Encore des mots pour des maux ! (Forum)

par Dédé, jeudi 23 novembre 2023, 21:47 (il y a 367 jours)

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Je suis sur mon divan, jambes un brin surélevées d'un oreiller sous mes genoux, il est 20h45 et je suis pris entre les anges et les démons. La douleur physique me donne un petit répit, le tabac de Yahvé agit même si cela n'enlève pas toute cette souffrance que cause ma lésion professionnelle. Je suis devant ce monde virtuel parce qu'il ne me reste que ça pour montrer que je suis encore vivant tout en écoutant de la musique rock-classic pour tenter d'apprivoiser la douleur en laissant mon double planer au gré des notes furtives parmi ces dédales de l'inconscience. Bon Dieu du ciel bleu, que ça fait mal.

Je me pose la ritournelle question, pourquoi je n'en finis pas avec cette souffrance, ça va faire bientôt 30 ans qu'elle agit en conjointe de fait. Pourquoi j'endure, il me suffirait de peu pour quitter cette souffrance. Mais non, je n'ai pas la certitude que ça va être mieux après, même si j'ai l'impression de mourir à chaque mois avec les sorties de mon double qui fait du somnambulisme parmi les étoiles. D'ailleurs, je ne vis pas seul et il y a des gens qui tiennent à moi, je ne peux pas leur faire cette offense mentale.

Alors, j'endure et je passerai toujours par-dessus, depuis ce trente ans de douleur physique après ces 4-5 jours à ne plus être moi-même et à me demander, est-ce la fin qui s'en vient ? Dire que j'ai failli y rester en juin 2015 lors de mon triple pontage sur la table d'opération et j'ai dit non, ce n'est pas encore le moment en voyant cette hémorragie qui sortait du tube installé en-dessous de mon sternum tricoté à la broche. J'aurais pu me dire, adieu le monde, mais non, je n'ai toujours pas la certitude que ça va être mieux ailleurs. Je traîne trop de Mémoires incarnationnelles pour les laisser là sans en avoir plein contrôle, je n'ai pas fini de faire le D'Assises, de faire le Nostredame, de faire le Frère et de philosopher entre ciel et terre dans ce Paradis de la Conscience Vivante.

Mais, ça fait mal en tabarnack !

Dédé