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Le cobalt, ce métal controversé ! (Sciences & Paranormal)

par Dédé, lundi 08 janvier 2024, 10:54 (il y a 331 jours)

Source : Pourquoi le cobalt, ce métal essentiel à la technologie, est-il si controversé ?

[image]

DE KARA NORTON
PUBLICATION 28 DÉC. 2023, 15:00 CET

Ce métal bleu argenté sert à fabriquer des batteries lithium-ion qui fournissent de l’énergie à tous nos appareils, des voitures aux cigarettes électroniques. Il est toxique et provient de mines où les conditions de travail sont inhumaines, au Congo.

Notre technologie moderne dépend en grande partie du cobalt. Ce métal est couramment utilisé pour fabriquer des batteries lithium-ion, que l'on retrouve dans des objets tels que les véhicules électriques, les ordinateurs, les smartphones et même les cigarettes électroniques.

À l'heure où de nombreux pays se tournent vers les énergies renouvelables, la demande pour ce type de batteries n'a jamais été aussi forte. Selon un livre blanc publié par le Forum économique mondial, elle devrait être multipliée par quatre d'ici à 2030, en grande partie en raison de l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Pourtant, le cobalt qui alimente ces batteries et d'autres technologies pose de graves problèmes humanitaires à l’endroit où il est extrait, en République démocratique du Congo (RDC).

Ces mines ont été le sujet d’enquêtes et de reportages, et ont récemment attiré l'attention sur des réseaux sociaux comme TikTok. Préoccupés par les conditions de production du cobalt, des utilisateurs de ces plateformes se sont engagés à renoncer à leurs cigarettes électroniques, dont les batteries contiennent des traces de cobalt.

Dans une vidéo datant du mois dernier qui compte aujourd'hui presque deux millions de vues, une créatrice de contenu a annoncé qu'elle arrêterait de fumer en raison des inquiétudes suscitées par l'exploitation du cobalt. Pour réellement limiter la demande de cobalt, il faudrait néanmoins renoncer à beaucoup plus.

Voici ce qu'il faut savoir sur ce métal polyvalent mais controversé.

QU’EST-CE QUE LE COBALT ET COMMENT L’UTILISE-T-ON ?

Ce métal bleu argenté et brillant sert à stocker une grande quantité d'énergie dans les batteries tout en les maintenant à une température stable dans le froid glacial et les fortes chaleurs, ce qui l'a rendu utile pour de nombreuses applications dans les domaines de l'aérospatial, de la défense et de la médecine, et en a fait un élément essentiel à de nombreuses technologies énergétiques dites propres.

La fabrication de batteries lithium-ion performantes nécessite aussi du cobalt. Contrairement aux piles domestiques ordinaires, les batteries lithium-ion peuvent être rechargées et réutilisées pendant des années. Elles sont également plus chères et difficiles à recycler.

Ces batteries servent à tout, de l'alimentation des appareils portables au stockage de l'énergie sur les réseaux électriques. Cependant, ce matériau dynamique est également coûteux, toxique et difficile à extraire et à traiter.

Plus de 70 % du cobalt produit dans le monde provient de mines situées au Congo. Là, 15 à 30 % sont extraits dans des « mines artisanales » où des milliers de mineurs indépendants travaillent dans des conditions « inhumaines » et « dégradantes » pour seulement quelques francs par jour, a expliqué Siddharth Kara, chercheur à la faculté de santé publique T.H. Chan de Harvard, à la radio du service public des États-Unis NPR.

Kara mène des recherches sur l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants depuis vingt ans. Son dernier ouvrage, Cobalt Red, explique comment la « ruée vers le cobalt » a entraîné d’innombrables morts et une contamination généralisée de l'eau, du sol et de l'air de la région.

En outre, on trouve du cuivre et de l’uranium, cancérigène, en plus du cobalt dans les mines congolaises.

Pour déterminer à quel point le cobalt affecte les personnes vivant à proximité des mines, des chercheurs de l’université KU Leuven, en Belgique, et de celle de Lubumbashi, en RDC, ont mené une étude de cas à Kasulo, un quartier urbain de la ville de Kolwezi, située au cœur d'un gisement minier congolais. Les chercheurs ont noté que lors de la découverte de minerai de cobalt sous l'une des maisons du quartier, il a rapidement été englouti par l’installation d’une « mine artisanale ». Les maisons ont été entrecoupées de dizaines de puits de mine où des centaines de travailleurs cherchaient du cobalt, tandis que les habitants continuaient à vivre à proximité, sans aucune mesure pour préserver leur santé ou leur sécurité.

« Les enfants vivant dans le quartier minier avaient dix fois plus de cobalt dans leurs urines que ceux vivant ailleurs », déclare Benoit Nemery, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des maladies pulmonaires à la KU Leuven. « Leur taux de cobalt était même plus élevé que ce que nous accepterions pour des ouvriers d'usine européens. »

La poussière constitue un problème de santé majeur pour les mineurs et les communautés vivant à proximité des mines, selon Nemery. Elle contient du cobalt et d'autres métaux en suspension dans l'air, notamment de l'uranium, libérés au cours du processus d'extraction. Certains scientifiques craignent que cette exposition ne crée des problèmes de santé à long terme comme des maladies pulmonaires.

« L'uranium libère également un gaz appelé radon, et dans les mines, les niveaux de radon sont très élevés. Il s’agit d’un agent cancérigène qui peut provoquer un cancer du poumon », explique Nemery. « Nous ne savons pas à quel point le nombre de cancers du poumon dans la région augmente, car il s'agit d'une zone mal desservie sur le plan médical. »

EXISTE-T-IL DES ALTERNATIVES AU COBALT ?

La mise en avant de l’impact environnemental du cobalt et des préoccupations en matière de droits de l'Homme soulevées par cette situation a poussé plusieurs entreprises de premier plan, dont Apple et Tesla, à s’engager à réduire leur utilisation de cobalt ou à s'approvisionner auprès de producteurs plus responsables. Depuis 2020, le constructeur automobile BMW s'approvisionne en cobalt au Maroc et en Australie pour ses véhicules électriques.

