La mutinerie s'installe à la FAE (Forum)
Source : «La FAE: le Titanic des temps modernes!» Des syndiqués en colère s’expriment
TVA NOUVELLES
Vendredi, 22 décembre 2023 11:51
MISE À JOUR Vendredi, 22 décembre 2023 11:51
L’annonce d’une proposition de règlement sectorielle entre la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et le gouvernement Legault vendredi matin a fait bondir des dizaines d’enseignants du syndicat de la FAE, en grève depuis plus de 4 semaines et toujours sans règlement.
Sur la page Facebook de la Fédération autonome de l’enseignement, ils étaient nombreux à contester leur syndicat en qualifiant la stratégie actuelle «d’échec» en soulignant que les membres avaient été «sacrifiés».
Voici quelques commentaires recueillis sur la page de la FAE.
«La FAE est le Titanic des temps modernes. Elle se pensait insubmersible et n’avait même pas prévu assez de canots de secours pour tous ses membres. Définitivement elle n’a pas évité l’iceberg, car elle voulait aller trop vite en déclenchant une grève générale illimitée. Le bateau coule en ce moment. Rappelez-vous à quelle vitesse le Titanic a sombré dans le fond de l’océan. Il serait temps que la FAE arrête. La FAE a sacrifié ses propres membres», écrit une membre de la page.
D’autres demandent la tête des dirigeants syndicaux.
«Je vote pour que tous les dirigeants syndicaux de la FAE en commençant par Mélanie Hubert démissionnent, incluant les présidents et présidentes des instances locales. On a été floués. Le vote de grève le 15 mai dernier n’a jamais fait mention de la grève générale illimitée», lance une enseignante.
Plusieurs demandent la fin de la grève.
«Entente de principe avec la FSE ce matin. Qu’on fasse cesser cette ridicule grève qui ne donne rien et négocions tout en retournant en classe. C’est une convention collective que vous négociez, pas une refonte du système d’éducation», écrit une autre enseignante.
Certains membres songent même à se désaffilier de la FAE.
«On va passer a l'histoire comme l'organisation la plus faible et la moins stratégique de cette ronde de négo. Moi, je vote pour changer de fédération dès que c'est possible. Mon bilan est fait, tout seul, nous sommes trop faibles ! Pas question de retourner à la CSQ, il nous reste à choisir entre la CSN et la FTQ! Pour ma part, mon choix est fait!»
La présidente de la FAE, Mélanie Hubert a réagi aux événements dans une publication vidéo afin de rassurer ses membres. Elle a indiqué que les négociations vont s’intensifier.
«La partie patronale cherche à nous imposer sa vision, malgré tout, nos suggestions qu’on a pu faire, notamment sur les affectations au 30 juin, la création de nouveaux postes permanents. La formation professionnelle était toujours mise à mal aussi dans le dernier dépôt patronal et on sait que c’est un enjeu majeur», a-t-elle dit.
La FAE se dit toujours déterminée à conclure une entente «mais pas à n’importe quel prix».
________________________
Je le savais que la mutinerie s'installerait dans ces négociations de leur nouvelle convention collective. C'est une mauvaise stratégie de toujours refuser les propositions que le gouvernement offre et surtout, de faire un front commun dont les syndicats prennent un énorme risque pour présenter un apport de force. La stratégie du gouvernement est fort simple car en principe, il y a toujours des mécontents surtout ceux et celles qui n'étaient pas d'accord à la grève illimitée, puisque le gouvernement ne négociera jamais avec un front commun car cela signifierait que le gouvernement est dépassé et en principe, n'aurait pas sa place comme gouvernement.
Plus le gouvernement demeure sur ses positions, plus les syndicats vont plier l'échine et il ne serait même pas étonnant qu'au bout du compte que les syndiqué.e.s se retrouvent le cul sur la paille en déficit de leurs demandes. Le gouvernement a la balle dans son camp actuellement, la grogne syndicale ne fait que commencer et aussi longtemps qu'il n'y aura pas une entente de principe, le gouvernement demeurera stoïque.
Dédé
La mutinerie s'installe à la FAE
Source : «La FAE: le Titanic des temps modernes!» Des syndiqués en colère s’expriment
TVA NOUVELLES
Vendredi, 22 décembre 2023 11:51MISE À JOUR Vendredi, 22 décembre 2023 11:51
L’annonce d’une proposition de règlement sectorielle entre la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et le gouvernement Legault vendredi matin a fait bondir des dizaines d’enseignants du syndicat de la FAE, en grève depuis plus de 4 semaines et toujours sans règlement.
Sur la page Facebook de la Fédération autonome de l’enseignement, ils étaient nombreux à contester leur syndicat en qualifiant la stratégie actuelle «d’échec» en soulignant que les membres avaient été «sacrifiés».
Voici quelques commentaires recueillis sur la page de la FAE.
