drainville disait même que l’attente était devenue « infernale » sur les deux ponts. Le gouvernement justifiait également son troisième lien en disant que ces deux infrastructures étaient vieillissantes. Malgré l’absence d’études pour appuyer son projet de tunnel, le premier ministre François Legault disait que c’était « une évidence » qu’un troisième lien était nécessaire compte tenu du développement des deux villes et de l’achalandage routier dans la région.
Il soutenait que son projet coûterait un « maximum » de 6,5 milliards de dollars, mais il y a toujours eu bien des doutes en raison de l’augmentation du coût des projets d’infrastructures. La facture estimée pour reconstruire le pont de l’Île-aux-Tourtes, entre Senneville et Vaudreuil, vient d’exploser de 65 %. À Québec, on convient que les coûts anticipés d’un tunnel autoroutier ont contribué à l’abandon du projet.
« De centre-ville à centre-ville »
Le projet de troisième lien autoroutier battait de l’aile depuis quelques semaines. Les propos des différents représentants du gouvernement laissaient croire à son abandon. C’est le 22 mars, au lendemain du budget, que François Legault a envoyé le signal d’un recul prochain. Ce projet de troisième lien, est-ce chose promise, chose due, au même titre que la baisse d’impôt ? lui a-t-on demandé lors d’un point de presse. « Écoutez, on va regarder l’étude d’achalandage, puis on va vous revenir avec des données. »
Par la suite, le scénario qui a circulé au sujet de la construction de deux tunnels, l’un pour les automobiles et l’autre pour les autobus ou un métro-tramway, ouvrait la voie à un changement d’orientation.
La CAQ a ainsi l’intention de construire un seul tube sous le fleuve, réservé au transport collectif, « de centre-ville à centre-ville », a expliqué une source sûre mardi après-midi, alors que cette décision était d’abord rapportée par Le Journal de Québec. On ignore le mode retenu (autobus, tramway ou métro). Idem pour le coût.
Un tel projet a plus de chances d’obtenir un financement du gouvernement fédéral, une donnée importante dans ce dossier. Ottawa martèle depuis des mois qu’il ne donne plus d’argent pour de nouvelles autoroutes, mais que des fonds sont disponibles pour le développement du transport collectif.
Le gouvernement Legault a annoncé sa décision aux maires de Québec et de Lévis, Bruno Marchand et Gilles Lehouillier. Le premier l’aurait très bien accueillie, dit-on. Son opposition à un projet autoroutier qui augmenterait la circulation à proximité du centre-ville est connue. Il montrait récemment un penchant favorable à un tunnel réservé au transport collectif. À Lévis, on ne sautait pas de joie, résume-t-on au gouvernement, tout en disant que la réaction paraissait gérable. Les deux maires n’ont pas voulu faire de commentaires mardi.
Promis depuis des années
Le projet de troisième lien autoroutier était porté par la CAQ depuis près de 10 ans. François Legault avait promis une étude de faisabilité dès les élections de 2014. Il avait fait du projet une promesse ferme lors du scrutin suivant. Mais contrairement à son engagement de 2018, il n’a pas procédé à la mise en chantier dans son premier mandat. Lors des dernières élections, l’automne dernier, il assurait que les travaux allaient s’accélérer, tout en s’engageant à dévoiler des études en début d’année. Il faisait même miroiter un chantier plus imposant encore, avec des travaux pour réaménager les autoroutes Laurentienne et Dufferin-Montmorency.
Il y a un an quasiment jour pour jour, le gouvernement Legault présentait la deuxième mouture de son projet, composée de deux tubes comptant quatre voies au total et au coût de 6,5 milliards. Des voies étaient réservées aux autobus aux heures de pointe seulement. Cette version du projet remplaçait la première dévoilée en mai 2021 : un seul tube composé de deux niveaux avec six voies au total – trois voies dans chaque direction. Pour construire cette infrastructure d’un diamètre de près de 20 mètres, il aurait fallu utiliser un énorme tunnelier, le plus gros jamais vu jusqu’ici sur la planète. L’aspect pharaonique de l’ouvrage avait valu bien des critiques au gouvernement.
Le débit de circulation a chuté de façon importante durant la pandémie et tarde à se rétablir sur le pont Pierre-Laporte. En 2022, le ministère des Transports a compté 107 000 véhicules en moyenne par jour qui ont traversé le pont. C’est 15 % de moins que le débit observé avant la pandémie. La circulation a ainsi reculé au niveau de 1996, soit il y a plus de 25 ans.
Après avoir chuté en 2020 et 2021, le débit de circulation du pont de Québec est revenu pour sa part au niveau prépandémique. Le lien n’accueille toutefois qu’une fraction de la circulation du pont Pierre-Laporte. En effet, les 31 000 véhicules l’empruntant en moyenne chaque jour ne représentent que le quart du débit de son voisin.
RÉACTIONS
Ça fait cinq ans que la CAQ niaise les gens de Québec. Aujourd’hui, on voit ce que vaut réellement la parole de François Legault. Avec ce gouvernement caquiste, on a perdu cinq ans pour régler le problème de mobilité dans la Capitale-Nationale.
Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral du Québec
Quelle belle victoire citoyenne ! Le gros bon sens et la science auront finalement eu raison de l’entêtement partisan de la CAQ. Nous étudierons le projet de transports en commun du gouvernement.
Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire
Nous sommes très heureux de cette nouvelle et nous félicitons la CAQ d’avoir reculé sur le volet voiture. Cette proposition est désormais très similaire à celle du PQ en campagne. Nous allons donc collaborer à sa réalisation. Québec le mérite !
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois
La CAQ trahit la confiance des gens de Québec. François Legault choisit les chroniqueurs de Montréal plutôt que les électeurs de Québec. Élus sur des mensonges, combien de députés caquistes de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches vont maintenant quitter le caucus ?
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec
C’est non seulement une bonne décision, mais surtout une grande victoire pour la mobilisation de la population, des organismes, des expertes et de tous les membres de la société civile qui ont fait valoir à travers les années les impacts désastreux qu’aurait eus ce projet.
Coalition Non au troisième lien
Je salue le leadership de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, qui fera du troisième lien un axe de transport collectif. C’était la bonne décision à prendre à la lumière des analyses des experts.
Valérie Plante, mairesse de Montréal
Transports Québec...
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
ben il y a de quoi être en kâlisse de se faire promettre un tunnel et l'annuler par la suite alors que ça prend un pont pour pouvoir faire passer le train du CN...on perd des années précieuses...
C'est un peu fâchant de penser que c'est le traffic qui préoccupe le plus les électeurs...
et oui Radio X a une énorme influence sur les gens.....
Mais faut avouer que des années de gossages sur le dossier du 3 ième lien C'est un irritant certain...ça devient gossant de se faire niaiser...
Oui mais tu parlais de Marchand pas de la CAQ dans ton thread. Et aucune étude ne dit qu'il faut un 3ième lien. C'est juste pour faire plaisir aux gens de Lévis en bout de ligne. Tous les partis sont contre le 3ième lien sauf le PCQ. Et leur idée de pont n'est pas faisable à l'endroit où ils disent.
Un tunnel réservé au transport collectif, tranche le gouvern
J'ai hâte de voir la première pelleté de terre... le début d'une très longue saga....
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-04-18/abandon-du-troisieme-lien-autor...
Québec) Le projet de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis n’est plus. En raison d’une baisse de la circulation sur les ponts, mais aussi pour une question de coûts, le gouvernement Legault renonce à sa promesse électorale. Il préconise maintenant un tunnel réservé au transport collectif entre les deux rives.
