Les Insulaires contre les Habitants (Forum)
Les Insulaires sont en ville au Centre Laid ce soir pour le dernier match de l'année à domicile...
Évidemment côlons comme ils sont les Molçons vont encore passer sous le silence Mike #22 Bossy, joueur légendaire qui malgré l'insistance de Maurice Rocket Richard ont préféré ne pas le recruter...
c'était juste un joueur de 9 saisons de 50 buts avec 4 coupes Stanley avec une équipe qui n'allait nulle part.... Les Insulaires, un club qui n'existait que sur papier avant Mike Bossy...
https://www.journaldequebec.com/2022/04/15/une-homme-dune-grande-qualite
Vendredi, 15 avril 2022 11:35
MISE À JOUR Vendredi, 15 avril 2022 23:01
Le Québec a perdu un de ses grands, vendredi. Mike Bossy aura marqué à tout jamais le monde du hockey mais, aussi, tous ceux et celles qu’il a côtoyés autant dans sa carrière de joueur que dans celle d’analyste dans les médias.
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Par la force des choses, Mike et moi nous sommes toujours suivis dans le hockey. Notre relation a débuté comme une saine rivalité et elle est longtemps demeurée ainsi. J’ai dirigé contre lui dans la LHJMQ alors que j’étais à la barre des Draveurs de Trois-Rivières et que Mike terrorisait les gardiens adverses dans l’uniforme du National de Laval.
Chaque fois, le plan de match contre Laval était simple : freiner Mike Bossy. À cette époque, le hockey était différent d’aujourd’hui. À Trois-Rivières, on avait quelques matamores qui tentaient de le déranger, mais Mike s’est toujours élevé au-dessus de ça.
J’ai eu un plaisir fou à travailler avec Mike Bossy à TVA Sports, Michel Bergeron. Photo d'archives Sébastien St-Jean
Lors de la saison 1976-1977, j’avais tenté de faire son acquisition. Je savais que les Castors de Sherbrooke étaient également intéressés, et Johnny Rougeau avait fait monter les enchères entre nos deux organisations jusqu’à ce qu’il décide, finalement, que Mike terminerait son stage junior à Laval.
49e et 50e buts contre les Nordiques
Mike a par la suite été repêché par les Islanders de New York au 15e rang au total du repêchage de 1977 et, dès sa première saison dans le grand circuit, il a inscrit 53 buts et a été nommé recrue de l’année.
Nos chemins se sont à nouveau croisés à partir de la campagne 1980-1981 quand j’ai été embauché pour diriger les Nordiques de Québec.
Évidemment, il nous a fait mal à plusieurs reprises, dont le 24 janvier 1981. Avant de nous affronter ce soir-là, il avait besoin de deux buts pour atteindre le plateau des 50 en 50 matchs. J’avais mandaté Alain Côté pour le surveiller et il avait fait tout un travail.
Mais Mike, c’est Mike. Alain l’avait contenu jusqu’en troisième, mais il avait trouvé le moyen de marquer deux fois avant la fin du match.
Près de sa famille
Cette rivalité entre Mike et moi s’est par la suite transformée en amitié lorsque nous avons commencé à travailler à TVA Sports. C’était un collègue en or et on avait un plaisir fou ensemble.
Mike, malgré tout ce qu’il avait accompli dans le hockey, laissait toujours son ego de côté. Il ne regardait personne de haut, jamais.
Au-delà du collègue de travail, j’ai d’abord et avant tout découvert un homme vrai et pour qui les valeurs familiales étaient au centre de sa vie.
Quelle fierté il avait de raconter sa rencontre avec sa belle Lucie, au Colisée de Laval ! Il avait aussi des étoiles dans les yeux en parlant de ses deux filles, Josiane et Tanya, et de ses petites-filles.
Pour Mike, il n’y avait rien de plus important dans la vie que de passer du temps avec elles.
Je tiens donc à leur offrir mes plus sincères condoléances. Une légende du hockey nous a quittés, certes, mais Mike était d’abord et avant tout un homme d’une grande qualité.
–Propos recueillis par Kevin Dubé