André Philippe Côté : Chérie j'ai réduit Légros (Forum)

par Jéromec, vendredi 02 février 2024, 07:29 (il y a 296 jours) @ Jéromec

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Légros a rétréci au lavage...


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«François Legault est peut-être en boule dans sa salle de bain»
TVA Nouvelles| Publié le 1er février 2024 à 17 h 37
«François Legault est peut-être en boule dans sa salle de bain»
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La présente session parlementaire s’est amorcée sous de difficiles auspices pour la Coalition avenir Québec (CAQ); la modélisation jeudi d’un récent sondage révèle des projections effarantes pour le parti.

Le site de sondages et de projections électorales, Qc125, a repris un sondage paru en début de semaine qui indiquait que le Parti Québécois (PQ) obtenait 32% des intentions de vote, tandis que la CAQ 21%.

Or, Qc125 a procédé à la modélisation du sondage afin de déterminer comment se matérialiserait-il lors d’une élection.

Selon cette projection, le PQ formerait un gouvernement majoritaire, avec 67 sièges, tandis que le Parti libéral du Québec (PLQ) siègerait en tant qu’opposition officielle, avec 28 députés. Québec solidaire (QS) récolterait quant à lui 15 voix à l’Assemblée nationale, tandis que la CAQ en compterait 9 et le Parti conservateur du Québec (PCQ) 6.

La Coalition avenir Québec passerait ainsi de 89 à 9 députés.

«Ça explique la panique au bureau du premier ministre, et de François Legault lui-même», à d’emblée indiqué à l’émission La Joute Elsie Lefebvre.

«À l’automne passé, quand François Legault avait vu le sondage, il avait dit qu’il était triste, et là les chiffres ne s’améliorent pas. Il reste beaucoup de temps, François Legault a le temps de se reprendre, mais les enjeux – santé, éducation –, ce sont des enjeux très importants, et on ne voit pas comment ça peut s’améliorer: c’est pour ça que François Legault est très inquiet», analyse la jouteuse.

UN TROISIÈME MANDAT POUR FRANÇOIS LEGAULT?
Marc-André Leclerc rappelle pour sa part qu’en règle générale, avec 32% d’appui au Québec, on n’obtient pas un gouvernement majoritaire. Le PQ profite, selon le panéliste, de la division de l’électorat.

«Avec le nombre de partis qu’on a, avec les pourcentages qu’on a, avec la force du vote francophone pour le PQ, ça les met en terrain majoritaire. Donc si François Legault avait de la peine au dernier sondage, là quand il voit ce tableau-là, je ne sais pas il est où, il est peut-être en boule dans sa salle de bain, mais c’est sûr que ça commence à être tannant», fait valoir M. Leclerc.

Selon lui, la CAQ qui voulait repartir à neuf en 2024 doit déjà être en train de s’interroger, de se demander si la prochaine année sera similaire à la précédente.

Dans ces conditions, l’avenir politique de l’actuel premier ministre s’annonce incertain.

«Après l’annonce de Northvolt l’an passé, il l’a dit: "je vais être là, je vais être là pour un troisième mandat", mais c’est sûr qu’à un moment donné, la réflexion va venir, ou il va se faire demander de réfléchir à son avenir», a indiqué Marc-André Leclerc.

TROP D’ERREURS... ÉVITABLES
Le panéliste Gaétan Barrette déplore que la CAQ se soit retrouvée dans cette situation en accumulant des «erreurs évitables».

«Tout le caucus devrait se lever le matin et dire: "J’ai tel événement, j’ai telle intervention à faire, ça serait quoi l’erreur, je ne la ferai pas?", mais ils la font quand même!», s’exclame l’analyste.

François Legault se retrouve en raison de ce trop grand nombre d’erreurs avec une certaine d’étiquette, qui fait en sorte que ses erreurs sont stigmatisantes et scrutées à la loupe.

«Chaque fois qu’il dérape, ou qu’il va à côté de la coche, on l’enregistre, puis on dit: "Ah! Une de plus! Donc, ça veut dire qu’il est comme ceci, comme cela", et ça, à un moment donné, ça finit par être permanent», prévient M. Barrette.

«L’inverse de ça, c’est Paul St-Pierre Plamondon. Lui, il laisse toujours une bonne impression, il choisit ses sujets, il ne dérape pas, il a sa ligne, et ça fonctionne», ajoute le jouteur.

«CHAOS COMPLET»
Selon Elsie Lefebvre, François Legault avait déjà un caucus compliqué à diriger, puisque celui-ci compte 89 députés. La projection politique selon laquelle seulement 9 d’entre eux pourraient être élus lors des prochaines élections pourrait jeter un vent de frayeur parmi les rangs caquistes, ajoutant par le fait même un nouveau défi à la tâche du premier ministre.

«On a vu les chiffres, il y en a 9 [...].Tu as tous les autres députés qui commencent à paniquer, à être inquiets. [...] Tu as tous ces gens-là qui lèvent la main: "Oui, mais moi je pense qu’on devrait faire ci, puis moi je pense qu’on devrait faire ça", et c’est le chaos complet», exemplifie-t-elle.

ça va bien aller pour la Kraq...
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