Mis à jour le 18 avrilPartager
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE
La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, en fera l’annonce jeudi, tout en dévoilant les études attendues sur l’achalandage.Les conclusions sont claires : avec la pandémie et l’essor du télétravail, la circulation a diminué aux heures de pointe et les habitudes de déplacement ont changé. Dans ce contexte, il n’est tout simplement plus justifié d’ajouter un lien autoroutier, a expliqué le gouvernement mardi.
La Coalition avenir Québec (CAQ) abandonne ainsi sa promesse qu’elle défendait bec et ongles en campagne électorale. Bernard Drainville disait même que l’attente était devenue « infernale » sur les deux ponts. Le gouvernement justifiait également son troisième lien en disant que ces deux infrastructures étaient vieillissantes. Malgré l’absence d’études pour appuyer son projet de tunnel, le premier ministre François Legault disait que c’était « une évidence » qu’un troisième lien était nécessaire compte tenu du développement des deux villes et de l’achalandage routier dans la région.
Il soutenait que son projet coûterait un « maximum » de 6,5 milliards de dollars, mais il y a toujours eu bien des doutes en raison de l’augmentation du coût des projets d’infrastructures. La facture estimée pour reconstruire le pont de l’Île-aux-Tourtes, entre Senneville et Vaudreuil, vient d’exploser de 65 %. À Québec, on convient que les coûts anticipés d’un tunnel autoroutier ont contribué à l’abandon du projet.« De centre-ville à centre-ville »
Le projet de troisième lien autoroutier battait de l’aile depuis quelques semaines. Les propos des différents représentants du gouvernement laissaient croire à son abandon. C’est le 22 mars, au lendemain du budget, que François Legault a envoyé le signal d’un recul prochain. Ce projet de troisième lien, est-ce chose promise, chose due, au même titre que la baisse d’impôt ? lui a-t-on demandé lors d’un point de presse. « Écoutez, on va regarder l’étude d’achalandage, puis on va vous revenir avec des données. »Par la suite, le scénario qui a circulé au sujet de la construction de deux tunnels, l’un pour les automobiles et l’autre pour les autobus ou un métro-tramway, ouvrait la voie à un changement d’orientation.
La CAQ a ainsi l’intention de construire un seul tube sous le fleuve, réservé au transport collectif, « de centre-ville à centre-ville », a expliqué une source sûre mardi après-midi, alors que cette décision était d’abord rapportée par Le Journal de Québec. On ignore le mode retenu (autobus, tramway ou métro). Idem pour le coût.
Un tel projet a plus de chances d’obtenir un financement du gouvernement fédéral, une donnée importante dans ce dossier. Ottawa martèle depuis des mois qu’il ne donne plus d’argent pour de nouvelles autoroutes, mais que des fonds sont disponibles pour le développement du transport collectif.
Le gouvernement Legault a annoncé sa décision aux maires de Québec et de Lévis, Bruno Marchand et Gilles Lehouillier. Le premier l’aurait très bien accueillie, dit-on. Son opposition à un projet autoroutier qui augmenterait la circulation à proximité du centre-ville est connue. Il montrait récemment un penchant favorable à un tunnel réservé au transport collectif. À Lévis, on ne sautait pas de joie, résume-t-on au gouvernement, tout en disant que la réaction paraissait gérable. Les deux maires n’ont pas voulu faire de commentaires mardi.
Promis depuis des années
Le projet de troisième lien autoroutier était porté par la CAQ depuis près de 10 ans. François Legault avait promis une étude de faisabilité dès les élections de 2014. Il avait fait du projet une promesse ferme lors du scrutin suivant. Mais contrairement à son engagement de 2018, il n’a pas procédé à la mise en chantier dans son premier mandat. Lors des dernières élections, l’automne dernier, il assurait que les travaux allaient s’accélérer, tout en s’engageant à dévoiler des études en début d’année. Il faisait même miroiter un chantier plus imposant encore, avec des travaux pour réaménager les autoroutes Laurentienne et Dufferin-Montmorency.Il y a un an quasiment jour pour jour, le gouvernement Legault présentait la deuxième mouture de son projet, composée de deux tubes comptant quatre voies au total et au coût de 6,5 milliards. Des voies étaient réservées aux autobus aux heures de pointe seulement. Cette version du projet remplaçait la première dévoilée en mai 2021 : un seul tube composé de deux niveaux avec six voies au total – trois voies dans chaque direction. Pour construire cette infrastructure d’un diamètre de près de 20 mètres, il aurait fallu utiliser un énorme tunnelier, le plus gros jamais vu jusqu’ici sur la planète. L’aspect pharaonique de l’ouvrage avait valu bien des critiques au gouvernement.
Le débit de circulation a chuté de façon importante durant la pandémie et tarde à se rétablir sur le pont Pierre-Laporte. En 2022, le ministère des Transports a compté 107 000 véhicules en moyenne par jour qui ont traversé le pont. C’est 15 % de moins que le débit observé avant la pandémie. La circulation a ainsi reculé au niveau de 1996, soit il y a plus de 25 ans.
Après avoir chuté en 2020 et 2021, le débit de circulation du pont de Québec est revenu pour sa part au niveau prépandémique. Le lien n’accueille toutefois qu’une fraction de la circulation du pont Pierre-Laporte. En effet, les 31 000 véhicules l’empruntant en moyenne chaque jour ne représentent que le quart du débit de son voisin.RÉACTIONS
Ça fait cinq ans que la CAQ niaise les gens de Québec. Aujourd’hui, on voit ce que vaut réellement la parole de François Legault. Avec ce gouvernement caquiste, on a perdu cinq ans pour régler le problème de mobilité dans la Capitale-Nationale.
Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral du Québec
Quelle belle victoire citoyenne ! Le gros bon sens et la science auront finalement eu raison de l’entêtement partisan de la CAQ. Nous étudierons le projet de transports en commun du gouvernement.
Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire de Québec solidaire
Nous sommes très heureux de cette nouvelle et nous félicitons la CAQ d’avoir reculé sur le volet voiture. Cette proposition est désormais très similaire à celle du PQ en campagne. Nous allons donc collaborer à sa réalisation. Québec le mérite !
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois
La CAQ trahit la confiance des gens de Québec. François Legault choisit les chroniqueurs de Montréal plutôt que les électeurs de Québec. Élus sur des mensonges, combien de députés caquistes de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches vont maintenant quitter le caucus ?
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec
C’est non seulement une bonne décision, mais surtout une grande victoire pour la mobilisation de la population, des organismes, des expertes et de tous les membres de la société civile qui ont fait valoir à travers les années les impacts désastreux qu’aurait eus ce projet.
Coalition Non au troisième lien
Je salue le leadership de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, qui fera du troisième lien un axe de transport collectif. C’était la bonne décision à prendre à la lumière des analyses des experts.
Valérie Plante, mairesse de Montréal
Un tunnel? Impossible à cause du coût.
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction
ça va tellement bien dans le dossier du transport en commun à québec.... et nous aurons bientôt un Tramway à coût réduit construit par la ville de Québec....
https://www.journaldequebec.com/2023/11/06/sondage-de-mi-mandat--baisse-marquee-du-taux...
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction envers Marchand
Près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie
«On s’en va direct dans le mur, en grève générale illimitée», estime Alexandre Dubé
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Quebec
STÉPHANIE MARTIN
Lundi, 6 novembre 2023 00:00MISE À JOUR Lundi, 6 novembre 2023 00:00
En pleine crise autour du projet de tramway porté par le maire de Québec et dans un contexte économique difficile, la cote de popularité de Bruno Marchand a chuté et près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie.