Tesla a réduit sa consommation moyenne de cobalt de plus de 60 % et utilise désormais des batteries sans cobalt dans ses nouveaux modèles de voitures. Le constructeur de véhicules électriques a également conclu un accord à long terme avec la plus grande société minière du monde, Glencore, pour obtenir 6 000 tonnes de cobalt provenant de la RDC par an. Selon le livre blanc du Forum économique mondial sur l'extraction artisanale du cobalt en République démocratique du Congo, cet accord montre que le cobalt congolais continuera d'être une ressource essentielle pour les fabricants de batteries.

Le recyclage de ces appareils rechargeables pourrait constituer une solution majeure pour réduire la dépendance mondiale à l'exploitation minière, tout en diminuant le coût pour les consommateurs et en réduisant les conséquences des déchets électroniques sur l'environnement.

Redwood Materials, entreprise de recyclage de batteries et de déchets électroniques fondée par JB Straubel, ancien directeur technique de Tesla, est spécialisée dans la récupération de matériaux tels que le cobalt. L'entreprise reprend les batteries lithium-ion usagées, les décompose et en extrait les métaux, notamment le cobalt, le lithium, le cuivre et le nickel, pour les réutiliser dans de nouvelles batteries.

D'ici 2025, Redwood Materials estime qu'elle produira suffisamment de matériaux recyclés pour alimenter un million de véhicules électriques par an.

AUX ÉTATS-UNIS, L’EXTRACTION DU COBALT FAIT DÉBAT

Afin d'accroître l’approvisionnement national en minéraux des terres rares et de réduire leur dépendance quasi-totale aux sources étrangères de cobalt, les États-Unis ont intensifié leurs opérations minières nationales. Ces matériaux font partie d'une stratégie nationale à long terme de transition vers les énergies renouvelables et les véhicules à zéro émission.

Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), le secteur des transports demeure la source principale d'émissions de carbone aux États-Unis, et la transition vers les véhicules électriques jouera un rôle essentiel dans la réduction de ces émissions.

Néanmoins, ces nouvelles mines nationales nécessaires à la production des matières premières pour les batteries des véhicules électriques pourraient également empiéter sur les territoires autochtones. Plusieurs métaux, comme le cobalt, ont été découverts à moins de 60 kilomètres des réserves amérindiennes. Selon le fournisseur de données MSCI ESG Research, cela concerne 97 % des réserves de nickel, 89 % des réserves de cuivre, 79 % des réserves de lithium et 68 % des réserves de cobalt aux États-Unis.

Lisa Benjamin, professeur de droit associée à la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon, explique que si ces métaux sont essentiels à la transition vers les énergies renouvelables, la santé et la sécurité des communautés vivant à proximité de ces gisements ne peuvent pas être sacrifiées pour autant.

Pour éviter de nuire aux communautés autochtones, Benjamin estime que le Bureau of Land Management, agence faisant partie du département de l’intérieur du pays, devrait adopter des politiques plus strictes interdisant l'exploitation minière sur les sites sacrés des réserves et dans les zones voisines considérées comme culturellement importantes, et garantissant un siège à la table des négociations aux chefs des communautés.

« Il est primordial qu’ils aient leur mot à dire sur la poursuite ou non de ces projets, et ce n'est pas le cas actuellement », ajoute-t-elle.
____________________

Ce n'est pas grave que les gens du Congo meurent du cancer, le plus important, c'est qu'il faut du cobalt pour refroidir les piles électriques au lithium-ion. Pas de cobalt, pas d'usines Northvolt. Le pire, ces exploitants sont costumés pour manipuler le cobalt mais pas les mineurs au Congo, pas le temps de mettre ça, la demande est trop forte et l'économie va directement aux poches des dirigeants de ce pays exploitant. De toute façon, ils n'ont rien à foutre pour les mineurs, au prix qu'ils sont payés, ça ne vaut pas la peine de les protéger !

Allez chercher votre gros char électrique et dormez en paix, ce n'est pas votre faute si ce pays est de la merde pour ces mineurs. Il faut sauver la planète des gaz à effet de serre, c'est plus important, il faut que l'exploitation des énergies fossiles cesse.

Une chance que je ne conduis plus et que je n'encourage pas cette folie de l'humain.

Dédé

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Le cobalt, ce métal controversé !

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 11:15 (il y a 331 jours) @ Dédé

Source : Pourquoi le cobalt, ce métal essentiel à la technologie, est-il si controversé ?

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DE KARA NORTON
PUBLICATION 28 DÉC. 2023, 15:00 CET

Ce métal bleu argenté sert à fabriquer des batteries lithium-ion qui fournissent de l’énergie à tous nos appareils, des voitures aux cigarettes électroniques. Il est toxique et provient de mines où les conditions de travail sont inhumaines, au Congo.

Notre technologie moderne dépend en grande partie du cobalt. Ce métal est couramment utilisé pour fabriquer des batteries lithium-ion, que l'on retrouve dans des objets tels que les véhicules électriques, les ordinateurs, les smartphones et même les cigarettes électroniques.

À l'heure où de nombreux pays se tournent vers les énergies renouvelables, la demande pour ce type de batteries n'a jamais été aussi forte. Selon un livre blanc publié par le Forum économique mondial, elle devrait être multipliée par quatre d'ici à 2030, en grande partie en raison de l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Pourtant, le cobalt qui alimente ces batteries et d'autres technologies pose de graves problèmes humanitaires à l’endroit où il est extrait, en République démocratique du Congo (RDC).

Ces mines ont été le sujet d’enquêtes et de reportages, et ont récemment attiré l'attention sur des réseaux sociaux comme TikTok. Préoccupés par les conditions de production du cobalt, des utilisateurs de ces plateformes se sont engagés à renoncer à leurs cigarettes électroniques, dont les batteries contiennent des traces de cobalt.

Dans une vidéo datant du mois dernier qui compte aujourd'hui presque deux millions de vues, une créatrice de contenu a annoncé qu'elle arrêterait de fumer en raison des inquiétudes suscitées par l'exploitation du cobalt. Pour réellement limiter la demande de cobalt, il faudrait néanmoins renoncer à beaucoup plus.

Voici ce qu'il faut savoir sur ce métal polyvalent mais controversé.

