Traitement du Covid : l’hydroxychloroquine responsable de près de 17 000 décès en 5 mois selon une étude.

Des chercheurs du CHU de Lyon ont chiffré la surmortalité provoquée chez les patients du Covid traités par le médicament promu par le Pr Didier Raoult : 17000 décès dans 5 pays dont 200 en France, lors de la seule première vague entre mars et juillet 2020.

Cette étude scientifique menée par des chercheurs du CHU de Lyon et publiée mardi dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy estime que la surmortalité chez les patients atteints du Covid-19 et soignés à l’hydroxychloroquine -le fameux remède du Pr Raoult- a représenté près de 17 000 décès dans six pays dont la France (200 décès), lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19 entre mars et juillet 2020.

Ces dernières années, plusieurs travaux avaient évoqué une surmortalité de 11 % chez les patients atteints du Covid soignés à l’hydroxychloroquine. À l’IHU de Marseille, ce médicament initialement utilisé contre le paludisme a continué à être administré contre le Covid tout au long des années 2021 et 2022 alors que son utilisation hors essais cliniques avait été interdite en mai 2020.

Les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont analysé la surmortalité chez les patients traités à l’hydroxychloroquine dans six pays (France, États-Unis, Belgique, Italie, Espagne et Turquie) pour lesquels les données sur l’administration de ces traitements étaient disponibles, à savoir le nombre de patients hospitalisés avec le Covid, leur taux de mortalité et le taux de prescription de l’hydroxychloroquine, afin de calculer le nombre de patients décédés du Covid et ayant été traités avec ce médicament. Ils ont ensuite appliqué le taux de surmortalité chez les patients concernés pour arriver à cette estimation de près de 17000 décès.

"Ce résultat met en lumière les dangers de la réutilisation de médicaments avec des preuves de faible niveau", dénoncent les auteurs de l’étude, pour qui ces résultats restent "sous-estimés". On ignore en effet la surmortalité que l’hydroxychloroquine a pu entraîner dans des pays comme l’Inde et le Brésil, où ce traitement a été massivement utilisé, et pour lesquels les chiffres ne sont pas disponibles. De plus, dans les pays étudiés, les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020.

En février 2020, alors que la pandémie de coronavirus provoquait une panique mondiale, le Pr Didier Raoult, dans une vidéo devenue virale, proclamait la "fin de partie" pour le Covid, grâce à un traitement à base de chloroquine, puis d’hydroxychloroquine présentée comme miracle.

En France, à l’époque, de nombreux politiques de tous bords lui avaient apporté leur soutien. Donald Trump aux États-Unis, Jair Bolsonaro au Brésil ne cesseront de vanter le remède du professeur français. Qui n’a jamais cessé, depuis lors, de défendre son protocole, malgré les études qui se sont multipliées démontrant son inefficacité et désormais sa dangerosité.

Rejetant les méthodes d’expérimentation randomisée qui font consensus dans le monde scientifique et s’affranchissant des règles éthiques notamment en matière de protection des personnes, l’IHU est également passée outre les interdictions de l’agence du médicament (ANSM). Après plusieurs rapports accablants de l’Igas et de l’ANSM, la justice a été saisie de plusieurs infractions pénales.

Devenue une figure du populisme scientifique, Didier Raoult, à la retraite depuis deux ans, conserve des soutiens dans l’opinion, en particulier dans la mouvance antivax. Au sein même de l’IHU de Marseille, en dépit d’une volonté de changement affichée par les tutelles, ses lieutenants les plus fidèles continuent de vanter les mérites de protocoles Raoult. Pour avoir publié, en octobre dernier, une étude portant sur 30 000 patients Covid traités à l’IHU à l’hydroxychloroquine en dépit de son interdiction, trois de ces praticiens (les Pr Parola, Million et Brouqui) ont été traduits il y a quelques jours devant la juridiction des hospitalo-universitaires (JDHU) par les ministres de la Santé et de la Recherche.

https://www.laprovence.com/article/sante/1350555173600316/traitement-du-covid-l-hydroxy...

Traitement du Covid : l’hydroxychloroquine responsable de près de 17 000 décès en 5 mois selon une étude.

Des chercheurs du CHU de Lyon ont chiffré la surmortalité provoquée chez les patients du Covid traités par le médicament promu par le Pr Didier Raoult : 17000 décès dans 5 pays dont 200 en France, lors de la seule première vague entre mars et juillet 2020.