• À lire aussi: Mi-mandat: des dossiers chauds pour le maire de Québec
Des voyants rouges s’allument sur le tableau de bord de M. Marchand. Il y a à peine un an, il faisait le plein d’appuis, à un niveau comparable à celui de son prédécesseur, Régis Labeaume, alors que 67% des citoyens se disaient satisfaits de son travail.
Ce chiffre a plongé à 47%, selon un nouveau sondage Léger-Le Journal. «C’est une baisse assez importante depuis l’an passé», signale Cyntia Darisse, vice-présidente Québec chez Léger.Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :
M. Marchand rallie maintenant 47% d’insatisfaits. Le niveau de confiance a aussi dégringolé, passant de 69% à 45%.
Pour couronner le tout, près d’un citoyen sur deux veut du changement à la mairie (48%), contre 29% qui souhaitent que M. Marchand reste en place.
«Morosité»
Ces résultats sont liés au «contexte de morosité», selon Christian Bourque, vice-président chez Léger, et s’expriment particulièrement chez les 35-54 ans, notamment les hommes, un groupe plus enclin à être «en colère», notamment en raison de la vie qui coûte cher.Mais le projet de tramway, que porte le maire, est «indissociable» de ces résultats, analyse M. Bourque.
«Il y a cette perception que le porteur de ballon du grand projet du tramway, c’est le maire. Et si on n’est pas content, on blâme le maire.»
Le sondage a été réalisé du 19 au 26 octobre, soit avant les dernières révélations sur l’explosion des coûts du tramway et le plan B à 8,4 G$ proposé par Bruno Marchand, mais alors que le mégaprojet était déjà malmené dans l’opinion publique.
L’appui au tramway est d’ailleurs le même que celui mesuré dans un sondage Léger commandé récemment par la Ville de Québec, soit de 36%.
Pas des intentions de vote
Le sondeur avise qu’il ne faut pas conclure qu’une volonté de changement se traduira en intentions de vote. À mi-mandat, c’est trop tôt pour déterminer où ira le choix des électeurs, dit Léger.Le sondage démontre d’ailleurs que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, ne réussit pas à tirer son épingle du jeu ni à tabler sur les insuccès du maire. À peine 27% sont satisfaits de son travail et 48% en sont insatisfaits. Le quart des répondants ont refusé de répondre ou ont dit ne pas savoir.
Dossiers prioritaires
Pour la première fois, les trois dossiers prioritaires pour les citoyens sont tous liés à l’économie: le logement, les finances de la Ville et les taxes, indique Christian Bourque. En revanche, «même si on parle juste de ça», le transport collectif ne se retrouve pas dans le peloton de tête.D’autre part, les gens de Québec sont généralement fiers de leur ville, surtout les plus âgés.
Cette fierté fléchit chez la tranche des 35-54 ans, qui sont aussi moins nombreux à trouver que les choses vont bien. «Il y a quelque chose à Québec avec les 35-54 ans, qui sont plus moroses, plus pessimistes», souligne M. Bourque.
MÉTHODOLOGIESondage web réalisé par Léger auprès de 500 répondants de Québec du 19 au 26 octobre 2023. Il a une marge d’erreur de 4,4 % 19 fois sur 20.
Vous aimeriez vous aussi répondre à des sondages? Inscrivez-vous à LEO, le panel de Léger : https://bit.ly/3raMw62[/b]
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
Et il faudrait que tu te décides. Tu dis souvent ''les crisses de chars'' et là, tu veux un 3ième lien pour encourager plus de chars. T'es dur à suivre là-dessus.
pont de Québec...
Un tunnel? Impossible à cause du coût.
J'ai comme l'impression que le Pont de Québec va s'inviter dans le fond du fleuve avant le début des travaux... ça gosse tellement ce dossier là....
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2022907/entretien-ponts-ministere-transports-amp
Le ministère des Transports néglige l’entretien de ses ponts, constate l’AMP
Le plus important donneur d’ouvrage au Québec, le ministère des Transports, est de nouveau montré du doigt pour sa gestion des contrats publics.
Photo: Radio-Canada / Ivanoh Demers
Travaux de rénovations, réfections, autour du Tunnel Louis Hippolyte Lafontaine .
Photo prise vers le sud à partir de rue Souligny, à Montréal, Québec.
Le 31 octobre 2023 2023/10/31
Sur la photo: (Gauche à droite) AUTOROUTE 25 SUD. Travailleurs, construction, réfection, rénovation, travaux majeurs autour du Tunnel
2:35
Le Téléjournal Québec
Le ministère des Transports néglige l’entretien de ses ponts, constate l’AMP
Considérant que la majorité des infrastructures de transport au Québec ont été construites entre les années 1960 et 1980, bon nombre d’entre elles ont atteint leur fin de vie utile ou vont l’atteindre au cours des prochaines années, écrit l'AMP dans son rapport.
PHOTO : IVANOH DEMERS
Marie-Pier Bouchard (Consulter le profil)
Marie-Pier Bouchard
Daniel Boily (Consulter le profil)
Daniel Boily
Publié le 1 novembre à 4 h 00 HNE
Manque de rigueur et de compétence, manque de concertation entre les équipes, prise de risques importante. L’Autorité des marchés publics (AMP) cible des lacunes importantes dans la gestion des contrats au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) qui coûtent cher aux contribuables et qui peuvent avoir des répercussions sur la sécurité.
Trois ans après avoir été mandatée par Québec pour mener une enquête sur l’octroi des contrats par le ministère, l’AMP constate des problèmes semblables à ceux relevés par le vérificateur général du Québec (VGQ) au cours des dernières années.
Après plus de 200 rencontres et l’analyse de plus de 2500 contrats, l’AMP a publié mercredi un rapport de 135 pages dans lequel elle constate notamment des déficiences liées à l’inspection des ponts.
Les travaux de l’AMP, au cours des dernières années, ont démontré que les programmes d’inspection ne permettent pas de déceler des problèmes majeurs et ceux-ci ne sont finalement constatés que lors d’événements fortuits.
Le fait d'accorder insuffisamment d'importance aux activités de prévention sur les ouvrages d'art peut contribuer à la détérioration accélérée [...] ce qui peut mener à la réduction de leur durée de vie utile et à l'augmentation des coûts liés à leur maintien.
Une citation deExtrait du rapport de l'Autorité des marchés publics
Une douzaine de pages du rapport sont consacrées à la gestion et à l’entretien du pont Pierre-Laporte, lien principal entre Québec et Lévis. Les enquêteurs se sont entre autres intéressés aux contrats touchant les suspentes, ces câbles d’acier verticaux reliant les deux immenses câbles porteurs au tablier du pont.
La structure, les câbles et le tablier du pont Pierre-Laporte.
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Chaque jour, quelque 125 000 automobilistes passent sur le pont Pierre-Laporte, qui a 53 ans ce mois-ci.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LAVOIE
Ils confirment ainsi une série de révélations faites au cours des derniers mois par l’émission Enquête, qui dévoilait notamment en juin 2022 que des ingénieurs du ministère martelaient depuis 2016 l’urgence de prévoir le remplacement complet des suspentes afin d’éviter des travaux d’urgence.
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Enquête a révélé l’existence d’un rapport alarmant signé par deux ingénieurs du ministère et a mis en lumière le témoignage d’un lanceur d’alerte dénonçant le manque de planification du ministère pour l’entretien et les réparations du pont.
L’AMP souligne que le contrat de 8 millions de dollars accordé à l'entrepreneur Pomerleau pour la consolidation de suspentes, quelques semaines après la diffusion du reportage, n’aurait pas dû être un contrat de gré à gré, puisque ces travaux ne relèvent pas d’une situation imprévisible.