«La FAE est le Titanic des temps modernes. Elle se pensait insubmersible et n’avait même pas prévu assez de canots de secours pour tous ses membres. Définitivement elle n’a pas évité l’iceberg, car elle voulait aller trop vite en déclenchant une grève générale illimitée. Le bateau coule en ce moment. Rappelez-vous à quelle vitesse le Titanic a sombré dans le fond de l’océan. Il serait temps que la FAE arrête. La FAE a sacrifié ses propres membres», écrit une membre de la page.
D’autres demandent la tête des dirigeants syndicaux.
«Je vote pour que tous les dirigeants syndicaux de la FAE en commençant par Mélanie Hubert démissionnent, incluant les présidents et présidentes des instances locales. On a été floués. Le vote de grève le 15 mai dernier n’a jamais fait mention de la grève générale illimitée», lance une enseignante.
Plusieurs demandent la fin de la grève.
«Entente de principe avec la FSE ce matin. Qu’on fasse cesser cette ridicule grève qui ne donne rien et négocions tout en retournant en classe. C’est une convention collective que vous négociez, pas une refonte du système d’éducation», écrit une autre enseignante.
Certains membres songent même à se désaffilier de la FAE.
«On va passer a l'histoire comme l'organisation la plus faible et la moins stratégique de cette ronde de négo. Moi, je vote pour changer de fédération dès que c'est possible. Mon bilan est fait, tout seul, nous sommes trop faibles ! Pas question de retourner à la CSQ, il nous reste à choisir entre la CSN et la FTQ! Pour ma part, mon choix est fait!»
La présidente de la FAE, Mélanie Hubert a réagi aux événements dans une publication vidéo afin de rassurer ses membres. Elle a indiqué que les négociations vont s’intensifier.
«La partie patronale cherche à nous imposer sa vision, malgré tout, nos suggestions qu’on a pu faire, notamment sur les affectations au 30 juin, la création de nouveaux postes permanents. La formation professionnelle était toujours mise à mal aussi dans le dernier dépôt patronal et on sait que c’est un enjeu majeur», a-t-elle dit.
La FAE se dit toujours déterminée à conclure une entente «mais pas à n’importe quel prix».
________________________Je le savais que la mutinerie s'installerait dans ces négociations de leur nouvelle convention collective. C'est une mauvaise stratégie de toujours refuser les propositions que le gouvernement offre et surtout, de faire un front commun dont les syndicats prennent un énorme risque pour présenter un apport de force. La stratégie du gouvernement est fort simple car en principe, il y a toujours des mécontents surtout ceux et celles qui n'étaient pas d'accord à la grève illimitée, puisque le gouvernement ne négociera jamais avec un front commun car cela signifierait que le gouvernement est dépassé et en principe, n'aurait pas sa place comme gouvernement.
Plus le gouvernement demeure sur ses positions, plus les syndicats vont plier l'échine et il ne serait même pas étonnant qu'au bout du compte que les syndiqué.e.s se retrouvent le cul sur la paille en déficit de leurs demandes. Le gouvernement a la balle dans son camp actuellement, la grogne syndicale ne fait que commencer et aussi longtemps qu'il n'y aura pas une entente de principe, le gouvernement demeurera stoïque.
Dédé
Il y aura probablement une loi spéciale et bien des profs vont quitter. Ce qui favorisera de plus en plus la fausse école privée subventionnée à 75%. La même chose est en train de se produire en santé au grand plaisir de la CAQ.
2024 une année sans école...
Il y aura probablement une loi spéciale et bien des profs vont quitter. Ce qui favorisera de plus en plus la fausse école privée subventionnée à 75%. La même chose est en train de se produire en santé au grand plaisir de la CAQ.
Je regarde des deux côtés et... ça semble très loin d'une résolution de conflit
Le Syndicat eux empoche quand même leurs salaires et ne souffre pas des conséquences de la grève et semble vouloir aller à fond la caisse jusqu'au bout...
Parti comme c'est là ça m'étonnerait pas que ça ne soit même pas règlé en juin 2024, et si la machine reprend d'ici là, ça va être tout croche tout de travers sauf au privé...
Il y avait d'autres moyens de pression que la grève
comme de bourré les écoles de pancartes anti-Caq
une belle campagne pré électorale...
des profs de la FAE en arrachent à la veille des Fêtes
Les Syndiqués ont voté NON à cotiser pour un fond de grève, mais Oui pour aller en grève PAS de fonds de grève, pendant ce temps là c'est plutôt opaque qu'est-ce que la FAE fait des millions de dollars de cotisations, bon des voyages et des congrès, ça on le sait, mais aider les membres pas vraiment...
Ils sont en tran de srapper toute une année scolaire les syndicats et la Craq!
https://www.journaldemontreal.com/2023/12/22/noel-ca-va-etre-plus-serre-les-profs-de-la...
