Source : Congrès du PCQ: le leadership d’Éric Duhaime est remis en cause

GABRIEL CÔTÉ
Samedi, 18 novembre 2023 10:18

MISE À JOUR Samedi, 18 novembre 2023 10:18

Le chef conservateur Éric Duhaime est sous pression au congrès de son parti, où plusieurs militants ne cachent pas leur insatisfaction par rapport à son style de leadership.

Éric Duhaime était visiblement nerveux avant de prendre la parole devant les militants conservateurs qui sont réunis en congrès à Lévis cette fin de semaine. Il devra notamment se soumettre à un vote de confiance dimanche. Selon nos informations, son entourage s’attend à ce qu’il obtienne un score «entre 75% et 85%».

Accueilli par des applaudissements polis, qui n’ont rien à voir avec les ovations qu’il recevait lors de la campagne électorale de l’année dernière, le chef conservateur a prononcé un discours dans lequel il s’est efforcé de montrer patte blanche.

Il a insisté en particulier sur sa proposition de retirer la mention «Équipe Éric Duhaime» du nom officiel du parti. «Le parti doit envoyer un signal en fin de semaine, que le PCQ n’est pas le parti d’Éric Duhaime, que c’est le parti des membres», a-t-il lancé. La proposition a été adoptée avec l'appui de 98% des membres.

Ce faisant, il répondait à une critique qui est sur les lèvres de bien des militants conservateurs. «Éric gère le parti tout seul derrière son cellulaire... Je m’excuse, est-ce qu’on peut consulter les membres?» a confié dans les corridors une figure très populaire au sein du PCQ, l’ancien candidat dans Beauce-Sud, Jonathan Poulin. «On a reproché à la CAQ d’être le parti d’un seul homme. Il ne faudrait pas qu’on fasse la même chose.»

«Un parti doit toujours être plus fort que son chef», a pour sa part souligné l’ancien candidat dans Bellechasse, Michel Tardif, qui déplore que le PCQ ait perdu 40 000 membres au cours de la dernière année. «Ils n’ont pas renouvelé leur carte. C’est le temps qu’on se concentre à construire une base pour le parti», a-t-il dit.

Dans son allocution, Éric Duhaime a aussi tenu à rappeler aux membres les progrès qu’a connus le parti sous sa gouverne. «Je vous demande de ne pas perdre de vue le chemin qu’on a parcouru», a-t-il laissé tomber.

Il a également plaidé que le travail réalisé depuis les dernières élections est «plus phénoménal» que leur montée dans les sondages dans les mois qui ont précédé le scrutin. «On a remonté l’escalier [...], et les conservateurs sont revenus à la maison», a-t-il affirmé, après avoir concédé que plusieurs personnes ont «déserté», déçus par l’échec du parti à faire élire un député.

Enfin, le chef conservateur a tenté de galvaniser ses militants en lançant des pointes à l’endroit de François Legault, un premier ministre selon lui «fatigué et usé, qui ne sait plus où mener ses troupes».

Quelques instants plus tôt, Éric Duhaime a assuré qu’il compte demeurer à la tête de sa formation politique, même si son nom ne figure plus dans le nom officiel du parti. Mais à la question de savoir s’il restera en poste s’il se fait montrer la porte lors du vote de confiance, il a simplement répondu: «Je vais laisser les membres voter.»

Duhaime préoccupé par la course à la présidence
Le vote de confiance n’est pas la seule préoccupation de M. Duhaime lors de ce congrès, alors que de nombreux membres voient dans la course à la présidence du parti une occasion d’envoyer un message au chef.

«Éric Duhaime est un électron libre pour le moment. Il a bâti le parti rapidement, mais c’est le moment d’assurer une base plus solide», a soufflé un militant, Maxime Drolet, qui est dans l’équipe de la candidate Chantal Dauphinais.

«Éric m’a appelé, parce qu’il pensait qu’un vote pour Chantal, c’était un vote contre lui», relate Michel Tardif. «Ce n’est pas un vote contre lui, mais j’aimerais mieux avoir à la tête du parti deux personnes qui ont le même objectif, mais qui ne s’entendent pas nécessairement sur les moyens pour y parvenir.»

Un autre candidat à la présidence, Mark Buzan, propose quant à lui d’asseoir le parti sur de meilleures bases en favorisant une plus grande collaboration avec les conservateurs fédéraux. «Ils nous regardent en ce moment, et ils ne sont pas toujours certain qu’on est sérieux», s’est-il désolé.

La dernière candidate, Grace Daou, s'est pour sa part contentée de dire qu’il faut «peaufiner la structure du parti», quand nous l’avons questionnée dans les couloirs.

Le vote de confiance et l’élection à la présidence devaient initialement s’échelonner sur deux jours, mais des membres se sont présentés au micro pour exprimer la crainte que l’intégrité des boites de scrutin soit compromise pendant la nuit. Le parti a donc modifié ses règles de scrutin en conséquence.
____________________

Quelque soit la guignole qui se retrouvera chef de ce parti, c'est voué à la perdition et il serait très étonnant que ce parti puisse faire des gains aux prochaines élections québécoises.

Je ne serai pas étonné non plus que Duhaimagogue sera sorti de ce parti comme chef, surtout après une perte énorme de 40,000 personnes qui n'ont pas renouvelé leur carte du parti.

À vrai dire, ça sent la fin pour ce parti si Duhaimagogue se fait sortir comme chef de ce parti.

Dédé

le pacha à 130 000$ par année!!!

Source : Congrès du PCQ: le leadership d’Éric Duhaime est remis en cause

GABRIEL CÔTÉ
Samedi, 18 novembre 2023 10:18

MISE À JOUR Samedi, 18 novembre 2023 10:18

Le chef conservateur Éric Duhaime est sous pression au congrès de son parti, où plusieurs militants ne cachent pas leur insatisfaction par rapport à son style de leadership.