La preuve recueillie démontre que le contrat d'urgence a été planifié sur une période de sept mois et que les travaux étaient donc objectivement prévisibles.
Une structure d'acier attachée sur la structure d'un pont.
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La consolidation des suspentes est une solution temporaire qui consiste à installer des éléments d'acier pour soulager la partie la plus endommagée des câbles. Cette structure reste en place jusqu'au remplacement de la suspente.
PHOTO : SOURCE CONFIDENTIELLE
Dans son rapport, l’AMP fait valoir que dès juillet 2021, la direction générale des structures du ministère des Transports a fait connaître à la direction territoriale de Chaudière-Appalaches, qui était alors responsable de l’entretien du pont Pierre-Laporte, ses préoccupations au sujet du système de suspension du pont.
Christian Mercier répond aux questions de la journaliste Marie-Pier Bouchard.
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Pendant de nombreuses années, l'ingénieur Christian Mercier a été coordonnateur des structures majeures à la direction territoriale de Chaudière-Appalaches pour le ministère des Transports et de la Mobilité durable. Il dirigeait l'équipe qui était responsable de la gestion et des inspections du pont Pierre-Laporte.
PHOTO : RADIO-CANADA
Quelques mois plus tard, en novembre 2021, par l’entremise de son sous-traitant pour le contrat d’inspection du pont, l’équipe de Chaudière-Appalaches du ministère a fait appel à un expert américain pour mener des tests supplémentaires sur les suspentes.
L’AMP souligne dans son rapport que cette modification à un contrat existant contrevient aux règles puisque le mandat donné à l’expert américain n’a pas de lien avec le mandat initial du contrat.
Les enquêteurs mentionnent que cette modification a entraîné une dépense supplémentaire de 1,8 million de dollars, soit presque le double du montant initial du contrat conclu à 2,2 millions de dollars.
Une suspente du pont Pierre-Laporte.
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Le pont Pierre-Laporte compte 160 suspentes composées de deux câbles d'acier chacune.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LAVOIE
Le ministère doit être prudent lorsqu'il modifie un contrat et s'assurer que la modification est accessoire. Dans le cas présent, il n'a pas profité des bénéfices d'un appel à la concurrence, en plus de contrevenir au cadre normatif.
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L’AMP mentionne que le manque de concertation entre les deux équipes du ministère, la direction générale des structures et la direction régionale de Chaudière-Appalaches a entraîné une gestion d’entretien du pont réactive plutôt que préventive. La gestion du pont a depuis été confiée à une autre équipe au sein du ministère.
Des choix qui s’éloignent de la bonne gestion contractuelle
Les enquêteurs de l’AMP ajoutent que l’arrêt des travaux pour soulager les suspentes en septembre 2022, révélé également par Enquête, a généré une autre dépense additionnelle de 2,8 millions de dollars, d’après les constats de l’Autorité des marchés publics.
Les enquêteurs concluent qu'il n'était pas justifié pour le ministère de recourir à ce régime d'exception [contrat de gré à gré].
Le ministère a fait des choix qui s'éloignent de la bonne gestion contractuelle. Le cadre normatif est clair quant à l'obligation de solliciter la concurrence et le ministère avait la latitude nécessaire pour le faire dans le cadre de ces travaux.
L'attribution de contrats en urgence ne peut servir à pallier un manque de planification des travaux.
Une citation deExtrait du rapport de l'Autorité des marchés publics
Un bateau passe sur le fleuve sous le pont Pierre-Laporte, lien principal entre Québec et Lévis.
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D'immenses plateformes de travail ont été installées en 2020 pour permettre la réalisation de travaux sur la structure métallique du pont Pierre-Laporte qui se trouve sous le tablier du lien principal entre Québec et Lévis.
PHOTO : RADIO-CANADA
Quant à l’exposition de travailleurs au plomb sans protection dévoilée aussi par Enquête il y a quelques mois, l’AMP a constaté que le ministère a omis de réaliser une évaluation préalable des besoins adéquate et rigoureuse relativement à la présence de plomb dans la peinture qui recouvre le pont.
Le pont Pierre-Laporte est une infrastructure importante non seulement pour la région de Québec, mais aussi pour l’ensemble de la province. Il s’agit du seul lien permettant aux camions lourds de traverser le fleuve à l’est de Trois-Rivières. Une fermeture du pont les forcerait à faire un détour de près de 300 kilomètres.
Les ponts de Québec et Pierre-Laporte photographiés du haut des airs à l’été 2021.
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Le pont de Québec, deuxième lien entre Québec et Lévis, ne permet pas la circulation de camions lourds. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANDRÉ BOIVIN
Ces constats de l’AMP surviennent au moment où des réparations majeures sont en cours sur les deux seuls ponts de la région de Québec afin d’assurer leur pérennité. Sans compter que la pertinence d’un troisième lien alimente les débats depuis déjà plusieurs mois, voire des années.
Ce n'est pas la première fois que le ministère des Transports se fait taper sur les doigts par l'AMP dans le dossier du pont Pierre-Laporte.
Travaux en urgence et fermeture de voies
Autre pont, constat similaire, dans la région de Montréal cette fois, où la dégradation des câbles porteurs du pont Papineau-Leblanc donne des sueurs froides aux ingénieurs depuis l’an dernier.
L'absence d'évaluation des haubans depuis 1969 est un fait inquiétant, estiment les enquêteurs de l’AMP. Le ministère ne s'est pas chargé convenablement de l'entretien du pont en n'ayant jamais effectué d'analyse sur les câbles porteurs au cours de leur durée de vie utile estimée et en ne faisant reposer son analyse que sur les inspections visuelles effectuées dans le cadre du programme d'inspections annuelles et générales.
Une situation qui a forcé l'exécution de travaux en urgence et la fermeture des voies de circulation centrales à plusieurs reprises depuis l'an dernier.
L’équipe d’enquêteurs estime que les contrats attribués de gré à gré en raison d'une situation d'urgence l'ont été en raison de lacunes lors de l'analyse, l'inspection et la réalisation des travaux d'entretien nécessaires.
Une série de recommandations visent notamment à ce que le ministère assure la pérennité des infrastructures majeures.
Ironie du sort, le pont Papineau-Leblanc se trouve à deux pas du viaduc de la Concorde, à Laval, dont l’effondrement, en septembre 2006, a mené au déclenchement d’une commission d’enquête dirigée par l'ex-premier ministre Pierre-Marc Johnson.
Plusieurs véhicules, dont une camionnette bleue, sous les décombres du viaduc de la Concorde.
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Le viaduc de la Concorde s'est effondré en septembre 2006. (Photo d'archives)
PHOTO : RADIO-CANADA
Manque de rigueur dans l’estimation des besoins
Dans leur rapport, les enquêteurs de l’AMP se sont également intéressés à la vétusté des ouvrages du ministère des Transports et à leur entretien.
Il faut dire que le réseau routier est de loin le parc d’infrastructures qui affiche le déficit de maintien des actifs le plus élevé au Québec, à plus de 20 milliards de dollars, bien au-delà de celui des écoles et des hôpitaux. Des investissements colossaux sont prévus au cours des prochaines années.
L’AMP souligne le fait que la majorité des infrastructures ayant été construites entre les années 1960 et 1980, bon nombre d’entre elles ont atteint leur fin de vie utile ou vont l’atteindre au cours des prochaines années. La durée de vie d’une infrastructure varie, en général, de 25 à 75 ans.
En mars 2023, par exemple, le ministère des Transports dévoilait que les travaux de réfection majeure du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine allaient coûter 1 milliard de dollars supplémentaires et durer au moins 18 mois de plus.