QU’EST-CE QUE LE COBALT ET COMMENT L’UTILISE-T-ON ?

Ce métal bleu argenté et brillant sert à stocker une grande quantité d'énergie dans les batteries tout en les maintenant à une température stable dans le froid glacial et les fortes chaleurs, ce qui l'a rendu utile pour de nombreuses applications dans les domaines de l'aérospatial, de la défense et de la médecine, et en a fait un élément essentiel à de nombreuses technologies énergétiques dites propres.

La fabrication de batteries lithium-ion performantes nécessite aussi du cobalt. Contrairement aux piles domestiques ordinaires, les batteries lithium-ion peuvent être rechargées et réutilisées pendant des années. Elles sont également plus chères et difficiles à recycler.

Ces batteries servent à tout, de l'alimentation des appareils portables au stockage de l'énergie sur les réseaux électriques. Cependant, ce matériau dynamique est également coûteux, toxique et difficile à extraire et à traiter.

Plus de 70 % du cobalt produit dans le monde provient de mines situées au Congo. Là, 15 à 30 % sont extraits dans des « mines artisanales » où des milliers de mineurs indépendants travaillent dans des conditions « inhumaines » et « dégradantes » pour seulement quelques francs par jour, a expliqué Siddharth Kara, chercheur à la faculté de santé publique T.H. Chan de Harvard, à la radio du service public des États-Unis NPR.

Kara mène des recherches sur l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants depuis vingt ans. Son dernier ouvrage, Cobalt Red, explique comment la « ruée vers le cobalt » a entraîné d’innombrables morts et une contamination généralisée de l'eau, du sol et de l'air de la région.

En outre, on trouve du cuivre et de l’uranium, cancérigène, en plus du cobalt dans les mines congolaises.

Pour déterminer à quel point le cobalt affecte les personnes vivant à proximité des mines, des chercheurs de l’université KU Leuven, en Belgique, et de celle de Lubumbashi, en RDC, ont mené une étude de cas à Kasulo, un quartier urbain de la ville de Kolwezi, située au cœur d'un gisement minier congolais. Les chercheurs ont noté que lors de la découverte de minerai de cobalt sous l'une des maisons du quartier, il a rapidement été englouti par l’installation d’une « mine artisanale ». Les maisons ont été entrecoupées de dizaines de puits de mine où des centaines de travailleurs cherchaient du cobalt, tandis que les habitants continuaient à vivre à proximité, sans aucune mesure pour préserver leur santé ou leur sécurité.

« Les enfants vivant dans le quartier minier avaient dix fois plus de cobalt dans leurs urines que ceux vivant ailleurs », déclare Benoit Nemery, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des maladies pulmonaires à la KU Leuven. « Leur taux de cobalt était même plus élevé que ce que nous accepterions pour des ouvriers d'usine européens. »

La poussière constitue un problème de santé majeur pour les mineurs et les communautés vivant à proximité des mines, selon Nemery. Elle contient du cobalt et d'autres métaux en suspension dans l'air, notamment de l'uranium, libérés au cours du processus d'extraction. Certains scientifiques craignent que cette exposition ne crée des problèmes de santé à long terme comme des maladies pulmonaires.

« L'uranium libère également un gaz appelé radon, et dans les mines, les niveaux de radon sont très élevés. Il s’agit d’un agent cancérigène qui peut provoquer un cancer du poumon », explique Nemery. « Nous ne savons pas à quel point le nombre de cancers du poumon dans la région augmente, car il s'agit d'une zone mal desservie sur le plan médical. »

EXISTE-T-IL DES ALTERNATIVES AU COBALT ?

La mise en avant de l’impact environnemental du cobalt et des préoccupations en matière de droits de l'Homme soulevées par cette situation a poussé plusieurs entreprises de premier plan, dont Apple et Tesla, à s’engager à réduire leur utilisation de cobalt ou à s'approvisionner auprès de producteurs plus responsables. Depuis 2020, le constructeur automobile BMW s'approvisionne en cobalt au Maroc et en Australie pour ses véhicules électriques.

Tesla a réduit sa consommation moyenne de cobalt de plus de 60 % et utilise désormais des batteries sans cobalt dans ses nouveaux modèles de voitures. Le constructeur de véhicules électriques a également conclu un accord à long terme avec la plus grande société minière du monde, Glencore, pour obtenir 6 000 tonnes de cobalt provenant de la RDC par an. Selon le livre blanc du Forum économique mondial sur l'extraction artisanale du cobalt en République démocratique du Congo, cet accord montre que le cobalt congolais continuera d'être une ressource essentielle pour les fabricants de batteries.

Le recyclage de ces appareils rechargeables pourrait constituer une solution majeure pour réduire la dépendance mondiale à l'exploitation minière, tout en diminuant le coût pour les consommateurs et en réduisant les conséquences des déchets électroniques sur l'environnement.

Redwood Materials, entreprise de recyclage de batteries et de déchets électroniques fondée par JB Straubel, ancien directeur technique de Tesla, est spécialisée dans la récupération de matériaux tels que le cobalt. L'entreprise reprend les batteries lithium-ion usagées, les décompose et en extrait les métaux, notamment le cobalt, le lithium, le cuivre et le nickel, pour les réutiliser dans de nouvelles batteries.

D'ici 2025, Redwood Materials estime qu'elle produira suffisamment de matériaux recyclés pour alimenter un million de véhicules électriques par an.

AUX ÉTATS-UNIS, L’EXTRACTION DU COBALT FAIT DÉBAT

Afin d'accroître l’approvisionnement national en minéraux des terres rares et de réduire leur dépendance quasi-totale aux sources étrangères de cobalt, les États-Unis ont intensifié leurs opérations minières nationales. Ces matériaux font partie d'une stratégie nationale à long terme de transition vers les énergies renouvelables et les véhicules à zéro émission.

Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), le secteur des transports demeure la source principale d'émissions de carbone aux États-Unis, et la transition vers les véhicules électriques jouera un rôle essentiel dans la réduction de ces émissions.

