Le métier d'agriculteur... (Forum)

par Dédé, lundi 25 décembre 2023, 19:06 (il y a 335 jours) @ Jéromec

Est-ce que ça vous inquiète ?

Dédé

Le métier d'agriculteur est de plus en plus difficile en raison des changements climatiques des météos extrèmes, des maladies engendrée par les mono cultures

Pour l'instant ça demeure quand même un hiver plutôt clément... le VERGLAS m'inquiéte davantage que les redoux parce que pas d'électricité en hiver ça peut devenir une question de vie ou de mort pas de chauffage...

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À vrai dire, ce qui m'inquiète le plus durant l'hiver, c'est le manque de précipitation. Au printemps dernier, c'est la sécheresse hivernale qui a causé plus de tort aux incendies de forêt car le sol est jonché de feuilles mortes avec l'accumulation des résidus forestiers que cause le compost végétal. Ce sont des matières dangereusement inflammables lorsque les précipitations sont rarissimes au printemps et que le peu de précipitation de neige durant l'hiver. Vu qu'il y a eu des la déforestation pratiquement tous les ans de la forêt boréale, il est évident que le sol est plus apte à sécher puisque la forêt joue un rôle de réfrigérateur du sol durant l'été.

Évidemment, ce n'est pas le premier Noël vert que nous avons vécu depuis le 20ième siècle, mais il semble avoir une tangente qui favorise la sécheresse d'hiver depuis au moins les cinq dernières années, sauf en février 2021 où le record de précipitation a été battu. Les printemps sont plus précoces dont je me souviens qu'en 2010, mars a été sec sans précipitation et que les chaleurs printanières étaient à plus de 20°C à la dernière semaine. Avril 2010 n'était pas mieux, des précipitations rares à un point tel que la fonte des neiges n'a causé aucune inondation comme les années précédentes. Je me souviens aussi qu'au mois de Mai, il y avait interdiction d'arrosage partout au Québec à cause de pénurie d'eau causé par la sécheresse printanière.

Néanmoins, l'essence de nos arbres peuvent évidemment se modifier aux températures créées par ce dérèglement climatique et ce qui m'inquiète, c'est que certaines essences puissent disparaître de nos forêts comme par exemple, le bouleau qui est un arbre les plus fragiles et certains bois francs comme le noyer et les hêtres. Même les érables sont fragilisés depuis la fameuse tempête de verglas de 1998. Avoir une autre tempête du genre, pas certain que cette essence puisse subvenir.

Quant aux cultures, c'est certain qu'il faudra trouver une autre façon de procéder parce que le climat n'est plus disposé à être clément avec ses averses de mer et les intempéries d'orages violents. Déjà qu'il y a de plus en plus de cultures dans des conteneurs.

Touka, plus on avance, plus le climat devient sauvage !