Des véhicules arrêtés à l'entrée d'un tunnel en rénovation.
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Travaux de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Une fois le contrat octroyé au consortium en 2020, l'état de dégradation du tunnel s’est avéré plus avancé que prévu, tandis que la solution technique proposée pour la protection contre les incendies n'avait pas la durabilité requise.
Or, selon l’AMP, une meilleure identification des besoins aurait permis une meilleure planification des travaux, des économies considérables et une meilleure gestion des fonds publics.
Une des 16 recommandations de l’AMP vise à mettre en place des processus et mécanismes lui permettant de s’assurer que les travaux préparatoires à l’élaboration d’un appel d’offres public ou d’un contrat, soit l’analyse des marchés, l’évaluation des besoins et l’estimation des coûts, sont effectués de façon rigoureuse et adéquate et qu’ils sont dûment documentés.
Quand le mortier n'est pas bien préparé
Dans le cadre de son examen de la gestion contractuelle, l'AMP a visité plusieurs chantiers qui ont révélé des problématiques en lien avec les processus d'exécution de contrats publics, tant pour les contrats de construction que pour les contrats de surveillance.
Les enquêteurs citent en exemple des travaux au pont de l'Île-aux-Tourtes dans l’ouest de Montréal où, dès décembre 2020, pendant les travaux de maintien du pont, le laboratoire mandaté par le ministère pour l'assurance qualité a noté dans les journaux d'activité du chantier, à plus de 35 reprises, que l'entrepreneur en construction ne respectait pas les recommandations du fabricant pour la préparation du mortier.
Le pont, en hiver.
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Le pont de l'Île-aux-Tourtes, qui relie l'ouest de l'île de Montréal à Vaudreuil-Soulanges, en Montérégie, sera démoli et reconstruit au nord de celui-ci.
PHOTO : MTQ
Personne n’a véritablement pris connaissance des journaux d’activité du chantier qui relevaient pourtant des problématiques au regard de la préparation du mortier avant la fin mars 2021 alors que le mortier se délaminait. Ces rapports étant pourtant transmis autant à la firme externe qui surveillait le chantier qu’au ministère.
Les enquêteurs ont également relevé qu’avant, durant et après le retrait du mortier en avril 2021, rien au dossier n'indique que le ministère a questionné la firme externe chargée de la conception sur son choix de méthode, ou les représentants du fabricant quant à l'application des garanties.
Plusieurs intervenants sur ce chantier ont manqué à leur devoir dans une situation où la concertation était de mise, concluent-ils.
L’AMP - le bébé de la commission Charbonneau
L'Autorité des marchés publics (AMP) est un organisme gouvernemental neutre et indépendant qui a comme principal rôle la surveillance des marchés publics et l'application des lois et des règlements encadrant les contrats publics au Québec.
L’AMP a pris son envol en 2019 à la suite des travaux de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction.
La toute première recommandation de la Commission visait à doter le Québec d'une Autorité des marchés publics afin d’assurer l'intégrité des contrats publics.
En 2019, l’AMP s’est vu confier l’examen de la gestion contractuelle au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Pour mener à terme son mandat, une dizaine d’enquêteurs ont épluché plus de 2500 contrats, rencontré des centaines de personnes et vérifié les antécédents de 1800 fournisseurs.
Pas d’Agence recommandée
Dans leur rapport, les enquêteurs de l’AMP ne se prononcent pas sur la pertinence de créer une nouvelle agence pour gérer de manière indépendante les grands projets d'infrastructure routière et de transport en commun de la province.
Cette idée, qui n'est pas nouvelle, circule depuis quelques semaines, inspirée par le projet de loi mammouth en santé qui vise notamment la création de Santé Québec.
La création d’une telle agence était la principale recommandation formulée à la suite de la commission Johnson sur l’effondrement du viaduc de la Concorde. La ministre des Transports de l’époque, Julie Boulet, s’était alors engagée à le faire, ce qui ne s'est jamais concrétisé.
Le Parti québécois avait pour sa part déposé un projet de loi lorsqu’il était au pouvoir, en 2013, afin de créer une agence pour assurer l’entretien et la gestion du réseau routier, tout en limitant l’influence du politique dans ce domaine.
L’AMP suggère plutôt au ministère d’élaborer d’ici six mois un plan d'action et de soumettre un état d'avancement du plan au sous-ministre à chaque trimestre avec des explications sur les écarts ou retards constatés.
En juin 2020, le VGQ concluait notamment dans un rapport de suivi que le ministère peine à embaucher le nombre d’ingénieurs et de techniciens des travaux publics prévus dans son plan de renforcement de l’expertise. De plus, la justesse de ses estimations des coûts des travaux demeure à bonifier afin qu’il soit en mesure de mieux apprécier les prix soumis par les firmes.
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction
ça va tellement bien dans le dossier du transport en commun à québec.... et nous aurons bientôt un Tramway à coût réduit construit par la ville de Québec....
https://www.journaldequebec.com/2023/11/06/sondage-de-mi-mandat--baisse-marquee-du-taux...
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction envers Marchand
Près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie
«On s’en va direct dans le mur, en grève générale illimitée», estime Alexandre Dubé
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PARTAGE
Quebec
STÉPHANIE MARTIN
Lundi, 6 novembre 2023 00:00MISE À JOUR Lundi, 6 novembre 2023 00:00
En pleine crise autour du projet de tramway porté par le maire de Québec et dans un contexte économique difficile, la cote de popularité de Bruno Marchand a chuté et près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie.
• À lire aussi: Mi-mandat: des dossiers chauds pour le maire de Québec
Des voyants rouges s’allument sur le tableau de bord de M. Marchand. Il y a à peine un an, il faisait le plein d’appuis, à un niveau comparable à celui de son prédécesseur, Régis Labeaume, alors que 67% des citoyens se disaient satisfaits de son travail.
Ce chiffre a plongé à 47%, selon un nouveau sondage Léger-Le Journal. «C’est une baisse assez importante depuis l’an passé», signale Cyntia Darisse, vice-présidente Québec chez Léger.Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :
M. Marchand rallie maintenant 47% d’insatisfaits. Le niveau de confiance a aussi dégringolé, passant de 69% à 45%.
Pour couronner le tout, près d’un citoyen sur deux veut du changement à la mairie (48%), contre 29% qui souhaitent que M. Marchand reste en place.
«Morosité»
Ces résultats sont liés au «contexte de morosité», selon Christian Bourque, vice-président chez Léger, et s’expriment particulièrement chez les 35-54 ans, notamment les hommes, un groupe plus enclin à être «en colère», notamment en raison de la vie qui coûte cher.Mais le projet de tramway, que porte le maire, est «indissociable» de ces résultats, analyse M. Bourque.
«Il y a cette perception que le porteur de ballon du grand projet du tramway, c’est le maire. Et si on n’est pas content, on blâme le maire.»
Le sondage a été réalisé du 19 au 26 octobre, soit avant les dernières révélations sur l’explosion des coûts du tramway et le plan B à 8,4 G$ proposé par Bruno Marchand, mais alors que le mégaprojet était déjà malmené dans l’opinion publique.
L’appui au tramway est d’ailleurs le même que celui mesuré dans un sondage Léger commandé récemment par la Ville de Québec, soit de 36%.
Pas des intentions de vote
Le sondeur avise qu’il ne faut pas conclure qu’une volonté de changement se traduira en intentions de vote. À mi-mandat, c’est trop tôt pour déterminer où ira le choix des électeurs, dit Léger.Le sondage démontre d’ailleurs que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, ne réussit pas à tirer son épingle du jeu ni à tabler sur les insuccès du maire. À peine 27% sont satisfaits de son travail et 48% en sont insatisfaits. Le quart des répondants ont refusé de répondre ou ont dit ne pas savoir.
