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L'Alaska pourrait avoir des terres agricoles ! (Sciences & Paranormal)

par Dédé, lundi 04 décembre 2023, 10:31 (il y a 448 jours)

Source : Les terres gelées d’Alaska pourraient devenir des terres agricoles

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DE MANON MEYER-HILFIGER, NATIONAL GEOGRAPHIC
PUBLICATION 30 NOV. 2023, 15:02 CET

À cause du dérèglement climatique, d’ici 40 ans, près de 2,7 millions de km² de terres sauvages pourraient devenir cultivables. Une fausse bonne nouvelle.

Cela pourrait ressembler à une bonne nouvelle. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, d’ici quarante ans, près de 2,7 millions de km² de terres sauvages pourraient devenir arables. Soit la superficie du Kazakhstan. Les pays de hautes latitudes comme l’Alaska, le Canada, et la Russie sont particulièrement concernés. Des champs de blé, d’oignons ou de pommes de terre pourraient ainsi remplacer les froides plaines où s’épanouissent aujourd’hui les caribous, les ours et les bisons.

Voilà le constat des chercheurs britanniques de l’université d’Exeter, en Angleterre, dans une étude parue au sein de la revue Current Biology en novembre 2023. Pour arriver à leurs conclusions, les scientifiques ont étudié 1708 variétés de plantes, en se basant sur les données de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Cela pourrait donc ressembler à une bonne nouvelle - c’est pourtant un phénomène inquiétant à plus d’un titre. « D’abord pour la perte de biodiversité qu’un tel bouleversement implique » explique Alexandra S. Gardner, l’autrice principale de l’étude. Elle rappelle que l'agriculture est déjà la première cause de perte de biodiversité au niveau mondial.

Depuis le début des années 1990, « 3,3 millions de km² ont été perdus malgré une expansion considérable des zones protégées » notent ainsi les auteurs. Ces changements entraînent avec eux la destruction de tout un pan de la vie sauvage. À titre d'exemple, en Europe, le nombre d’oiseaux a décliné de 25 % en 40 ans sur le continent européen, voire de près de 60 % pour les espèces des milieux agricoles – et l’agriculture intensive est bien la principale pression sur ces populations de volatiles, notamment à cause des engrais et des pesticides.

Autre inquiétude : l'impact de ces transformations sur le climat. «Les écosystèmes intacts stockent le carbone. Ces terres sauvages (des endroits de plus de 10 000 km² sans pression humaine) permettent de limiter le changement climatique. Les abîmer nous éloigne encore un peu plus de nos objectifs climatiques » poursuit la chercheuse.

Mais ces arguments risquent d’être difficilement audibles. Dans les prochaines années, la demande alimentaire va augmenter, puisque l’on devrait atteindre les 10 milliards d’êtres humains sur Terre d’ici 2050, selon un rapport de l’ONU. Dans le même temps ; à cause du réchauffement climatique, il va devenir de plus en plus difficile de cultiver dans les champs qui existent déjà, notamment dans les tropiques. « Certaines plantes ne pourront plus pousser, d’autres seront de moins bonne qualité » résume Alexandra Gardner. 72 % des terres actuellement cultivables devraient ainsi perdre en diversité des cultures, notent les scientifiques dans l’étude. En plus, d’après le GIEC, 10 % des terres agricoles actuelles deviendront inadaptées au climat d’ici 2050. Le tout, souvent, dans des régions déjà fragiles et exposées à la faim, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et du Sud.

Or les nouvelles terres agricoles apparaîtraient surtout dans le Nord. Dans ce contexte, loin d'être une sorte d'Eldorado agricole, ces nouveaux champs « exacerberaient la fracture actuelle en matière de sécurité alimentaire entre les pays développés de l'hémisphère nord et les pays en développement des tropiques » souligne l’étude.

Quoiqu’il soit, ces nouvelles terres agricoles aiguiseront les intérêts. Pour faire face à cet apparent dilemme -comment protéger ces terres qui pourraient produire de quoi nourrir une partie de l’humanité – les chercheurs soulignent qu’en réalité, « la production agricole mondiale pourrait croître sans sacrifier les terres sauvages », y compris en 2050. Pour cela, il faut réduire le gaspillage alimentaire, augmenter l’efficacité des cultures et réduire la consommation de viande. «Les plantes nécessitent beaucoup moins d’espace que les animaux » explique Alexandra Gardner.