Néanmoins, ces nouvelles mines nationales nécessaires à la production des matières premières pour les batteries des véhicules électriques pourraient également empiéter sur les territoires autochtones. Plusieurs métaux, comme le cobalt, ont été découverts à moins de 60 kilomètres des réserves amérindiennes. Selon le fournisseur de données MSCI ESG Research, cela concerne 97 % des réserves de nickel, 89 % des réserves de cuivre, 79 % des réserves de lithium et 68 % des réserves de cobalt aux États-Unis.

Lisa Benjamin, professeur de droit associée à la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon, explique que si ces métaux sont essentiels à la transition vers les énergies renouvelables, la santé et la sécurité des communautés vivant à proximité de ces gisements ne peuvent pas être sacrifiées pour autant.

Pour éviter de nuire aux communautés autochtones, Benjamin estime que le Bureau of Land Management, agence faisant partie du département de l’intérieur du pays, devrait adopter des politiques plus strictes interdisant l'exploitation minière sur les sites sacrés des réserves et dans les zones voisines considérées comme culturellement importantes, et garantissant un siège à la table des négociations aux chefs des communautés.

« Il est primordial qu’ils aient leur mot à dire sur la poursuite ou non de ces projets, et ce n'est pas le cas actuellement », ajoute-t-elle.
____________________

Ce n'est pas grave que les gens du Congo meurent du cancer, le plus important, c'est qu'il faut du cobalt pour refroidir les piles électriques au lithium-ion. Pas de cobalt, pas d'usines Northvolt. Le pire, ces exploitants sont costumés pour manipuler le cobalt mais pas les mineurs au Congo, pas le temps de mettre ça, la demande est trop forte et l'économie va directement aux poches des dirigeants de ce pays exploitant. De toute façon, ils n'ont rien à foutre pour les mineurs, au prix qu'ils sont payés, ça ne vaut pas la peine de les protéger !

Allez chercher votre gros char électrique et dormez en paix, ce n'est pas votre faute si ce pays est de la merde pour ces mineurs. Il faut sauver la planète des gaz à effet de serre, c'est plus important, il faut que l'exploitation des énergies fossiles cesse.

Une chance que je ne conduis plus et que je n'encourage pas cette folie de l'humain.

Dédé

Va falloir que tu arrêtes le café car c'est 100 fois pire pour les grains de café. Et en plus, le cobalt sert à tous nos bébelles électroniques. Aussi ce avec quoi on communique sur le forum.

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Le cobalt, ce métal controversé !

par Dédé, lundi 08 janvier 2024, 12:05 (il y a 331 jours) @ Blake

Source : Pourquoi le cobalt, ce métal essentiel à la technologie, est-il si controversé ?

[image]

DE KARA NORTON
PUBLICATION 28 DÉC. 2023, 15:00 CET

Ce métal bleu argenté sert à fabriquer des batteries lithium-ion qui fournissent de l’énergie à tous nos appareils, des voitures aux cigarettes électroniques. Il est toxique et provient de mines où les conditions de travail sont inhumaines, au Congo.

Notre technologie moderne dépend en grande partie du cobalt. Ce métal est couramment utilisé pour fabriquer des batteries lithium-ion, que l'on retrouve dans des objets tels que les véhicules électriques, les ordinateurs, les smartphones et même les cigarettes électroniques.

À l'heure où de nombreux pays se tournent vers les énergies renouvelables, la demande pour ce type de batteries n'a jamais été aussi forte. Selon un livre blanc publié par le Forum économique mondial, elle devrait être multipliée par quatre d'ici à 2030, en grande partie en raison de l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Pourtant, le cobalt qui alimente ces batteries et d'autres technologies pose de graves problèmes humanitaires à l’endroit où il est extrait, en République démocratique du Congo (RDC).

Ces mines ont été le sujet d’enquêtes et de reportages, et ont récemment attiré l'attention sur des réseaux sociaux comme TikTok. Préoccupés par les conditions de production du cobalt, des utilisateurs de ces plateformes se sont engagés à renoncer à leurs cigarettes électroniques, dont les batteries contiennent des traces de cobalt.

Dans une vidéo datant du mois dernier qui compte aujourd'hui presque deux millions de vues, une créatrice de contenu a annoncé qu'elle arrêterait de fumer en raison des inquiétudes suscitées par l'exploitation du cobalt. Pour réellement limiter la demande de cobalt, il faudrait néanmoins renoncer à beaucoup plus.

Voici ce qu'il faut savoir sur ce métal polyvalent mais controversé.

QU’EST-CE QUE LE COBALT ET COMMENT L’UTILISE-T-ON ?

Ce métal bleu argenté et brillant sert à stocker une grande quantité d'énergie dans les batteries tout en les maintenant à une température stable dans le froid glacial et les fortes chaleurs, ce qui l'a rendu utile pour de nombreuses applications dans les domaines de l'aérospatial, de la défense et de la médecine, et en a fait un élément essentiel à de nombreuses technologies énergétiques dites propres.

La fabrication de batteries lithium-ion performantes nécessite aussi du cobalt. Contrairement aux piles domestiques ordinaires, les batteries lithium-ion peuvent être rechargées et réutilisées pendant des années. Elles sont également plus chères et difficiles à recycler.

Ces batteries servent à tout, de l'alimentation des appareils portables au stockage de l'énergie sur les réseaux électriques. Cependant, ce matériau dynamique est également coûteux, toxique et difficile à extraire et à traiter.

Plus de 70 % du cobalt produit dans le monde provient de mines situées au Congo. Là, 15 à 30 % sont extraits dans des « mines artisanales » où des milliers de mineurs indépendants travaillent dans des conditions « inhumaines » et « dégradantes » pour seulement quelques francs par jour, a expliqué Siddharth Kara, chercheur à la faculté de santé publique T.H. Chan de Harvard, à la radio du service public des États-Unis NPR.

Kara mène des recherches sur l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants depuis vingt ans. Son dernier ouvrage, Cobalt Red, explique comment la « ruée vers le cobalt » a entraîné d’innombrables morts et une contamination généralisée de l'eau, du sol et de l'air de la région.

En outre, on trouve du cuivre et de l’uranium, cancérigène, en plus du cobalt dans les mines congolaises.