Cette étude scientifique menée par des chercheurs du CHU de Lyon et publiée mardi dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy estime que la surmortalité chez les patients atteints du Covid-19 et soignés à l’hydroxychloroquine -le fameux remède du Pr Raoult- a représenté près de 17 000 décès dans six pays dont la France (200 décès), lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19 entre mars et juillet 2020.

Ces dernières années, plusieurs travaux avaient évoqué une surmortalité de 11 % chez les patients atteints du Covid soignés à l’hydroxychloroquine. À l’IHU de Marseille, ce médicament initialement utilisé contre le paludisme a continué à être administré contre le Covid tout au long des années 2021 et 2022 alors que son utilisation hors essais cliniques avait été interdite en mai 2020.

Les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont analysé la surmortalité chez les patients traités à l’hydroxychloroquine dans six pays (France, États-Unis, Belgique, Italie, Espagne et Turquie) pour lesquels les données sur l’administration de ces traitements étaient disponibles, à savoir le nombre de patients hospitalisés avec le Covid, leur taux de mortalité et le taux de prescription de l’hydroxychloroquine, afin de calculer le nombre de patients décédés du Covid et ayant été traités avec ce médicament. Ils ont ensuite appliqué le taux de surmortalité chez les patients concernés pour arriver à cette estimation de près de 17000 décès.

"Ce résultat met en lumière les dangers de la réutilisation de médicaments avec des preuves de faible niveau", dénoncent les auteurs de l’étude, pour qui ces résultats restent "sous-estimés". On ignore en effet la surmortalité que l’hydroxychloroquine a pu entraîner dans des pays comme l’Inde et le Brésil, où ce traitement a été massivement utilisé, et pour lesquels les chiffres ne sont pas disponibles. De plus, dans les pays étudiés, les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020.

En février 2020, alors que la pandémie de coronavirus provoquait une panique mondiale, le Pr Didier Raoult, dans une vidéo devenue virale, proclamait la "fin de partie" pour le Covid, grâce à un traitement à base de chloroquine, puis d’hydroxychloroquine présentée comme miracle.

En France, à l’époque, de nombreux politiques de tous bords lui avaient apporté leur soutien. Donald Trump aux États-Unis, Jair Bolsonaro au Brésil ne cesseront de vanter le remède du professeur français. Qui n’a jamais cessé, depuis lors, de défendre son protocole, malgré les études qui se sont multipliées démontrant son inefficacité et désormais sa dangerosité.

Rejetant les méthodes d’expérimentation randomisée qui font consensus dans le monde scientifique et s’affranchissant des règles éthiques notamment en matière de protection des personnes, l’IHU est également passée outre les interdictions de l’agence du médicament (ANSM). Après plusieurs rapports accablants de l’Igas et de l’ANSM, la justice a été saisie de plusieurs infractions pénales.

Devenue une figure du populisme scientifique, Didier Raoult, à la retraite depuis deux ans, conserve des soutiens dans l’opinion, en particulier dans la mouvance antivax. Au sein même de l’IHU de Marseille, en dépit d’une volonté de changement affichée par les tutelles, ses lieutenants les plus fidèles continuent de vanter les mérites de protocoles Raoult. Pour avoir publié, en octobre dernier, une étude portant sur 30 000 patients Covid traités à l’IHU à l’hydroxychloroquine en dépit de son interdiction, trois de ces praticiens (les Pr Parola, Million et Brouqui) ont été traduits il y a quelques jours devant la juridiction des hospitalo-universitaires (JDHU) par les ministres de la Santé et de la Recherche.

https://www.laprovence.com/article/sante/1350555173600316/traitement-du-covid-l-hydroxy...

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Les coucous diraient ; Il y en a combien qui sont décédés de la covid-19, hein ? 17,000 décès, c'est rien. En plus, ils l'ont toujours dit que la covid-19 est qu'une simple grippe et que les gouvernement s'en ont servi pour assujettir la société pour les rendre en automates.

Sérieusement, ça ne me surprend pas que ce pouilleux avec un ego surdimensionné puisse se retrouver devant les ministres de la santé. J'espère qu'il va perdre tous ces travaux dans cet institut.

Traitement du Covid : l’hydroxychloroquine responsable de près de 17 000 décès en 5 mois selon une étude.

