L’ancien défenseur du Canadien Jean-Guy Talbot n’est plus (Forum)
https://www.rds.ca/hockey/canadiens/canadien-l-ancien-defenseur-jean-guy-talbot-s-etein...
L'ancien défenseur du Canadien de Montréal Jean-Guy Talbot est décédé à l'âge de 91 ans, rapporte Radio-Canada, vendredi.
Talbot a joué 13 saisons avec le Tricolore entre 1954 et 1967, jouant 791 matchs avec l'équipe. Au cours de cette période, il a entre autres eu pour coéquipiers les grands Maurice Richard, Jean Béliveau, Henri Richard, Yvan Cournoyer, Émile Bouchard, Doug Harvey, Serge Savard et Jacques Plante.
Il a joué 791 matchs avec le Canadien et 1056 au total dans la LNH, récoltant 43 buts, 242 passes et 1006 minutes de pénalité. Après son départ de Montréal, le robuste arrière a joué pour les Red Wings de Detroit, les Blues de St. Louis, les North Stars du Minnesota et les Sabres de Buffalo.
Le hockeyeur originaire de Cal-de-la-Madeleine a soulevé la coupe Stanley à sept reprises avec le Canadien, dont cinq fois consécutives entre 1956 et 1960.`''
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1839145/jean-guy-talbot-mort-canadiens-blues-defen...
L’ancien défenseur du Canadien Jean-Guy Talbot n’est plus
Le Canadien de Montréal vient de perdre l'un de ses grands ambassadeurs. L’ancien défenseur Jean-Guy Talbot est décédé à l’âge de 91 ans.
La nouvelle a été confirmée par sa famille.
En 13 saisons dans l’uniforme tricolore, Jean-Guy Talbot a notamment côtoyé Maurice et Henri Richard, Jean Béliveau, Émile Bouchard, Doug Harvey, Yvan Cournoyer, Serge Savard et Jacques Plante. Il a disputé un total de 1059 matchs dans la Ligue nationale (LNH), dont 791 avec le CH.
L’ancien hockeyeur a remporté la Coupe Stanley à sept reprises, toutes avec la Sainte-Flanelle. Il fait partie d’un groupe sélect de 12 joueurs à l’avoir remportée 5 années de suite entre 1956 et 1960, un record qui risque fort de ne jamais être battu.
Né en 1932 à Cap-de-la-Madeleine, Jean-Guy Talbot entame sa carrière junior avec les Reds de Trois-Rivières.
Il rejoint à 20 ans les As de Québec, où il fait la rencontre de Jean Béliveau. En 1955, la recrue a atteint les rangs professionnels avec les Cataractes de Shawinigan, dans la Ligue sénior du Québec.
À 1,80 m (5 pi 11 po), Jean-Guy Talbot est décrit comme un défenseur au style rude […] faisant de la zone du Canadien un territoire miné pour les attaquants adverses. Il joue un rôle essentiel lors des conquêtes de la Coupe Stanley de 1965 et 1966.
Dans le vestiaire, il n’hésite pas à jouer des tours à ses coéquipiers, même au très sérieux Maurice Richard. Tout le monde était gêné avec [lui], moi, je n’étais pas gêné, raconte-t-il, le sourire aux lèvres, dans une entrevue réalisée 20 ans après la mort du Rocket.
On aurait dit qu’il aimait ça! Il ne le disait pas, mais il ne se fâchait pas. Il me regardait avec ses yeux, mais je n’étais pas inquiet.
Une citation deJean-Guy Talbot
L'ancien défenseur du Canadien de Montréal Jean-Guy Talbot
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L'ancien défenseur du Canadien de Montréal Jean-Guy Talbot
En 1967, la LNH prend de l’expansion et passe de 6 à 12 équipes. Parmi les nouvelles concessions, les North Stars du Minnesota, qui sélectionnent Jean-Guy Talbot dans leur formation. Le Madelinois d’origine est échangé la même année aux Red Wings de Détroit, puis aux Blues de St. Louis.
Avec cette équipe, il dispute trois finales de la Coupe Stanley sans toutefois mettre la main sur le précieux trophée. En 1970, il dispute le dernier match en séries éliminatoires de sa carrière, contre les Bruins de Boston. Il est alors aux premières loges pour voir Bobby Orr marquer son célèbre but victorieux. Il est sur la glace lors de la séquence, portant le numéro 17 et un casque blanc.
J’avais le meilleur point de vue, a-t-il raconté plus tard à The Hockey News. Ça s’est passé juste devant moi.
Jean-Guy Talbot met un terme à sa carrière à la fin de la saison suivante sous le chandail des Sabres de Buffalo.
En plus de ses sept bagues de championnat, il participe sept fois au match des étoiles de la LNH et est élu dans la première équipe d’étoiles en 1962.
Derrière le banc
À peine retraité, M. Talbot troque ses patins pour un survêtement de sport, contrastant avec l’habituel complet, et fait le saut derrière le banc. Il dirige d’abord les Spurs de Denver, dans la Ligue de l’Ouest (WHL), avec lesquels il remporte le championnat à sa première saison.
Les Blues de St. Louis l’embauchent en 1972 comme entraîneur-chef. L’instructeur ne connaît pas les résultats escomptés. Son équipe est éliminée au premier tour des séries, puis ne parvient pas à s’y tailler une place l’année suivante.
Quelques années plus tard, ce sont les Rangers de New York qui recrutent Jean-Guy Talbot pour piloter l’équipe. Il est remplacé après une saison à la barre du club.