Pour déterminer à quel point le cobalt affecte les personnes vivant à proximité des mines, des chercheurs de l’université KU Leuven, en Belgique, et de celle de Lubumbashi, en RDC, ont mené une étude de cas à Kasulo, un quartier urbain de la ville de Kolwezi, située au cœur d'un gisement minier congolais. Les chercheurs ont noté que lors de la découverte de minerai de cobalt sous l'une des maisons du quartier, il a rapidement été englouti par l’installation d’une « mine artisanale ». Les maisons ont été entrecoupées de dizaines de puits de mine où des centaines de travailleurs cherchaient du cobalt, tandis que les habitants continuaient à vivre à proximité, sans aucune mesure pour préserver leur santé ou leur sécurité.

« Les enfants vivant dans le quartier minier avaient dix fois plus de cobalt dans leurs urines que ceux vivant ailleurs », déclare Benoit Nemery, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des maladies pulmonaires à la KU Leuven. « Leur taux de cobalt était même plus élevé que ce que nous accepterions pour des ouvriers d'usine européens. »

La poussière constitue un problème de santé majeur pour les mineurs et les communautés vivant à proximité des mines, selon Nemery. Elle contient du cobalt et d'autres métaux en suspension dans l'air, notamment de l'uranium, libérés au cours du processus d'extraction. Certains scientifiques craignent que cette exposition ne crée des problèmes de santé à long terme comme des maladies pulmonaires.

« L'uranium libère également un gaz appelé radon, et dans les mines, les niveaux de radon sont très élevés. Il s’agit d’un agent cancérigène qui peut provoquer un cancer du poumon », explique Nemery. « Nous ne savons pas à quel point le nombre de cancers du poumon dans la région augmente, car il s'agit d'une zone mal desservie sur le plan médical. »

EXISTE-T-IL DES ALTERNATIVES AU COBALT ?

La mise en avant de l’impact environnemental du cobalt et des préoccupations en matière de droits de l'Homme soulevées par cette situation a poussé plusieurs entreprises de premier plan, dont Apple et Tesla, à s’engager à réduire leur utilisation de cobalt ou à s'approvisionner auprès de producteurs plus responsables. Depuis 2020, le constructeur automobile BMW s'approvisionne en cobalt au Maroc et en Australie pour ses véhicules électriques.

Tesla a réduit sa consommation moyenne de cobalt de plus de 60 % et utilise désormais des batteries sans cobalt dans ses nouveaux modèles de voitures. Le constructeur de véhicules électriques a également conclu un accord à long terme avec la plus grande société minière du monde, Glencore, pour obtenir 6 000 tonnes de cobalt provenant de la RDC par an. Selon le livre blanc du Forum économique mondial sur l'extraction artisanale du cobalt en République démocratique du Congo, cet accord montre que le cobalt congolais continuera d'être une ressource essentielle pour les fabricants de batteries.

Le recyclage de ces appareils rechargeables pourrait constituer une solution majeure pour réduire la dépendance mondiale à l'exploitation minière, tout en diminuant le coût pour les consommateurs et en réduisant les conséquences des déchets électroniques sur l'environnement.

Redwood Materials, entreprise de recyclage de batteries et de déchets électroniques fondée par JB Straubel, ancien directeur technique de Tesla, est spécialisée dans la récupération de matériaux tels que le cobalt. L'entreprise reprend les batteries lithium-ion usagées, les décompose et en extrait les métaux, notamment le cobalt, le lithium, le cuivre et le nickel, pour les réutiliser dans de nouvelles batteries.

D'ici 2025, Redwood Materials estime qu'elle produira suffisamment de matériaux recyclés pour alimenter un million de véhicules électriques par an.

AUX ÉTATS-UNIS, L’EXTRACTION DU COBALT FAIT DÉBAT

Afin d'accroître l’approvisionnement national en minéraux des terres rares et de réduire leur dépendance quasi-totale aux sources étrangères de cobalt, les États-Unis ont intensifié leurs opérations minières nationales. Ces matériaux font partie d'une stratégie nationale à long terme de transition vers les énergies renouvelables et les véhicules à zéro émission.

Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), le secteur des transports demeure la source principale d'émissions de carbone aux États-Unis, et la transition vers les véhicules électriques jouera un rôle essentiel dans la réduction de ces émissions.

Néanmoins, ces nouvelles mines nationales nécessaires à la production des matières premières pour les batteries des véhicules électriques pourraient également empiéter sur les territoires autochtones. Plusieurs métaux, comme le cobalt, ont été découverts à moins de 60 kilomètres des réserves amérindiennes. Selon le fournisseur de données MSCI ESG Research, cela concerne 97 % des réserves de nickel, 89 % des réserves de cuivre, 79 % des réserves de lithium et 68 % des réserves de cobalt aux États-Unis.

Lisa Benjamin, professeur de droit associée à la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon, explique que si ces métaux sont essentiels à la transition vers les énergies renouvelables, la santé et la sécurité des communautés vivant à proximité de ces gisements ne peuvent pas être sacrifiées pour autant.

Pour éviter de nuire aux communautés autochtones, Benjamin estime que le Bureau of Land Management, agence faisant partie du département de l’intérieur du pays, devrait adopter des politiques plus strictes interdisant l'exploitation minière sur les sites sacrés des réserves et dans les zones voisines considérées comme culturellement importantes, et garantissant un siège à la table des négociations aux chefs des communautés.

« Il est primordial qu’ils aient leur mot à dire sur la poursuite ou non de ces projets, et ce n'est pas le cas actuellement », ajoute-t-elle.
____________________

Ce n'est pas grave que les gens du Congo meurent du cancer, le plus important, c'est qu'il faut du cobalt pour refroidir les piles électriques au lithium-ion. Pas de cobalt, pas d'usines Northvolt. Le pire, ces exploitants sont costumés pour manipuler le cobalt mais pas les mineurs au Congo, pas le temps de mettre ça, la demande est trop forte et l'économie va directement aux poches des dirigeants de ce pays exploitant. De toute façon, ils n'ont rien à foutre pour les mineurs, au prix qu'ils sont payés, ça ne vaut pas la peine de les protéger !

Allez chercher votre gros char électrique et dormez en paix, ce n'est pas votre faute si ce pays est de la merde pour ces mineurs. Il faut sauver la planète des gaz à effet de serre, c'est plus important, il faut que l'exploitation des énergies fossiles cesse.