« La meilleure stratégie reste d’éviter cette situation en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. Il vaut mieux prévenir que guérir » conclut la chercheuse.
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Ce qui se pourrait se passer s'il n'y a aucune maîtrise sur cette crise du dérèglement climatique due à la pollution atmosphérique, n'est pas d'aujourd'hui parce que déjà, j'ai dit à des gens de mon entourage en 1982, que si rien ne se ferait pour ralentir cette dite pollution, que l'Alaska pourrait avoir des terres agricoles. En 1982, j'avais 23 ans et là j'en ai actuellement 64 ans. :D

À cet âge, j'avais couramment des visions et à l'époque, je les transférais sur papier en les dessinant. Aujourd'hui, je vais m'attarder sur une peinture sur carton dans les années 90, sur mes premiers essais en peinture, à partir d'un dessin fait sur papier en 1980 lorsque j'étais de garde à l'aéroport de Mirabel comme technicien-ambulancier, nous avions un local pour cette disposition tout à côté du local de la GRC. Voici cette peinture :

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Je vais décortiquer chaque élément qui se retrouve sur cette peinture et j'ai créé des mortaises pour mieux les cibler et en grossir l'élément. Je commence par la croix gammée.

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Je lui ai fait un visage d'étonnement pour montrer que l'idéologie peut causer certains dommages dans l'accomplissement humain et en dessinant cet élément, j'ai réalisé que l'idéologie nazisme a laissé une grosse marque sur l'humanité et j'ai constaté aussi que cette idéologie peut sembler minime à ce que je vivais dans ce monde en 1980. j'ai eu comme vision des satellites artificiels tirer des missiles nucléaires pour protéger l'état qui possédait cette armature. Le projet Guerre des Étoiles de Reagan a été mis en place en 1983. L'idéologie de se protéger des menaces de guerre a pris des proportions plus qu'inquiétante considérant qu'il y a plusieurs pays qui détiennent l'armement nucléaire. La guerre atomique était sur toutes les langues à cette époque des années 80.

Maintenant, je passe à ce qui ressemble un nuage dont le visage souffle de toute ses forces.

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Le dérèglement climatique débutait lorsque j'ai dessiné cette esquisse et la vision que j'avais reçu, les orages étaient hyper-violents, du vent pour écorner les bœufs, comme s'il s'agissait d'un ouragan grade 2. Non seulement j'ai eu cette vision, elle s'est multipliée au cours des 10 prochaines années, comme pour me dire que ces intempéries vont durer très longtemps. À regarder le mauvais temps ce printemps-été 2023, ce que j'ai vu dans ces visions étaient que la petite bière. Ouf, nous l'avons goûté n'est-ce pas ? Pourtant, la cassure s'est produite à la fin des années 2010, et à chaque année de plus en plus pire. Qui aurait pu dire qu'aujourd'hui, nous entendrions des météorologues dire que nous aurons des mers de pluie dans notre région ? Et que dire des alertes d'ouragan qui se fluctue chaque année depuis 2020 ?

La prochaine mortaise, c'est l'incendie de forêt. Évidemment, nous ne voyons pas la forêt parce que l'incendie est tellement intense que c'est uniquement le feu que je voyais.

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En 1980, il n'a pas eu d'incendie de forêt et c'était plutôt rare que cela se produisait, c'était plutôt rare les sécheresses printanières. Cette vision n'était pas seulement à notre province, parce que je voyageais de brasiers en brasiers en vol d'oiseau sur toute la planète. Ce n'était pas uniquement du petit brasier, des villes entières étaient incendiées dans le coin de la Californie surtout, car eux ils vont l'avoir long longtemps la sécheresse printanière. Il ne faudra pas être surpris que la Colombie Britannique subisse le même traitement car il ne faut pas omettre que la partie la plus polluée sur la planète, vient de l'Asie et que le vent se charge d'éparpiller cette pollution par outre-mer. Pour revenir à la mortaise, nous avons eu un précédent cette année concernant nos incendies de forêt, ça perdurer très longtemps cet incendie, n'est-ce pas ? Eh bien, il est évident que si nous subissons une autre sécheresse printanière, nous aurons le même problème puisque un sol sec avec une verdure qui produit son propre gaz sans recevoir ce qu'il doit recevoir en pluie, c'est comme du matériel d'allumage, il suffit juste d'une étincelle pour allumer un foyer !