Éric Duhaime était visiblement nerveux avant de prendre la parole devant les militants conservateurs qui sont réunis en congrès à Lévis cette fin de semaine. Il devra notamment se soumettre à un vote de confiance dimanche. Selon nos informations, son entourage s’attend à ce qu’il obtienne un score «entre 75% et 85%».

Accueilli par des applaudissements polis, qui n’ont rien à voir avec les ovations qu’il recevait lors de la campagne électorale de l’année dernière, le chef conservateur a prononcé un discours dans lequel il s’est efforcé de montrer patte blanche.

Il a insisté en particulier sur sa proposition de retirer la mention «Équipe Éric Duhaime» du nom officiel du parti. «Le parti doit envoyer un signal en fin de semaine, que le PCQ n’est pas le parti d’Éric Duhaime, que c’est le parti des membres», a-t-il lancé. La proposition a été adoptée avec l'appui de 98% des membres.

Ce faisant, il répondait à une critique qui est sur les lèvres de bien des militants conservateurs. «Éric gère le parti tout seul derrière son cellulaire... Je m’excuse, est-ce qu’on peut consulter les membres?» a confié dans les corridors une figure très populaire au sein du PCQ, l’ancien candidat dans Beauce-Sud, Jonathan Poulin. «On a reproché à la CAQ d’être le parti d’un seul homme. Il ne faudrait pas qu’on fasse la même chose.»

«Un parti doit toujours être plus fort que son chef», a pour sa part souligné l’ancien candidat dans Bellechasse, Michel Tardif, qui déplore que le PCQ ait perdu 40 000 membres au cours de la dernière année. «Ils n’ont pas renouvelé leur carte. C’est le temps qu’on se concentre à construire une base pour le parti», a-t-il dit.

Dans son allocution, Éric Duhaime a aussi tenu à rappeler aux membres les progrès qu’a connus le parti sous sa gouverne. «Je vous demande de ne pas perdre de vue le chemin qu’on a parcouru», a-t-il laissé tomber.

Il a également plaidé que le travail réalisé depuis les dernières élections est «plus phénoménal» que leur montée dans les sondages dans les mois qui ont précédé le scrutin. «On a remonté l’escalier [...], et les conservateurs sont revenus à la maison», a-t-il affirmé, après avoir concédé que plusieurs personnes ont «déserté», déçus par l’échec du parti à faire élire un député.

Enfin, le chef conservateur a tenté de galvaniser ses militants en lançant des pointes à l’endroit de François Legault, un premier ministre selon lui «fatigué et usé, qui ne sait plus où mener ses troupes».

Quelques instants plus tôt, Éric Duhaime a assuré qu’il compte demeurer à la tête de sa formation politique, même si son nom ne figure plus dans le nom officiel du parti. Mais à la question de savoir s’il restera en poste s’il se fait montrer la porte lors du vote de confiance, il a simplement répondu: «Je vais laisser les membres voter.»

Duhaime préoccupé par la course à la présidence
Le vote de confiance n’est pas la seule préoccupation de M. Duhaime lors de ce congrès, alors que de nombreux membres voient dans la course à la présidence du parti une occasion d’envoyer un message au chef.

«Éric Duhaime est un électron libre pour le moment. Il a bâti le parti rapidement, mais c’est le moment d’assurer une base plus solide», a soufflé un militant, Maxime Drolet, qui est dans l’équipe de la candidate Chantal Dauphinais.

«Éric m’a appelé, parce qu’il pensait qu’un vote pour Chantal, c’était un vote contre lui», relate Michel Tardif. «Ce n’est pas un vote contre lui, mais j’aimerais mieux avoir à la tête du parti deux personnes qui ont le même objectif, mais qui ne s’entendent pas nécessairement sur les moyens pour y parvenir.»

Un autre candidat à la présidence, Mark Buzan, propose quant à lui d’asseoir le parti sur de meilleures bases en favorisant une plus grande collaboration avec les conservateurs fédéraux. «Ils nous regardent en ce moment, et ils ne sont pas toujours certain qu’on est sérieux», s’est-il désolé.

La dernière candidate, Grace Daou, s'est pour sa part contentée de dire qu’il faut «peaufiner la structure du parti», quand nous l’avons questionnée dans les couloirs.

Le vote de confiance et l’élection à la présidence devaient initialement s’échelonner sur deux jours, mais des membres se sont présentés au micro pour exprimer la crainte que l’intégrité des boites de scrutin soit compromise pendant la nuit. Le parti a donc modifié ses règles de scrutin en conséquence.
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Quelque soit la guignole qui se retrouvera chef de ce parti, c'est voué à la perdition et il serait très étonnant que ce parti puisse faire des gains aux prochaines élections québécoises.

Je ne serai pas étonné non plus que Duhaimagogue sera sorti de ce parti comme chef, surtout après une perte énorme de 40,000 personnes qui n'ont pas renouvelé leur carte du parti.

À vrai dire, ça sent la fin pour ce parti si Duhaimagogue se fait sortir comme chef de ce parti.

Dédé

Est-ce vraiment un vrai parti?

le pacha à 130 000$ par année!!!

Sans compter qu'une partie de ce montant vient des votes qu'il a obtenus donc du gouvernement. Mais ça, il n'en parle jamais ni ses suiveux.

astie dehors criss de charogne!

Est-ce vraiment un vrai parti?

______________

Oui, comme les autres voleurs !

Est-ce vraiment un vrai parti?

______________

Oui, comme les autres voleurs !

astie dehors criss de charogne!