Une chance que je ne conduis plus et que je n'encourage pas cette folie de l'humain.

Dédé


Va falloir que tu arrêtes le café car c'est 100 fois pire pour les grains de café. Et en plus, le cobalt sert à tous nos bébelles électroniques. Aussi ce avec quoi on communique sur le forum.

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Ça pas d'allure exploiter les gens de même. Ça me rend malade !

Voiture à air comprimé

par Jéromec, lundi 08 janvier 2024, 12:06 (il y a 331 jours) @ Dédé

il y a les voitures à air comprimé, parfaites pour les déplacements urbains, mais comme on ne peut pas taxer ni vendre l'air, du moins pour le moment... et ben, les chances que ça arrive sur le marché sont moins que zéros...


Voiture à air comprimé

Un jouet aussi ludique que pédagogique. Cette voiture avance grâce à une énergie toute naturelle : de l'air !
https://www.youtube.com/watch?v=RJ2gXj5HwjY

Allons y avec Northvolt, dillapidon$ des milliard$ en subvention$ avec des contrats caviardé qui n'entraineront pas d'augMENTtation de tarifs d'électricité....

:-D

tout est merveilleux
Vers un monde plus Vert et plus de charbon, et de nucléaires....:-D

Avant les années 2000, nous rêvions des années 2000, mais passé ce cap le Passé demeure une valeur refuge...

;-)

Le cobalt, ce métal controversé !

par Un ange @, lundi 08 janvier 2024, 17:56 (il y a 331 jours) @ Dédé

Cela me rend mon coupable d'utiliser du pétrole venant de l’Alberta...si on peut dire.

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Le cobalt, ce métal controversé !

par Dédé, lundi 08 janvier 2024, 18:37 (il y a 331 jours) @ Un ange

Cela me rend mon coupable d'utiliser du pétrole venant de l’Alberta...si on peut dire.

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C'est une chose que je ne savais pas vraiment ce genre d'exploitation minière au Congo, pour protéger la planète contre les effets de serre. Juste d'y penser, ça me rend malade parce qu'il y a des enfants dans cette exploitation qui vont se retrouver possiblement avec un cancer des poumons, sans compter le maigre revenu salarial qu'ils reçoivent.

Comment se fait-il que nos dirigeants ne mentionnent pas ce genre d'exploitation afin de nous sensibiliser à faire des choix des plus éclairés, il me semble que les gens auraient un peu plus de difficulté de se procurer des appareils qui demande de telles exploitations malsaines en choisissant une alternative plutôt d'encourager ces crosseurs de poules mortes.

Touka, ça me secoue !

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Le cobalt, ce métal controversé !

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 18:48 (il y a 331 jours) @ Dédé

Source : Pourquoi le cobalt, ce métal essentiel à la technologie, est-il si controversé ?

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DE KARA NORTON
PUBLICATION 28 DÉC. 2023, 15:00 CET

Ce métal bleu argenté sert à fabriquer des batteries lithium-ion qui fournissent de l’énergie à tous nos appareils, des voitures aux cigarettes électroniques. Il est toxique et provient de mines où les conditions de travail sont inhumaines, au Congo.

Notre technologie moderne dépend en grande partie du cobalt. Ce métal est couramment utilisé pour fabriquer des batteries lithium-ion, que l'on retrouve dans des objets tels que les véhicules électriques, les ordinateurs, les smartphones et même les cigarettes électroniques.

À l'heure où de nombreux pays se tournent vers les énergies renouvelables, la demande pour ce type de batteries n'a jamais été aussi forte. Selon un livre blanc publié par le Forum économique mondial, elle devrait être multipliée par quatre d'ici à 2030, en grande partie en raison de l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Pourtant, le cobalt qui alimente ces batteries et d'autres technologies pose de graves problèmes humanitaires à l’endroit où il est extrait, en République démocratique du Congo (RDC).

Ces mines ont été le sujet d’enquêtes et de reportages, et ont récemment attiré l'attention sur des réseaux sociaux comme TikTok. Préoccupés par les conditions de production du cobalt, des utilisateurs de ces plateformes se sont engagés à renoncer à leurs cigarettes électroniques, dont les batteries contiennent des traces de cobalt.

Dans une vidéo datant du mois dernier qui compte aujourd'hui presque deux millions de vues, une créatrice de contenu a annoncé qu'elle arrêterait de fumer en raison des inquiétudes suscitées par l'exploitation du cobalt. Pour réellement limiter la demande de cobalt, il faudrait néanmoins renoncer à beaucoup plus.

Voici ce qu'il faut savoir sur ce métal polyvalent mais controversé.

QU’EST-CE QUE LE COBALT ET COMMENT L’UTILISE-T-ON ?

Ce métal bleu argenté et brillant sert à stocker une grande quantité d'énergie dans les batteries tout en les maintenant à une température stable dans le froid glacial et les fortes chaleurs, ce qui l'a rendu utile pour de nombreuses applications dans les domaines de l'aérospatial, de la défense et de la médecine, et en a fait un élément essentiel à de nombreuses technologies énergétiques dites propres.

La fabrication de batteries lithium-ion performantes nécessite aussi du cobalt. Contrairement aux piles domestiques ordinaires, les batteries lithium-ion peuvent être rechargées et réutilisées pendant des années. Elles sont également plus chères et difficiles à recycler.

Ces batteries servent à tout, de l'alimentation des appareils portables au stockage de l'énergie sur les réseaux électriques. Cependant, ce matériau dynamique est également coûteux, toxique et difficile à extraire et à traiter.

Plus de 70 % du cobalt produit dans le monde provient de mines situées au Congo. Là, 15 à 30 % sont extraits dans des « mines artisanales » où des milliers de mineurs indépendants travaillent dans des conditions « inhumaines » et « dégradantes » pour seulement quelques francs par jour, a expliqué Siddharth Kara, chercheur à la faculté de santé publique T.H. Chan de Harvard, à la radio du service public des États-Unis NPR.