Maintenant, la mortaise d'une rue ou d'un chemin :

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Les pics que vous voyez avant la ligne d'arrêt sur l'asphalte, représentent les dangers sur la négligence des rues urbaines et ce que pourrait coûter aux contribuables durant des années et des années pour rénover ces dites rues. En fait, j'aurais pu dessiner uniquement des cônes oranges, cela aurait été plus précis comme vision. Est-ce que j'ai besoin de signifier ce que à quoi ressemble le centre-ville de Montréal ainsi que les grosses infrastructures routières aux abords des rives du St-Laurent ? Ces rénovations auraient dû être fait bien avant qu'elles ont débuté depuis 2015. Négligence administrative ? Et que dire des nids de poule, que dis-je, des nids d'aigle à la grosseur qu'ils sont. Combien ça coûte ? :D

Le marteau qui s'enlise maintenant :

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En 1980, débutait à ce qui s'est produit deux ans plus tard, soit une récession sévère avec beaucoup de perte d'emploi. Dans les années 70, nous pouvions lâché un emploi pour en débuter un autre le lendemain mais dans les années 80, ce n'était pas long que les gens pouvaient se retrouver sur l'Aide-Sociale parce que les jobs étaient rares et que les employeurs avaient main-mise sur le marché de l'emploi parce qu'ils sont devenus hyper-sélectifs. Tellement sélectifs que le projet de loi de raccourcir les primes d'assurance-chômage se discutaient avant qu'elles soient comme elles sont actuellement, grâce au P-M Harper de tabarnack ! :evil:

La vision était claire sur cet élément, le marché de l'emploi s'est enlisé et ce qu'il restait, était seulement des petits clous ( travail au salaire minimum ) sans protection d'emploi.

Je passe à la suivante :

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Dans les années 80, la coutume a changé car la liberté du couple n'était plus une affaire de religion. Le concubinage débutait en 1980 depuis l'après jeux Olympique de Montréal et l'effervescence du Disco, du moins ici au Québec parce qu'ailleurs c'était déjà la coutume d'être en concubinage. Évidemment, c'était aussi le début d'avoir uniquement une petite famille, car aujourd'hui avec plus de 3 enfants dans une famille, est considérée une grosse famille. Le tricycle symbolise qu'il aura plus de famille avec un enfant unique. L'animal de compagnie est de plus en plus considérée et les lois d'aujourd'hui sont passablement plus sévère que dans les années 80. Frapper un chien ou un chat est très mal vu parce que ces animaux sont maintenant considérés comme étant un membre d'une famille.

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L'entrée du Canada pour l'exploration spatiale était à son effervescence au début des années 80 et la contribution du Canada pour la fondation de la station orbitale a été le bras canadien et il a été livré une année après cette vision. La forme de la colombe ( la fumée de départ de la fusée ), indique que le Canada deviendra la première nation pour l'aide étrangère. Chose certaine aujourd'hui, depuis que Justintin Trudeau est le P-M du Canada, le Canada est la terre de l'immigration massive. Le P-M prévoit accueillir les immigré.e.s avec 500,000 arrivants en 2025. Au moins, nous pouvons se dire que nous les canadiens, sommes des accueillants ! :D

Pour ce qui de l'aventure spatiale ( la fusée même évidemment ), il y a passablement plus d'astronautes canadien.ne.s que dans les années 80. Apparemment, il va y en avoir pour les prochaines stations lunaires qui se produiront certainement d'ici 2030 si les fusées de Musk soient plus sûres ! :mdr:

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Une prison d'où sort de la musique. Cette vision indique ce que sera la justice sociale lorsque je l'ai dessiné. Une justice canadienne beaucoup moins répressive avec des sentences bonbons. C'est en plein ce que nous vivons ici au Québec avec les sentences que reçoivent les coucous antivaccins, antimasque et ceux et celles qui croient encore que la covid-19 était qu'une simple grippe. À regarder aussi l'insurrection à la capitale fédérale avec le convoi des camions, ces dirigeants n'ont presque rien reçu comme sentence. Les prisons sont devenus des Hollyday Inn tabarnack ! :D

Maintenant, j'ai dessiné aussi une crevasse sur le côté gauche de l'esquisse. Au moment d'avoir dessiné cette crevasse, je sentais que nous aurions une séparation du Québec au reste du Canada. Ça ce n'est pas produit et je doute fort qu'un jour que le Québec devienne souverain. Il y a trop de «rednecks» au Québec.