Dossiers prioritaires
Pour la première fois, les trois dossiers prioritaires pour les citoyens sont tous liés à l’économie: le logement, les finances de la Ville et les taxes, indique Christian Bourque. En revanche, «même si on parle juste de ça», le transport collectif ne se retrouve pas dans le peloton de tête.D’autre part, les gens de Québec sont généralement fiers de leur ville, surtout les plus âgés.
Cette fierté fléchit chez la tranche des 35-54 ans, qui sont aussi moins nombreux à trouver que les choses vont bien. «Il y a quelque chose à Québec avec les 35-54 ans, qui sont plus moroses, plus pessimistes», souligne M. Bourque.
MÉTHODOLOGIESondage web réalisé par Léger auprès de 500 répondants de Québec du 19 au 26 octobre 2023. Il a une marge d’erreur de 4,4 % 19 fois sur 20.
Vous aimeriez vous aussi répondre à des sondages? Inscrivez-vous à LEO, le panel de Léger : https://bit.ly/3raMw62[/b]
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
Et il faudrait que tu te décides. Tu dis souvent ''les crisses de chars'' et là, tu veux un 3ième lien pour encourager plus de chars. T'es dur à suivre là-dessus.
____________________
Pour éviter les courbettes mentales, je ne le suis plus !
R2 est un pot-pourri d'articles invasives.
pont de Québec...
Un tunnel? Impossible à cause du coût.
J'ai comme l'impression que le Pont de Québec va s'inviter dans le fond du fleuve avant le début des travaux... ça gosse tellement ce dossier là....
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2022907/entretien-ponts-ministere-transports-ampLe ministère des Transports néglige l’entretien de ses ponts, constate l’AMP
Le plus important donneur d’ouvrage au Québec, le ministère des Transports, est de nouveau montré du doigt pour sa gestion des contrats publics.
Photo: Radio-Canada / Ivanoh Demers
Travaux de rénovations, réfections, autour du Tunnel Louis Hippolyte Lafontaine .Photo prise vers le sud à partir de rue Souligny, à Montréal, Québec.
Le 31 octobre 2023 2023/10/31
Sur la photo: (Gauche à droite) AUTOROUTE 25 SUD. Travailleurs, construction, réfection, rénovation, travaux majeurs autour du Tunnel
2:35Le Téléjournal Québec
Le ministère des Transports néglige l’entretien de ses ponts, constate l’AMPConsidérant que la majorité des infrastructures de transport au Québec ont été construites entre les années 1960 et 1980, bon nombre d’entre elles ont atteint leur fin de vie utile ou vont l’atteindre au cours des prochaines années, écrit l'AMP dans son rapport.
PHOTO : IVANOH DEMERS
Marie-Pier Bouchard (Consulter le profil)
Marie-Pier Bouchard
Daniel Boily (Consulter le profil)
Daniel Boily
Publié le 1 novembre à 4 h 00 HNE
Manque de rigueur et de compétence, manque de concertation entre les équipes, prise de risques importante. L’Autorité des marchés publics (AMP) cible des lacunes importantes dans la gestion des contrats au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) qui coûtent cher aux contribuables et qui peuvent avoir des répercussions sur la sécurité.Trois ans après avoir été mandatée par Québec pour mener une enquête sur l’octroi des contrats par le ministère, l’AMP constate des problèmes semblables à ceux relevés par le vérificateur général du Québec (VGQ) au cours des dernières années.
Après plus de 200 rencontres et l’analyse de plus de 2500 contrats, l’AMP a publié mercredi un rapport de 135 pages dans lequel elle constate notamment des déficiences liées à l’inspection des ponts.
Les travaux de l’AMP, au cours des dernières années, ont démontré que les programmes d’inspection ne permettent pas de déceler des problèmes majeurs et ceux-ci ne sont finalement constatés que lors d’événements fortuits.
Le fait d'accorder insuffisamment d'importance aux activités de prévention sur les ouvrages d'art peut contribuer à la détérioration accélérée [...] ce qui peut mener à la réduction de leur durée de vie utile et à l'augmentation des coûts liés à leur maintien.
Une citation deExtrait du rapport de l'Autorité des marchés publics
Une douzaine de pages du rapport sont consacrées à la gestion et à l’entretien du pont Pierre-Laporte, lien principal entre Québec et Lévis. Les enquêteurs se sont entre autres intéressés aux contrats touchant les suspentes, ces câbles d’acier verticaux reliant les deux immenses câbles porteurs au tablier du pont.La structure, les câbles et le tablier du pont Pierre-Laporte.
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Chaque jour, quelque 125 000 automobilistes passent sur le pont Pierre-Laporte, qui a 53 ans ce mois-ci.PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LAVOIE
Ils confirment ainsi une série de révélations faites au cours des derniers mois par l’émission Enquête, qui dévoilait notamment en juin 2022 que des ingénieurs du ministère martelaient depuis 2016 l’urgence de prévoir le remplacement complet des suspentes afin d’éviter des travaux d’urgence.
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Enquête a révélé l’existence d’un rapport alarmant signé par deux ingénieurs du ministère et a mis en lumière le témoignage d’un lanceur d’alerte dénonçant le manque de planification du ministère pour l’entretien et les réparations du pont.
L’AMP souligne que le contrat de 8 millions de dollars accordé à l'entrepreneur Pomerleau pour la consolidation de suspentes, quelques semaines après la diffusion du reportage, n’aurait pas dû être un contrat de gré à gré, puisque ces travaux ne relèvent pas d’une situation imprévisible.
La preuve recueillie démontre que le contrat d'urgence a été planifié sur une période de sept mois et que les travaux étaient donc objectivement prévisibles.
Une structure d'acier attachée sur la structure d'un pont.
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La consolidation des suspentes est une solution temporaire qui consiste à installer des éléments d'acier pour soulager la partie la plus endommagée des câbles. Cette structure reste en place jusqu'au remplacement de la suspente.PHOTO : SOURCE CONFIDENTIELLE
Dans son rapport, l’AMP fait valoir que dès juillet 2021, la direction générale des structures du ministère des Transports a fait connaître à la direction territoriale de Chaudière-Appalaches, qui était alors responsable de l’entretien du pont Pierre-Laporte, ses préoccupations au sujet du système de suspension du pont.
Christian Mercier répond aux questions de la journaliste Marie-Pier Bouchard.
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Pendant de nombreuses années, l'ingénieur Christian Mercier a été coordonnateur des structures majeures à la direction territoriale de Chaudière-Appalaches pour le ministère des Transports et de la Mobilité durable. Il dirigeait l'équipe qui était responsable de la gestion et des inspections du pont Pierre-Laporte.PHOTO : RADIO-CANADA
Quelques mois plus tard, en novembre 2021, par l’entremise de son sous-traitant pour le contrat d’inspection du pont, l’équipe de Chaudière-Appalaches du ministère a fait appel à un expert américain pour mener des tests supplémentaires sur les suspentes.
L’AMP souligne dans son rapport que cette modification à un contrat existant contrevient aux règles puisque le mandat donné à l’expert américain n’a pas de lien avec le mandat initial du contrat.
Les enquêteurs mentionnent que cette modification a entraîné une dépense supplémentaire de 1,8 million de dollars, soit presque le double du montant initial du contrat conclu à 2,2 millions de dollars.
Une suspente du pont Pierre-Laporte.
