La vie, cette fragilité ! (Forum)

par Dédé, vendredi 12 janvier 2024, 22:47 (il y a 320 jours)

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J'ai tellement voulu vivre à plus de 100km/heure que je me suis rendu compte que l'usure du temps m'a très bien rattraper. Autrefois aussi fort qu'Hercule que maintenant on m'appelle Recule !

Oups, un léger dérapage.

Il y a tout de même un équilibre pour ce qui est de la vie et la mort. Il semble que le vivant l'emporte au pourcentage face à la mort, sinon nous en ne serions pas à plus 9 milliards d'individus sur la planète, il y a une constance d'augmentation.

Je me compte chanceux de vivre paisiblement hormis que ma santé s'est détériorée au gré des saisons. J'y ai vécu à fond la caisse, je l'ai mérité ce vécu malgré l'opposition du Vent et Grande Marée. Je ne regrette rien, la vie m'a formé tel que je suis maintenant et sans être prétentieux, je m'aime tel que je suis, ainsi que mon entourage. Je n'ai certes pas la visibilité d'un Ben Affleck ou d'un Arber Xhekaj, il reste tout de même que j'ai su faire mon propre petit monde. Je place actuellement mon énergie à ce que ça reste ainsi. De toute manière, je n'ai jamais été un aventurier, les voyages internationaux, non merci pour moi, encore bien moins à devenir un panéliste de l'information à la télé, je n'ai pas besoin de ces lumières pour briller, juste être disponible pour l'écoute et encourager mes gens à leur but à atteindre.

Mon métier a montré hors de tout doute que la vie est fragile, surtout lorsque la maladie s'installe et qu'elle gagne la bataille par le trépas. Ma grande sœur est décédée d'un cancer fulgurant qui a apparu en fin d'été et le glas sonne quelques jours après son anniversaire du 10 novembre dernier. C'est toujours un énorme choc pour moi le décès d'un membre de ma famille, surtout que je ne peux pas être présent aux obsèques à cause de mon frêle corps qui a toutes les difficultés de demeurer debout par longue période. Juste avoir appris son décès, j'ai fait de l'arythmie pendant des heures avant de prendre un Ativan de ma Claudie.

Pourtant ma grande sœur ne fumait pas, ne buvait pas, elle prenait un soin jaloux de son alimentation, même vous dire qu'elle était un brin hypocondriaque tellement qu'elle avait crainte de la maladie. Na, la mort est venue voler ma grande sœur, la vie est si fragile.

La vie, ça ne tient pas par grande chose et je sais pertinemment que je vis sur du temps emprunté, l'artériosclérose est ma bête noire, chez-nous la maladie coronarienne a fait du ravage. Francine ma grande sœur, est la première qui est décédée d'un cancer. Lisette est décédée d'un problème pulmonaire congénitale, Momo d'un arrêt cardiaque et François d'un accident bête en tombant de 20 pieds d'un grand pin. Ma mère est décédée suite à une hémochromatose génétique tout comme ma première épouse et le paternel d'un arrêt cardiaque car il a refusé de se faire installer un pacemaker, il faisait continuellement de la bradycardie, il détestait l'acharnement thérapeutique. Tout comme moi, il a passé lui aussi au pontage coronarien. Nous autres, on ne bouche pas nos artères à moitié !

Malgré tous les obstacles qui m'incombent physiquement, mon être spirituel vit à plein de son Énergie. J'ai su grâce à lui, d'apprivoiser la mort parce que je l'ai vu à maintes reprises les Sentinelles qui me faisaient parcourir ses Couloirs, j'ai vécu directement aux éphémérides en parcourant les trous de verre dans ma Bulle, que puis-je pensé autre que mon être spirituel est le guide mon moi-même, je suis le seul à lui faire confiance, comme la vie qui ne tient que par un mince fil !

Lui seul me dit ; Vis-là ta vie, tu en as qu'une !

Dédé