«Noël, ça va être plus serré»: des profs de la FAE en arrachent à la veille des Fêtes
Anouk Lebel
Vendredi, 22 décembre 2023 19:30
MISE À JOUR Vendredi, 22 décembre 2023 19:30
Des enseignants affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) privés de salaire depuis un mois prévoient se serrer la ceinture pendant le temps des Fêtes.
• À lire aussi: Une proposition de règlement est sur la table pour la FSE-CSQ, la FAE se dirige vers un blitz de négociations
• À lire aussi: Grève des enseignants: des parents et des élèves se mobilisent pour manifester leur appui
• À lire aussi: «On se fait niaiser, j’ai atteint ma limite»: à bout, des enseignantes en grève se cherchent une autre job
«Noël, ça va être un peu plus serré. Les revenus ne sont pas là, mais les comptes, eux, sont là», résume Michel Pellerin, enseignant depuis 30 ans.
Le père de trois enfants de 10 à 19 ans de Drummondville a beau être à la veille de la retraite, il ne roule pas sur l’or.
Depuis le début de la grève générale illimitée, le 23 novembre, le revenu familial se résume aux prestations de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail de sa conjointe.
«On veut quand même garder l’esprit de Noël, mais dans cette situation-là, ce n’est pas évident», dit celui qui prévoit calculer son menu «à la pièce» et se limitera à un cadeau par enfant. «La priorité, ce sont les comptes», dit-il.
Pas d’entente
Vendredi, la FAE, qui regroupe 40% des enseignants de la province, n’avait toujours pas d'entente à proposer à ses membres, sans fonds de grève depuis le début.
Annie, qui a préféré taire son nom de famille, n’arrive tout simplement plus à joindre les deux bouts.
«J’ai été capable de payer tous les comptes pour décembre, mais le loyer du mois de janvier, je ne l’ai pas», explique l’enseignante au secondaire de Québec, qui était contre le débrayage.
Elle recevra ses parents avec sa fille de 17 ans le 24 décembre, mais c’est son père qui paiera l’épicerie. «C’est un stress de devoir demander ça à 46 ans», souffle la mère monoparentale.
Économies
« On avait réussi à prévoir le coup pour une paie de deux semaines, mais là, on voit que ça perdure », confie de son côté Maryse Courteau, enseignante en cinquième année du primaire au Centre de services scolaire de Laval.
Même avec son conjoint qui travaille, elle devra couper dans les dépenses, prévues en fonction de deux salaires.
«Inviter la famille au complet, comme on le faisait pour les autres années, ce ne sera pas possible, faire une épicerie pour une famille dans le besoin non plus», explique celle qui est à sa quinzième année d’enseignement.
«Ma fille est très au courant qu’elle aura des cadeaux moins dispendieux. On lui a expliqué que maman se bat pour lui offrir le plus beau des cadeaux: une éducation de qualité», conclut-elle.
2024 une année sans école...
Il y aura probablement une loi spéciale et bien des profs vont quitter. Ce qui favorisera de plus en plus la fausse école privée subventionnée à 75%. La même chose est en train de se produire en santé au grand plaisir de la CAQ.
Je regarde des deux côtés et... ça semble très loin d'une résolution de conflit
Le Syndicat eux empoche quand même leurs salaires et ne souffre pas des conséquences de la grève et semble vouloir aller à fond la caisse jusqu'au bout...
Parti comme c'est là ça m'étonnerait pas que ça ne soit même pas règlé en juin 2024, et si la machine reprend d'ici là, ça va être tout croche tout de travers sauf au privé...
Il y avait d'autres moyens de pression que la grève
comme de bourré les écoles de pancartes anti-Caq
une belle campagne pré électorale...
Ils ont essayé quelques débrayages mais sans succès. Legault a le mandat de privatiser de plus en plus donc ça fait son affaire à long terme.
Privatisation...
Ils ont essayé quelques débrayages mais sans succès. Legault a le mandat de privatiser de plus en plus donc ça fait son affaire à long terme.
ça ressemble à ça, une société à deux vitesse, le privé et le publique
un élément de preuve, l'interdiction du cell ne s'applique qu'aux écoles publiques et non privés...
Bref, les syndiqués sont en train de jouer le plan de match de la Kraq, faire s'écrouler le système publique pour enrichir ceux du privé
Privatisation...
Ils ont essayé quelques débrayages mais sans succès. Legault a le mandat de privatiser de plus en plus donc ça fait son affaire à long terme.
ça ressemble à ça, une société à deux vitesse, le privé et le publiqueun élément de preuve, l'interdiction du cell ne s'applique qu'aux écoles publiques et non privés...
Bref, les syndiqués sont en train de jouer le plan de match de la Kraq, faire s'écrouler le système publique pour enrichir ceux du privé
Oui, on s'en va vers ça dans pas long.