Plus qu’un but dans un filet désert pour Anderson (Forum)

par Jéromec, mardi 05 décembre 2023, 13:56 (il y a 355 jours) @ Dédé

le but dans le filet désert à déclenché l'euphorie totale au Centre laid et Cole Goal Caufield était aussi joyeux qu'un Golden Retriever!

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JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT
Lundi, 4 décembre 2023 23:08

MISE À JOUR Lundi, 4 décembre 2023 23:08

Josh Anderson attendait ce moment depuis 24 matchs et un peu plus de 59 minutes. Il a marqué son premier but de la saison d’un simple dégagement dans son propre territoire alors que le Kraken avait retiré Philipp Grubauer pour un sixième joueur.

Avec ce but dans un filet désert, le Canadien confirmait sa victoire de 4 à 2 contre le Kraken de Seattle. Pour Anderson, c’était une libération.

Samuel Montembeault a immédiatement reconnu l’importance de ce jeu en fonçant dans le coin droit de la patinoire pour célébrer avec Anderson et ses coéquipiers. L’homme masqué a offert un gros câlin au numéro 17.

«Un peu plus et je partais au banc pour donner la main à mes coéquipiers, a rigolé Montembeault. Mais j’étais vraiment content. Ça venait confirmer notre victoire, mais c’était aussi le premier but de Josh. Tout le monde était heureux pour lui. Même après le match, tous les gars le félicitaient.»

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«Je ne sais pas si c’était mon plus gros but dans un filet désert, j’en avais déjà marqué quelques-uns dans le passé, a renchéri Anderson. Je peux toutefois vous dire que je suis soulagé.»

«Je n’étais pas vraiment surpris de la réaction de Monty [Montembeault], a-t-il poursuivi. Ça démontre qu’il y a de l’amour dans ce vestiaire entre les joueurs. Sam joue du gros hockey pour nous, mais il a aussi des qualités de meneur.»

Martin St-Louis a aussi parlé de la réaction de ses joueurs après le quatrième but des siens.

«C’est un groupe qui s’aime beaucoup, a noté l’entraîneur en chef. On a beaucoup d’empathie. On était tous contents pour lui.»

Il n’y avait pas du bonheur que parmi les joueurs du CH après ce but dans une cage abandonnée. Les partisans du Centre Bell, ceux qui n’avaient pas encore rebroussé chemin pour éviter le trafic ou pour fuir la mascotte METAL!, ont reconnu la symbolique du moment en offrant de chaleureux applaudissements à Anderson.

«Il y a tellement de bons partisans à Montréal, a dit Anderson. Je sais que ça peut parfois être difficile, mais ils ont continué de m’encourager dans mes moments difficiles. C’est pour ça que j’aime autant jouer ici.»

Un autre bon départ

Montembeault n’a pas juste donné un câlin dans ce match. Il a aussi bloqué plusieurs rondelles. À son premier départ depuis qu’il a paraphé une prolongation de contrat de trois ans et 9,45 millions (3,15 millions par année), le numéro 35 a bloqué 31 tirs.

PHOTO MARTIN CHEVALIER
Il a réalisé deux bijoux en première période avec des arrêts rapides de la jambière contre Alex Wennberg. En fin de match, il a aussi frustré Jordan Eberle, qui s’était retrouvé seul devant lui après un dégagement d’un coéquipier du Kraken.

«Je me sentais bien, je bougeais bien mes jambes, a souligné Montembeault. Je voulais aussi sortir un gros match après les émotions de cette semaine avec mon contrat.»

On l’a déjà écrit. Mais on le fera encore. Montembeault mérite de jouer plus souvent. Il l’a encore rappelé contre le Kraken.

La fin des léthargies

Il n’y a pas juste Anderson qui a freiné une léthargie. Sean Monahan, qui a marqué deux buts, n’avait pas touché la cible à ses 14 derniers matchs. Tanner Pearson, quant à lui, a stoppé une série noire de 19 matchs sans but.

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En matinée, St-Louis avait parlé d’une intuition pour son choix d’utiliser Juraj Slafkovsky à la droite de Nick Suzuki et de Cole Caufield. Slafkovsky a donné raison à son entraîneur en jouant un bon match. Il a récupéré plusieurs rondelles en fond de territoire en plus de suivre la cadence de ses deux coéquipiers.

«J’ai aimé la façon de jouer de notre trio, nous patinions bien et c’était un match agréable à jouer, a expliqué Slafkovsky. Quand je suis efficace en échec avant, je gagne en confiance.»