Kara mène des recherches sur l'esclavage moderne, la traite des êtres humains et le travail des enfants depuis vingt ans. Son dernier ouvrage, Cobalt Red, explique comment la « ruée vers le cobalt » a entraîné d’innombrables morts et une contamination généralisée de l'eau, du sol et de l'air de la région.

En outre, on trouve du cuivre et de l’uranium, cancérigène, en plus du cobalt dans les mines congolaises.

Pour déterminer à quel point le cobalt affecte les personnes vivant à proximité des mines, des chercheurs de l’université KU Leuven, en Belgique, et de celle de Lubumbashi, en RDC, ont mené une étude de cas à Kasulo, un quartier urbain de la ville de Kolwezi, située au cœur d'un gisement minier congolais. Les chercheurs ont noté que lors de la découverte de minerai de cobalt sous l'une des maisons du quartier, il a rapidement été englouti par l’installation d’une « mine artisanale ». Les maisons ont été entrecoupées de dizaines de puits de mine où des centaines de travailleurs cherchaient du cobalt, tandis que les habitants continuaient à vivre à proximité, sans aucune mesure pour préserver leur santé ou leur sécurité.

« Les enfants vivant dans le quartier minier avaient dix fois plus de cobalt dans leurs urines que ceux vivant ailleurs », déclare Benoit Nemery, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des maladies pulmonaires à la KU Leuven. « Leur taux de cobalt était même plus élevé que ce que nous accepterions pour des ouvriers d'usine européens. »

La poussière constitue un problème de santé majeur pour les mineurs et les communautés vivant à proximité des mines, selon Nemery. Elle contient du cobalt et d'autres métaux en suspension dans l'air, notamment de l'uranium, libérés au cours du processus d'extraction. Certains scientifiques craignent que cette exposition ne crée des problèmes de santé à long terme comme des maladies pulmonaires.

« L'uranium libère également un gaz appelé radon, et dans les mines, les niveaux de radon sont très élevés. Il s’agit d’un agent cancérigène qui peut provoquer un cancer du poumon », explique Nemery. « Nous ne savons pas à quel point le nombre de cancers du poumon dans la région augmente, car il s'agit d'une zone mal desservie sur le plan médical. »

EXISTE-T-IL DES ALTERNATIVES AU COBALT ?

La mise en avant de l’impact environnemental du cobalt et des préoccupations en matière de droits de l'Homme soulevées par cette situation a poussé plusieurs entreprises de premier plan, dont Apple et Tesla, à s’engager à réduire leur utilisation de cobalt ou à s'approvisionner auprès de producteurs plus responsables. Depuis 2020, le constructeur automobile BMW s'approvisionne en cobalt au Maroc et en Australie pour ses véhicules électriques.

Tesla a réduit sa consommation moyenne de cobalt de plus de 60 % et utilise désormais des batteries sans cobalt dans ses nouveaux modèles de voitures. Le constructeur de véhicules électriques a également conclu un accord à long terme avec la plus grande société minière du monde, Glencore, pour obtenir 6 000 tonnes de cobalt provenant de la RDC par an. Selon le livre blanc du Forum économique mondial sur l'extraction artisanale du cobalt en République démocratique du Congo, cet accord montre que le cobalt congolais continuera d'être une ressource essentielle pour les fabricants de batteries.

Le recyclage de ces appareils rechargeables pourrait constituer une solution majeure pour réduire la dépendance mondiale à l'exploitation minière, tout en diminuant le coût pour les consommateurs et en réduisant les conséquences des déchets électroniques sur l'environnement.

Redwood Materials, entreprise de recyclage de batteries et de déchets électroniques fondée par JB Straubel, ancien directeur technique de Tesla, est spécialisée dans la récupération de matériaux tels que le cobalt. L'entreprise reprend les batteries lithium-ion usagées, les décompose et en extrait les métaux, notamment le cobalt, le lithium, le cuivre et le nickel, pour les réutiliser dans de nouvelles batteries.

D'ici 2025, Redwood Materials estime qu'elle produira suffisamment de matériaux recyclés pour alimenter un million de véhicules électriques par an.

AUX ÉTATS-UNIS, L’EXTRACTION DU COBALT FAIT DÉBAT

Afin d'accroître l’approvisionnement national en minéraux des terres rares et de réduire leur dépendance quasi-totale aux sources étrangères de cobalt, les États-Unis ont intensifié leurs opérations minières nationales. Ces matériaux font partie d'une stratégie nationale à long terme de transition vers les énergies renouvelables et les véhicules à zéro émission.

Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), le secteur des transports demeure la source principale d'émissions de carbone aux États-Unis, et la transition vers les véhicules électriques jouera un rôle essentiel dans la réduction de ces émissions.

Néanmoins, ces nouvelles mines nationales nécessaires à la production des matières premières pour les batteries des véhicules électriques pourraient également empiéter sur les territoires autochtones. Plusieurs métaux, comme le cobalt, ont été découverts à moins de 60 kilomètres des réserves amérindiennes. Selon le fournisseur de données MSCI ESG Research, cela concerne 97 % des réserves de nickel, 89 % des réserves de cuivre, 79 % des réserves de lithium et 68 % des réserves de cobalt aux États-Unis.

Lisa Benjamin, professeur de droit associée à la Lewis & Clark Law School de Portland, dans l'Oregon, explique que si ces métaux sont essentiels à la transition vers les énergies renouvelables, la santé et la sécurité des communautés vivant à proximité de ces gisements ne peuvent pas être sacrifiées pour autant.

Pour éviter de nuire aux communautés autochtones, Benjamin estime que le Bureau of Land Management, agence faisant partie du département de l’intérieur du pays, devrait adopter des politiques plus strictes interdisant l'exploitation minière sur les sites sacrés des réserves et dans les zones voisines considérées comme culturellement importantes, et garantissant un siège à la table des négociations aux chefs des communautés.

« Il est primordial qu’ils aient leur mot à dire sur la poursuite ou non de ces projets, et ce n'est pas le cas actuellement », ajoute-t-elle.
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Ce n'est pas grave que les gens du Congo meurent du cancer, le plus important, c'est qu'il faut du cobalt pour refroidir les piles électriques au lithium-ion. Pas de cobalt, pas d'usines Northvolt. Le pire, ces exploitants sont costumés pour manipuler le cobalt mais pas les mineurs au Congo, pas le temps de mettre ça, la demande est trop forte et l'économie va directement aux poches des dirigeants de ce pays exploitant. De toute façon, ils n'ont rien à foutre pour les mineurs, au prix qu'ils sont payés, ça ne vaut pas la peine de les protéger !