Ils sourient sur cette photo en noir et blanc.
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Jean-Guy Talbot (à gauche), alors entraîneur des Rangers de New York, et le directeur général John Ferguson, en 1977
Toujours attaché à sa ville
Même s’il a habité de nombreuses années aux États-Unis lors de son passage dans la LNH, Jean-Guy Talbot est toujours resté attaché à sa ville natale. Il est revenu s'y installer avec sa femme Pierrette, avec qui il a deux fils et une fille qui résident tous au sud de la frontière.
L’aréna de Cap-de-la-Madeleine a été renommé en son honneur en 1973, mais l’infrastructure est tombée sous le pic des démolisseurs en 2021 en raison de sa vétusté. Le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, a toutefois promis de rebaptiser le Colisée du parc de l’Exposition du nom de l’ancien défenseur, ce qui a été fait en novembre de la même année.''
https://www.tvanouvelles.ca/2024/02/23/lex-defenseur-du-canadien-jean-guy-talbot-est-de...
L'ex-défenseur du Canadien Jean-Guy Talbot est décédé
Défenseur du Canadien de Montréal lors de la grande dynastie des années 1950, Jean-Guy Talbot est décédé à l’âge de 91 ans en fin de soirée, jeudi.
Une confirmation officielle du Canadien n’avait pas encore été émise au moment d’écrire ces lignes, mais le beau-frère de l’ancien joueur a indiqué à TVA Nouvelles que Talbot a été admis à l’hôpital le 16 février et que sa famille ne s’attendait pas à le voir partir à court terme.
Celui-ci fut l’un des piliers du Tricolore, notamment au moment où l’équipe a remporté cinq coupes Stanley consécutives entre 1956 et 1960. Le Québécois a d’ailleurs soulevé le trophée à sept reprises. Au cours de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH) ayant pris fin en 1970-1971, il a amassé 285 points, dont 43 buts, et écopé de 1006 minutes de pénalité, tout en récoltant 30 points en 150 parties éliminatoires.
Originaire de Cap-de-la-Madeleine, en Mauricie, il a également porté les couleurs des Red Wings de Detroit, des Blues de St. Louis, des North Stars du Minnesota et des Sabres de Buffalo. Il a disputé 1056 matchs de saison régulière dans la LNH à compter de 1954-1955.
DYNASTIE IMPLACABLE
Même quelques décennies après les exploits du Bleu-Blanc-Rouge, Talbot a continué de vanter les mérites de cette fameuse équipe ayant accumulé les championnats avec, entre autres, les frères Maurice et Henri Richard, Jacques Plante, Jean Béliveau, Doug Harvey et Bernard Geoffrion.
«Nos cinq coupes consécutives représentent un record qui ne sera jamais battu, et ça donne un sentiment agréable, avait-il affirmé en entrevue au site LNH.com en avril 2020. [...] Nous étions une famille. Après chaque match, nous allions manger ensemble, avec nos femmes, prendre quelques verres. Puis, nous retournions à la maison et étions de retour sur la patinoire la journée suivante.»
«Nous avons travaillé pour ces championnats, ne vous inquiétez pas, avait-il aussi mentionné. Avant chaque match, nous craignions de perdre. Nous avons travaillé si fort et plus vous travaillez fort, plus vous gagnez. Nous avions une superbe équipe, tous les joueurs étaient comme des frères. Tout le monde s'entendait, nous ne nous sommes jamais chicanés.»
AILLEURS QU’À MONTRÉAL
Avant de se retrouver dans le giron de la Sainte-Flanelle, Talbot a eu l’occasion d’évoluer avec Béliveau chez les As de Québec. De plus, après un séjour chez les North Stars qui l’avaient réclamé au repêchage d’expansion de 1967 et un autre avec les Red Wings, il est plus tard débarqué à St. Louis, où les Blues misaient sur Scotty Bowman comme entraîneur-chef.
Au Missouri, le défenseur a vu son club jouer trois fois consécutives en finale : chaque fois, il a cependant mordu la poussière, incluant les deux premières occurrences face au Tricolore. Et à la dernière, au printemps 1970, ce sont les Bruins de Boston – avec Bobby Orr, auteur d’un but d’anthologie en prolongation du match décisif – qui ont gâché la fête.
«Nous n'avons jamais gagné la coupe à St. Louis. Mais je disais aux gars : "Nous ne sommes pas censés la gagner. C'est eux qui ont la pression, pas nous". Toutefois, nous avons eu beaucoup de plaisir et nous ne nous sommes pas rendus en finale pour rien», a rappelé Talbot il y a près de quatre ans à LNH.com.
Derrière le banc, Talbot s’est aussi montré visible dans la LNH. Il a dirigé les Blues dès 1972 après le congédiement d’Al Arbour, qui allait faire la renommée des Islanders de New York de nombreuses années plus tard. Il a subi le couperet en 1973-1974, les Blues ayant récolté 52 gains en 120 sorties.
Par la suite, le Mauricien s’est retrouvé à la barre des Rangers de New York en 1977-1978. Les Blueshirts ont conclu sa seule campagne comme instructeur-chef avec une fiche de sept matchs sous la barre de ,500 et une défaite en cinq parties au premier tour éliminatoire.
-Par ailleurs, l’ex-maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, et Louis Beaudet ont rédigé la biographie «Jean-Guy Talbot : porteur de flambeau!», un livre comprenant une préface de Serge Savard paru l’an passé.''
''Nos Bras Meurtris vous tendent le flambeau à vous de le porter bien haut.''
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