Toutefois, le symbolisme peut être attacher à un autre évènement. Or, depuis la pandémie, la société a beaucoup changé et il est nettement remarquable que cette dernière a 2 clans bien établis et que les idées sont diamétralement différents, surtout qu'il semble avoir de plus en plus de gens qui croient au complotisme et de la stupidité de la terre plate ( les platistes ).

Pour conclure, c'est en lisant cet article que tout est devenu clair dans mon esprit surtout lorsque j'avais dit dans mon entourage que le secteur boréal pourrait devenir des terres de cultures dans un avenir pas si lointain, si l'humain ne fait rien pour enrayer sa pollution atmosphérique.

J'écris souvent qu'il ne faut pas prophétiser les visions que des gens peuvent voir dans un ressenti cérébral ( puisque notre cerveau est élément chimique et qu'il peut recevoir des éléments extrasensoriels ) autant ce que la réalité nous montre, sont en général qu'un avertissement à ce qui se déroule dans notre quotidien, puisque ces chimères ont les symbolismes archétypaux autant que les rêves. Donc, c'est vraiment plus personnel que d'engendrer ce qui pourrait vraiment se produire après ces visions.

À bien y penser, je ne suis pas seul au monde, si je le vis, les autres près de moi le vivent aussi ! :D

Yé tu sacripant le maudit Dédé ! :mdr:

Dédé

Une ferme verticale intérieure...

par Jéromec, lundi 04 décembre 2023, 13:53 (il y a 448 jours) @ Dédé

L'Avenir est aux fermes intérieures comme Luffa et autres

Avec la météo, les maladies de toutes sortes, mieux vaut se tenir à carreau à l'intérieur
Bon ce n'est pas possible pour toutes les cultures mais beaucoup

https://bioenterprise.ca/fr/accroitre-la-diversite-de-la-chaine-dapprovisionnement-alim...

Une ferme verticale réutilise des résidus de culture pour produire des champignons de spécialité

Par Lilian Schaer pour Bioenterprise Canada

C’est une conversation fortuite avec son frère, il y a quatre ans, qui a ouvert la voie à une carrière que Jason Wolfe, enseignant et administrateur de longue date, n’aurait jamais imaginée : celle d’exploitant de ferme verticale.

En 2019, la carrière de M. Wolfe venait de prendre fin après la fermeture inattendue de l’école privée où il avait travaillé pendant dix ans, quand son frère Ryan, propriétaire de trois restaurants au centre-ville de Halifax, lui a suggéré de transformer une vieille grange située sur sa terre en ferme verticale.

« Quand je suis rentré chez moi ce soir-là, j’ai cherché ce qu’était une ferme verticale et j’ai été captivé. La fermeture de l’école m’avait plongé dans une grande confusion, et cela a déclenché quelque chose en moi », raconte M. Wolfe.

Il a été accepté dans un programme de travail autonome offert par le Centre de développement et d’éducation en entrepreneuriat (CDEE) de Halifax, où il a reçu de l’aide pour la création de son premier plan d’affaires. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans un parcours de trois ans et demi à la recherche de partenaires, d’investisseurs et de bailleurs de fonds. En février 2023, il a finalement effectué ses premiers semis dans sa nouvelle ferme verticale.

Le concept initial de la ferme Urban Lighthouse Farm était axé sur la culture de fines herbes, de légumes-feuilles et de mélanges couramment utilisés dans les restaurants, mais quand la pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture du secteur de la restauration, M. Wolfe a commencé à s’intéresser aux questions de sécurité alimentaire.