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Le pont Pierre-Laporte compte 160 suspentes composées de deux câbles d'acier chacune.PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LAVOIE
Le ministère doit être prudent lorsqu'il modifie un contrat et s'assurer que la modification est accessoire. Dans le cas présent, il n'a pas profité des bénéfices d'un appel à la concurrence, en plus de contrevenir au cadre normatif.
PUBLICITÉ
L’AMP mentionne que le manque de concertation entre les deux équipes du ministère, la direction générale des structures et la direction régionale de Chaudière-Appalaches a entraîné une gestion d’entretien du pont réactive plutôt que préventive. La gestion du pont a depuis été confiée à une autre équipe au sein du ministère.
Des choix qui s’éloignent de la bonne gestion contractuelle
Les enquêteurs de l’AMP ajoutent que l’arrêt des travaux pour soulager les suspentes en septembre 2022, révélé également par Enquête, a généré une autre dépense additionnelle de 2,8 millions de dollars, d’après les constats de l’Autorité des marchés publics.Les enquêteurs concluent qu'il n'était pas justifié pour le ministère de recourir à ce régime d'exception [contrat de gré à gré].
Le ministère a fait des choix qui s'éloignent de la bonne gestion contractuelle. Le cadre normatif est clair quant à l'obligation de solliciter la concurrence et le ministère avait la latitude nécessaire pour le faire dans le cadre de ces travaux.
L'attribution de contrats en urgence ne peut servir à pallier un manque de planification des travaux.
Une citation deExtrait du rapport de l'Autorité des marchés publics
Un bateau passe sur le fleuve sous le pont Pierre-Laporte, lien principal entre Québec et Lévis.
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D'immenses plateformes de travail ont été installées en 2020 pour permettre la réalisation de travaux sur la structure métallique du pont Pierre-Laporte qui se trouve sous le tablier du lien principal entre Québec et Lévis.PHOTO : RADIO-CANADA
Quant à l’exposition de travailleurs au plomb sans protection dévoilée aussi par Enquête il y a quelques mois, l’AMP a constaté que le ministère a omis de réaliser une évaluation préalable des besoins adéquate et rigoureuse relativement à la présence de plomb dans la peinture qui recouvre le pont.
Le pont Pierre-Laporte est une infrastructure importante non seulement pour la région de Québec, mais aussi pour l’ensemble de la province. Il s’agit du seul lien permettant aux camions lourds de traverser le fleuve à l’est de Trois-Rivières. Une fermeture du pont les forcerait à faire un détour de près de 300 kilomètres.
Les ponts de Québec et Pierre-Laporte photographiés du haut des airs à l’été 2021.
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Le pont de Québec, deuxième lien entre Québec et Lévis, ne permet pas la circulation de camions lourds. (Photo d’archives)PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANDRÉ BOIVIN
Ces constats de l’AMP surviennent au moment où des réparations majeures sont en cours sur les deux seuls ponts de la région de Québec afin d’assurer leur pérennité. Sans compter que la pertinence d’un troisième lien alimente les débats depuis déjà plusieurs mois, voire des années.
Ce n'est pas la première fois que le ministère des Transports se fait taper sur les doigts par l'AMP dans le dossier du pont Pierre-Laporte.
Travaux en urgence et fermeture de voies
Autre pont, constat similaire, dans la région de Montréal cette fois, où la dégradation des câbles porteurs du pont Papineau-Leblanc donne des sueurs froides aux ingénieurs depuis l’an dernier.L'absence d'évaluation des haubans depuis 1969 est un fait inquiétant, estiment les enquêteurs de l’AMP. Le ministère ne s'est pas chargé convenablement de l'entretien du pont en n'ayant jamais effectué d'analyse sur les câbles porteurs au cours de leur durée de vie utile estimée et en ne faisant reposer son analyse que sur les inspections visuelles effectuées dans le cadre du programme d'inspections annuelles et générales.
Une situation qui a forcé l'exécution de travaux en urgence et la fermeture des voies de circulation centrales à plusieurs reprises depuis l'an dernier.
L’équipe d’enquêteurs estime que les contrats attribués de gré à gré en raison d'une situation d'urgence l'ont été en raison de lacunes lors de l'analyse, l'inspection et la réalisation des travaux d'entretien nécessaires.
Une série de recommandations visent notamment à ce que le ministère assure la pérennité des infrastructures majeures.
Ironie du sort, le pont Papineau-Leblanc se trouve à deux pas du viaduc de la Concorde, à Laval, dont l’effondrement, en septembre 2006, a mené au déclenchement d’une commission d’enquête dirigée par l'ex-premier ministre Pierre-Marc Johnson.
Plusieurs véhicules, dont une camionnette bleue, sous les décombres du viaduc de la Concorde.
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Le viaduc de la Concorde s'est effondré en septembre 2006. (Photo d'archives)PHOTO : RADIO-CANADA
Manque de rigueur dans l’estimation des besoins
Dans leur rapport, les enquêteurs de l’AMP se sont également intéressés à la vétusté des ouvrages du ministère des Transports et à leur entretien.Il faut dire que le réseau routier est de loin le parc d’infrastructures qui affiche le déficit de maintien des actifs le plus élevé au Québec, à plus de 20 milliards de dollars, bien au-delà de celui des écoles et des hôpitaux. Des investissements colossaux sont prévus au cours des prochaines années.
L’AMP souligne le fait que la majorité des infrastructures ayant été construites entre les années 1960 et 1980, bon nombre d’entre elles ont atteint leur fin de vie utile ou vont l’atteindre au cours des prochaines années. La durée de vie d’une infrastructure varie, en général, de 25 à 75 ans.
En mars 2023, par exemple, le ministère des Transports dévoilait que les travaux de réfection majeure du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine allaient coûter 1 milliard de dollars supplémentaires et durer au moins 18 mois de plus.
Des véhicules arrêtés à l'entrée d'un tunnel en rénovation.
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Travaux de réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, à Montréal.PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Une fois le contrat octroyé au consortium en 2020, l'état de dégradation du tunnel s’est avéré plus avancé que prévu, tandis que la solution technique proposée pour la protection contre les incendies n'avait pas la durabilité requise.
Or, selon l’AMP, une meilleure identification des besoins aurait permis une meilleure planification des travaux, des économies considérables et une meilleure gestion des fonds publics.
Une des 16 recommandations de l’AMP vise à mettre en place des processus et mécanismes lui permettant de s’assurer que les travaux préparatoires à l’élaboration d’un appel d’offres public ou d’un contrat, soit l’analyse des marchés, l’évaluation des besoins et l’estimation des coûts, sont effectués de façon rigoureuse et adéquate et qu’ils sont dûment documentés.
Quand le mortier n'est pas bien préparé
Dans le cadre de son examen de la gestion contractuelle, l'AMP a visité plusieurs chantiers qui ont révélé des problématiques en lien avec les processus d'exécution de contrats publics, tant pour les contrats de construction que pour les contrats de surveillance.Les enquêteurs citent en exemple des travaux au pont de l'Île-aux-Tourtes dans l’ouest de Montréal où, dès décembre 2020, pendant les travaux de maintien du pont, le laboratoire mandaté par le ministère pour l'assurance qualité a noté dans les journaux d'activité du chantier, à plus de 35 reprises, que l'entrepreneur en construction ne respectait pas les recommandations du fabricant pour la préparation du mortier.
Le pont, en hiver.
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Le pont de l'Île-aux-Tourtes, qui relie l'ouest de l'île de Montréal à Vaudreuil-Soulanges, en Montérégie, sera démoli et reconstruit au nord de celui-ci.PHOTO : MTQ
Personne n’a véritablement pris connaissance des journaux d’activité du chantier qui relevaient pourtant des problématiques au regard de la préparation du mortier avant la fin mars 2021 alors que le mortier se délaminait. Ces rapports étant pourtant transmis autant à la firme externe qui surveillait le chantier qu’au ministère.