Allez chercher votre gros char électrique et dormez en paix, ce n'est pas votre faute si ce pays est de la merde pour ces mineurs. Il faut sauver la planète des gaz à effet de serre, c'est plus important, il faut que l'exploitation des énergies fossiles cesse.

Une chance que je ne conduis plus et que je n'encourage pas cette folie de l'humain.

Dédé


Va falloir que tu arrêtes le café car c'est 100 fois pire pour les grains de café. Et en plus, le cobalt sert à tous nos bébelles électroniques. Aussi ce avec quoi on communique sur le forum.

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Ça pas d'allure exploiter les gens de même. Ça me rend malade !

C'est comme ça partout. On peut ajouter le tabac, les bananes, le sucre, le pétrole dans certains endroits, les infrastructures en Arabie Saoudite, toutes les cossins en Chine, au Bangladesh, Indonésie, etc. Le système capitaliste est basé là-dessus.

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Voiture à air comprimé

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 18:53 (il y a 331 jours) @ Jéromec

il y a les voitures à air comprimé, parfaites pour les déplacements urbains, mais comme on ne peut pas taxer ni vendre l'air, du moins pour le moment... et ben, les chances que ça arrive sur le marché sont moins que zéros...


Voiture à air comprimé

Un jouet aussi ludique que pédagogique. Cette voiture avance grâce à une énergie toute naturelle : de l'air !
https://www.youtube.com/watch?v=RJ2gXj5HwjY

Allons y avec Northvolt, dillapidon$ des milliard$ en subvention$ avec des contrats caviardé qui n'entraineront pas d'augMENTtation de tarifs d'électricité....

:-D

tout est merveilleux
Vers un monde plus Vert et plus de charbon, et de nucléaires....:-D

Avant les années 2000, nous rêvions des années 2000, mais passé ce cap le Passé demeure une valeur refuge...

;-)

Ça, ça va pour des jouets mais pour un char de plus de 1000 livres, tu peux oublier ça.

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Le cobalt, ce métal controversé !

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 18:55 (il y a 331 jours) @ Un ange

Cela me rend mon coupable d'utiliser du pétrole venant de l’Alberta...si on peut dire.

Ça, c'est la pire source d'énergie au monde. C'est un pétrole très sale et qui utilise beaucoup d'eau.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 19:09 (il y a 331 jours) @ Dédé

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La fin des batteries avec cobalt?

par Dédé, lundi 08 janvier 2024, 19:20 (il y a 331 jours) @ Blake

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/batteries-electriques-des-cher...

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Cool ! Ça me rassure un brin.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 19:22 (il y a 331 jours) @ Dédé

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/batteries-electriques-des-cher...

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Cool ! Ça me rassure un brin.

Je pense que certains modèles de Tesla utilisent des batteries sans cobalt ainsi que les chars électriques chinois.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 19:23 (il y a 331 jours) @ Dédé

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

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Cool ! Ça me rassure un brin.

Masi t'en fait pas car les bon Capitaleux vont utiliser les enfants et les pauvres gens pour d'autres tâches afin de bien shiner le nombril des humains.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 19:31 (il y a 331 jours) @ Dédé

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/batteries-electriques-des-cher...

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Cool ! Ça me rassure un brin.

Et ce qui est le plus désolant, c'est que ces enfants lorsqu'ils n'auront plus ces jobs, ils ne pourront plus subvenir à leurs besoins et vont mourir de faim ou d'autre chose. C'est de l'esclavage comme le sucre, le tabac, les aliments de toutes sortes, le textile, etc. Une partie du globe profite de la misère de l'autre partie sans trop s'en soucier et continuer sa vie.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Dédé, lundi 08 janvier 2024, 19:45 (il y a 331 jours) @ Blake

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/batteries-electriques-des-cher...

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Cool ! Ça me rassure un brin.


Et ce qui est le plus désolant, c'est que ces enfants lorsqu'ils n'auront plus ces jobs, ils ne pourront plus subvenir à leurs besoins et vont mourir de faim ou d'autre chose. C'est de l'esclavage comme le sucre, le tabac, les aliments de toutes sortes, le textile, etc. Une partie du globe profite de la misère de l'autre partie sans trop s'en soucier et continuer sa vie.

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Il faudrait que ça change cette folie humaine, durcir les conditions de transaction afin d'améliorer la condition humaine dans ces endroits de charognards qui exploitent fallacieusement les gens sans vergogne.

Par contre, il y a trop de libertariens qui s'en foutent royalement.

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La fin des batteries avec cobalt?

par Blake, lundi 08 janvier 2024, 19:53 (il y a 331 jours) @ Dédé

Il existe des batteries sans cobalt et bientôt, une nouvelle technologie fera que les batteries seront sans cobalt.

https://www.automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/29311-batteries-de-voit...

https://www.autoplus.fr/environnement/voiture-electrique/batteries-electriques-des-cher...

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Cool ! Ça me rassure un brin.


Et ce qui est le plus désolant, c'est que ces enfants lorsqu'ils n'auront plus ces jobs, ils ne pourront plus subvenir à leurs besoins et vont mourir de faim ou d'autre chose. C'est de l'esclavage comme le sucre, le tabac, les aliments de toutes sortes, le textile, etc. Une partie du globe profite de la misère de l'autre partie sans trop s'en soucier et continuer sa vie.

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Il faudrait que ça change cette folie humaine, durcir les conditions de transaction afin d'améliorer la condition humaine dans ces endroits de charognards qui exploitent fallacieusement les gens sans vergogne.

Par contre, il y a trop de libertariens qui s'en foutent royalement.

Tout est là. C'est en plein ça. Juste à penser à nos charognards de droite comme le Duhaimagogue et Poildecul qui aimeraient voir la santé passer au privé. Certains crottés de la droite jouiraient de voir que certaines personnes ne pourraient pas se faire soigner faute de sous.

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