Des chercheurs du CHU de Lyon ont chiffré la surmortalité provoquée chez les patients du Covid traités par le médicament promu par le Pr Didier Raoult : 17000 décès dans 5 pays dont 200 en France, lors de la seule première vague entre mars et juillet 2020.

Cette étude scientifique menée par des chercheurs du CHU de Lyon et publiée mardi dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy estime que la surmortalité chez les patients atteints du Covid-19 et soignés à l’hydroxychloroquine -le fameux remède du Pr Raoult- a représenté près de 17 000 décès dans six pays dont la France (200 décès), lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19 entre mars et juillet 2020.

Ces dernières années, plusieurs travaux avaient évoqué une surmortalité de 11 % chez les patients atteints du Covid soignés à l’hydroxychloroquine. À l’IHU de Marseille, ce médicament initialement utilisé contre le paludisme a continué à être administré contre le Covid tout au long des années 2021 et 2022 alors que son utilisation hors essais cliniques avait été interdite en mai 2020.

Les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont analysé la surmortalité chez les patients traités à l’hydroxychloroquine dans six pays (France, États-Unis, Belgique, Italie, Espagne et Turquie) pour lesquels les données sur l’administration de ces traitements étaient disponibles, à savoir le nombre de patients hospitalisés avec le Covid, leur taux de mortalité et le taux de prescription de l’hydroxychloroquine, afin de calculer le nombre de patients décédés du Covid et ayant été traités avec ce médicament. Ils ont ensuite appliqué le taux de surmortalité chez les patients concernés pour arriver à cette estimation de près de 17000 décès.

"Ce résultat met en lumière les dangers de la réutilisation de médicaments avec des preuves de faible niveau", dénoncent les auteurs de l’étude, pour qui ces résultats restent "sous-estimés". On ignore en effet la surmortalité que l’hydroxychloroquine a pu entraîner dans des pays comme l’Inde et le Brésil, où ce traitement a été massivement utilisé, et pour lesquels les chiffres ne sont pas disponibles. De plus, dans les pays étudiés, les chercheurs n’ont étudié que la première vague de l’épidémie au printemps 2020.

En février 2020, alors que la pandémie de coronavirus provoquait une panique mondiale, le Pr Didier Raoult, dans une vidéo devenue virale, proclamait la "fin de partie" pour le Covid, grâce à un traitement à base de chloroquine, puis d’hydroxychloroquine présentée comme miracle.

En France, à l’époque, de nombreux politiques de tous bords lui avaient apporté leur soutien. Donald Trump aux États-Unis, Jair Bolsonaro au Brésil ne cesseront de vanter le remède du professeur français. Qui n’a jamais cessé, depuis lors, de défendre son protocole, malgré les études qui se sont multipliées démontrant son inefficacité et désormais sa dangerosité.

Rejetant les méthodes d’expérimentation randomisée qui font consensus dans le monde scientifique et s’affranchissant des règles éthiques notamment en matière de protection des personnes, l’IHU est également passée outre les interdictions de l’agence du médicament (ANSM). Après plusieurs rapports accablants de l’Igas et de l’ANSM, la justice a été saisie de plusieurs infractions pénales.

Devenue une figure du populisme scientifique, Didier Raoult, à la retraite depuis deux ans, conserve des soutiens dans l’opinion, en particulier dans la mouvance antivax. Au sein même de l’IHU de Marseille, en dépit d’une volonté de changement affichée par les tutelles, ses lieutenants les plus fidèles continuent de vanter les mérites de protocoles Raoult. Pour avoir publié, en octobre dernier, une étude portant sur 30 000 patients Covid traités à l’IHU à l’hydroxychloroquine en dépit de son interdiction, trois de ces praticiens (les Pr Parola, Million et Brouqui) ont été traduits il y a quelques jours devant la juridiction des hospitalo-universitaires (JDHU) par les ministres de la Santé et de la Recherche.

https://www.laprovence.com/article/sante/1350555173600316/traitement-du-covid-l-hydroxy...

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Les coucous diraient ; Il y en a combien qui sont décédés de la covid-19, hein ? 17,000 décès, c'est rien. En plus, ils l'ont toujours dit que la covid-19 est qu'une simple grippe et que les gouvernement s'en ont servi pour assujettir la société pour les rendre en automates.

Sérieusement, ça ne me surprend pas que ce pouilleux avec un ego surdimensionné puisse se retrouver devant les ministres de la santé. J'espère qu'il va perdre tous ces travaux dans cet institut.