« La Nouvelle-Écosse est un bon exemple de l’insécurité alimentaire qui peut toucher différentes régions du Canada. Au plus fort de la pandémie, il est arrivé à plusieurs reprises que les rayons de nos épiceries soient vides en raison d’une rupture de la chaîne d’approvisionnement frigorifique ou du fait que les agriculteurs ne trouvaient pas de main-d’œuvre, par exemple. Aujourd’hui, nous nous concentrons surtout sur la manière dont nous pouvons contribuer à renforcer notre système agricole et, même si je ne pense pas que l’agriculture verticale puisse remplacer l’agriculture de plein champ, je crois qu’elle a un rôle à jouer, et c’est ce que nous explorons actuellement. »

Urban Lighthouse Farm produit actuellement des légumes-feuilles et des fines herbes sur une superficie d’environ 2 500 pieds carrés, et la production s’articule autour de trois produits principaux : le basilic de Genovese, un mélange de roquette et un mélange de jeunes pousses du printemps. À l’heure actuelle, M. Wolfe livre ses produits à des petits marchés de producteurs indépendants, des épiceries indépendantes et des restaurants de la région de Halifax, et il a des réunions préliminaires avec de plus gros distributeurs de la région.

M. Wolfe consacre 150 pieds carrés supplémentaires à un nouveau projet qui vient de voir le jour : la culture de champignons de spécialité dans le substrat issu de sa production d’herbes et de légumes-feuilles. Selon lui, l’un des grands problèmes de l’agriculture verticale est qu’elle ne peut remplacer la culture de plantes riches en calories ou en protéines.

« J’ai voulu me pencher sur ce problème et voir s’il existait un moyen d’augmenter le nombre de calories produites dans une ferme verticale, et ce, de manière rentable. Les champignons de spécialité sont une excellente source de protéines complètes et offrent un large éventail de bienfaits pour la santé. En même temps, les champignons de spécialité résistent mal au transport et sont chers à l’achat, dit-il. Notre procédé unique présente des avantages considérables; il permet de réduire les déchets alimentaires issus de notre production de légumes-feuilles et d’herbes aromatiques et d’explorer les champignons en tant que source de protéines saine et viable, accessible et peu coûteuse. »

La rencontre de Katrin Sommerfeld du bureau de liaison industrielle et communautaire de l’Université Acadia a permis à M. Wolfe d’entrer en contact avec des chercheurs des universités Acadia et Saint Mary’s afin d’étudier et de valider sa technique de culture de légumes-feuilles et de champignons en deux phases.

Leurs recherches ont montré qu’il était possible de cultiver avec succès des légumes-feuilles dans de la fibre de coco et de réutiliser le substrat pour cultiver des champignons. L’équipe de l’Université Acadia a aussi conçu un panier spécial en fibres de coco adapté à l’exploitation de M. Wolfe afin qu’il n’ait pas à se réoutiller pour utiliser les pastilles de fibres de coco largement répandues.

« Nous n’en sommes qu’au début du développement de ce processus innovant, et une deuxième série d’essais à l’Université Acadia permettra de confirmer s’il est possible de le déployer dans des environnements commerciaux plus vastes », explique-t-il, ajoutant qu’il recherche des fabricants qui seraient en mesure d’assurer la production de masse des paniers qu’il utilise dans sa ferme commerciale, où il plante entre 2 500 et 3 000 semis par semaine.

Urban Lighthouse Farm-2
M. Wolfe a reçu du soutien financier du Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (PARI-CNRC) et de l’organisme Invest Nova Scotia pour ses recherches; Springboard Atlantic a aussi apporté un soutien considérable.

À long terme, il ambitionne de créer, au Canada atlantique, un réseau de petites fermes verticales qui mettraient en commun leurs ressources, maximiseraient leur logistique de transport et soutiendraient à la fois la création d’emplois à l’échelle locale et la sécurité alimentaire à l’échelle régionale.

« Nous voulons que ce système unique fondé sur l’utilisation de résidus pour la culture des champignons serve de modèle à d’autres exploitations agricoles. Je pense que ce processus peut être déployé dans toutes les régions et contribuer à créer de nouvelles sources de revenus, et je souhaite que la réutilisation des résidus devienne la norme dans les exploitations agricoles verticales. »

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