Manif prof Montréal....
https://www.youtube.com/shorts/r6ncUyj4SRM
du rouge à perte de vue..
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2034413/manifestation-greve-fae-montreal
Des milliers de syndiqués manifestent à Montréal pour le 14e jour de grève de la FAE
Les négociations se poursuivent entre-temps pour trouver une issue au conflit de travail.
Des milliers de syndiqués habillés en rouge.
Ouvrir en mode plein écran
Des milliers de syndiqués de la FAE ont pris la rue, mardi, à Montréal.
Jérôme Labbé (Consulter le profil)
Jérôme Labbé
Publié hier à 15 h 28 HNE
Mis à jour aujourd’hui à 0 h 07 HNE
Les enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) ont encore une fois envahi les rues de la métropole, mardi, pour réclamer haut et fort la conclusion d'une entente avec le gouvernement Legault qui permettrait de renouveler leurs conventions collectives, échues depuis le 31 mars dernier.
Quelques milliers de manifestants ont participé à une marche, qui s'est amorcée au pied du monument à sir Georges-Étienne-Cartier, sur l'avenue du Parc, pour aboutir devant le bureau du premier ministre Legault, rue Sherbrooke Ouest. Le tout s'est déroulé dans le calme.
Les négociations entre la FAE et le gouvernement – qui semblaient aller dans la bonne direction, lundi – se sont entre-temps poursuivies, mardi.
En soirée, la présidente de la Fédération, Mélanie Hubert, a toutefois prévenu ses membres dans une vidéo diffusée sur Facebook que les textes déposés par le gouvernement ne reflétaient pas nécessairement ce qui s’était dit [la veille].
À la reprise des travaux ce matin, la discussion n’était pas si encourageante et on est retombés un petit peu dans le même mode qui est le nôtre depuis un certain temps, c’est-à-dire le bon vieux réflexe : "C’est au syndicat de nous faire un retour, maintenant", a-t-elle déploré.
Mme Hubert a néanmoins que souligné que les travaux du comité de négociation se poursuivaient avec l’objectif d’arriver à une entente avant les Fêtes.
Un enfant souffle dans une flûte, assis sur une statue de lion.
Ouvrir en mode plein écran
Les 66 000 enseignants de la FAE et leurs 368 000 élèves ne vont plus à l'école depuis 14 jours.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Les 66 000 enseignants de la FAE sont en grève générale illimitée depuis le 23 novembre. Environ 800 écoles et 368 000 élèves sont touchés à Montréal, à Laval, dans les Laurentides, en Outaouais, dans la Capitale-Nationale et dans la région de Granby.
Également en grève, les syndiqués du Front commun syndical (CSN, FTQ, CSQ, APTS) se sont également fait entendre mardi à Montréal, à Québec et à Sherbrooke, notamment devant les bureaux de circonscription des députés caquistes de leurs régions respectives.
3:46
Téléjournal Montréal
Grève des enseignants : trois semaines plus tard, l'incertitude
Le reportage de Jacaudrey Charbonneau
Les débrayages des employés du secteur public se multiplient depuis quelque temps au Québec. Outre la FAE, le Front commun et la FIQ sont en grève jusqu'à jeudi, alors que le SPGQ le sera à son tour de mercredi à vendredi.
PUBLICITÉ
Résultat : toutes les écoles primaires et secondaires publiques du Québec sont actuellement fermées. En tout, près d'un million d'élèves sont privés de cours.
Pour convaincre le gouvernement de régler rapidement, des dizaines de pédiatres et de médecins de famille ont pris la plume pour signer une lettre ouverte dans La Presse+ de mardi, soulignant que le conflit de travail était susceptible d'avoir des répercussions importantes sur les enfants aux besoins particuliers.
Le fossé va se creuser encore plus, prévient l'une des signataires, la Dre Lyddia Diliddo, urgentologue pédiatrique au CHU Sainte Justine. Ceux qui avaient des difficultés scolaires sont ceux qui pâtissent le plus de la situation actuelle, [et] on ne sait pas si [ce retard] sera rattrapable, a-t-elle confié en entrevue à Radio-Canada.
Des organismes communautaires ont aussi levé le drapeau rouge dans les derniers jours pour dénoncer les fermetures d'écoles le soir et la fin de semaine, rappelant que de telles directives auraient pour effet d'entraîner l'annulation de nombreuses activités culturelles et sportives importantes pour le développement des jeunes.
Mais le secteur de l'éducation n'est pas le seul à faire les frais des grèves du secteur public. Le système de la santé est également touché, et des centaines d'opérations sont reportées chaque jour, même si plusieurs des activités du réseau sont protégées par la législation québécoise sur les services essentiels.