Les enquêteurs ont également relevé qu’avant, durant et après le retrait du mortier en avril 2021, rien au dossier n'indique que le ministère a questionné la firme externe chargée de la conception sur son choix de méthode, ou les représentants du fabricant quant à l'application des garanties.
Plusieurs intervenants sur ce chantier ont manqué à leur devoir dans une situation où la concertation était de mise, concluent-ils.
L’AMP - le bébé de la commission Charbonneau
L'Autorité des marchés publics (AMP) est un organisme gouvernemental neutre et indépendant qui a comme principal rôle la surveillance des marchés publics et l'application des lois et des règlements encadrant les contrats publics au Québec.L’AMP a pris son envol en 2019 à la suite des travaux de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction.
La toute première recommandation de la Commission visait à doter le Québec d'une Autorité des marchés publics afin d’assurer l'intégrité des contrats publics.
En 2019, l’AMP s’est vu confier l’examen de la gestion contractuelle au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Pour mener à terme son mandat, une dizaine d’enquêteurs ont épluché plus de 2500 contrats, rencontré des centaines de personnes et vérifié les antécédents de 1800 fournisseurs.
Pas d’Agence recommandée
Dans leur rapport, les enquêteurs de l’AMP ne se prononcent pas sur la pertinence de créer une nouvelle agence pour gérer de manière indépendante les grands projets d'infrastructure routière et de transport en commun de la province.Cette idée, qui n'est pas nouvelle, circule depuis quelques semaines, inspirée par le projet de loi mammouth en santé qui vise notamment la création de Santé Québec.
La création d’une telle agence était la principale recommandation formulée à la suite de la commission Johnson sur l’effondrement du viaduc de la Concorde. La ministre des Transports de l’époque, Julie Boulet, s’était alors engagée à le faire, ce qui ne s'est jamais concrétisé.
Le Parti québécois avait pour sa part déposé un projet de loi lorsqu’il était au pouvoir, en 2013, afin de créer une agence pour assurer l’entretien et la gestion du réseau routier, tout en limitant l’influence du politique dans ce domaine.
L’AMP suggère plutôt au ministère d’élaborer d’ici six mois un plan d'action et de soumettre un état d'avancement du plan au sous-ministre à chaque trimestre avec des explications sur les écarts ou retards constatés.
En juin 2020, le VGQ concluait notamment dans un rapport de suivi que le ministère peine à embaucher le nombre d’ingénieurs et de techniciens des travaux publics prévus dans son plan de renforcement de l’expertise. De plus, la justesse de ses estimations des coûts des travaux demeure à bonifier afin qu’il soit en mesure de mieux apprécier les prix soumis par les firmes.
Y a un bon bout du pont qui est ok mais l'autre bout est très rouillé.
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction
ça va tellement bien dans le dossier du transport en commun à québec.... et nous aurons bientôt un Tramway à coût réduit construit par la ville de Québec....
https://www.journaldequebec.com/2023/11/06/sondage-de-mi-mandat--baisse-marquee-du-taux...
Sondage de mi-mandat: baisse marquée du taux de satisfaction envers Marchand
Près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie
«On s’en va direct dans le mur, en grève générale illimitée», estime Alexandre Dubé
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Quebec
STÉPHANIE MARTIN
Lundi, 6 novembre 2023 00:00MISE À JOUR Lundi, 6 novembre 2023 00:00
En pleine crise autour du projet de tramway porté par le maire de Québec et dans un contexte économique difficile, la cote de popularité de Bruno Marchand a chuté et près de la moitié des citoyens souhaitent un changement à la mairie.
• À lire aussi: Mi-mandat: des dossiers chauds pour le maire de Québec
Des voyants rouges s’allument sur le tableau de bord de M. Marchand. Il y a à peine un an, il faisait le plein d’appuis, à un niveau comparable à celui de son prédécesseur, Régis Labeaume, alors que 67% des citoyens se disaient satisfaits de son travail.
Ce chiffre a plongé à 47%, selon un nouveau sondage Léger-Le Journal. «C’est une baisse assez importante depuis l’an passé», signale Cyntia Darisse, vice-présidente Québec chez Léger.Écoutez l'édito d’Alexandre Dubé diffusé chaque jour en direct 6 h 30 via QUB radio :
M. Marchand rallie maintenant 47% d’insatisfaits. Le niveau de confiance a aussi dégringolé, passant de 69% à 45%.
Pour couronner le tout, près d’un citoyen sur deux veut du changement à la mairie (48%), contre 29% qui souhaitent que M. Marchand reste en place.
«Morosité»
Ces résultats sont liés au «contexte de morosité», selon Christian Bourque, vice-président chez Léger, et s’expriment particulièrement chez les 35-54 ans, notamment les hommes, un groupe plus enclin à être «en colère», notamment en raison de la vie qui coûte cher.Mais le projet de tramway, que porte le maire, est «indissociable» de ces résultats, analyse M. Bourque.
«Il y a cette perception que le porteur de ballon du grand projet du tramway, c’est le maire. Et si on n’est pas content, on blâme le maire.»
Le sondage a été réalisé du 19 au 26 octobre, soit avant les dernières révélations sur l’explosion des coûts du tramway et le plan B à 8,4 G$ proposé par Bruno Marchand, mais alors que le mégaprojet était déjà malmené dans l’opinion publique.
L’appui au tramway est d’ailleurs le même que celui mesuré dans un sondage Léger commandé récemment par la Ville de Québec, soit de 36%.
Pas des intentions de vote
Le sondeur avise qu’il ne faut pas conclure qu’une volonté de changement se traduira en intentions de vote. À mi-mandat, c’est trop tôt pour déterminer où ira le choix des électeurs, dit Léger.Le sondage démontre d’ailleurs que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, ne réussit pas à tirer son épingle du jeu ni à tabler sur les insuccès du maire. À peine 27% sont satisfaits de son travail et 48% en sont insatisfaits. Le quart des répondants ont refusé de répondre ou ont dit ne pas savoir.
Dossiers prioritaires
Pour la première fois, les trois dossiers prioritaires pour les citoyens sont tous liés à l’économie: le logement, les finances de la Ville et les taxes, indique Christian Bourque. En revanche, «même si on parle juste de ça», le transport collectif ne se retrouve pas dans le peloton de tête.D’autre part, les gens de Québec sont généralement fiers de leur ville, surtout les plus âgés.
Cette fierté fléchit chez la tranche des 35-54 ans, qui sont aussi moins nombreux à trouver que les choses vont bien. «Il y a quelque chose à Québec avec les 35-54 ans, qui sont plus moroses, plus pessimistes», souligne M. Bourque.
MÉTHODOLOGIESondage web réalisé par Léger auprès de 500 répondants de Québec du 19 au 26 octobre 2023. Il a une marge d’erreur de 4,4 % 19 fois sur 20.
Vous aimeriez vous aussi répondre à des sondages? Inscrivez-vous à LEO, le panel de Léger : https://bit.ly/3raMw62[/b]
Faut pas oublier que cette frange de la population de Québec est celle qui écoute Radio ConspiX, vote pour le Duhaimagogue et Poildecul.
Et il faudrait que tu te décides. Tu dis souvent ''les crisses de chars'' et là, tu veux un 3ième lien pour encourager plus de chars. T'es dur à suivre là-dessus.
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Pour éviter les courbettes mentales, je ne le suis plus !
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