Expos de Montréal 20 ans sans Amours (Forum)
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Expos de Montréal 20 ans sans Amours
Les Expos nous ont quittés il y a 20 ans et ils ne sont pas près de revenir. Le divorce est définitif. Il nous reste une boîte pleine de souvenirs.
Mis à jour le 16 mars
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André Rivest
André Rivest La Presse
L’Autobeaucoup de Gary Carter
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
L’autobeaucoup de Gary Carter
Le receveur des Expos était immensément populaire… auprès du public. Ce n’était pas toujours aussi évident dans le vestiaire où sa célébrité faisait des jaloux. Au plus fort de sa renommée, Carter a été embauché par Dodge et Plymouth pour faire la promotion d’un nouveau concept automobile : la fourgonnette familiale. La Dodge Caravan, appelée l’autobeaucoup en français s’il vous plaît dans la publicité, allait révolutionner le marché et devenir un des premiers véhicules format géant sur nos routes.
Voyez la publicité de l’autobeaucoup avec Gary Carter
Le maire de Jonesville
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Mack Jones, le maire de Jonesville
La première édition des Expos n’avait rien de glorieux. Ramassis de joueurs abandonnés par leur équipe : des vétérans surpayés en fin de carrière, des jeunes espoirs de deuxième ordre et des joueurs qui n’arrivaient pas à percer l’alignement de leurs anciennes équipes. L’engouement sans bornes des amateurs réclamait pourtant un héros. Dès le premier match auparc Jarry, le voltigeur Mack Jones leur offre ce héros instantané en frappant un long circuit par-dessus les gradins populaires, directement dans la piscine qui se trouve à l’arrière. La section est immédiatement appelée Jonesville et Mack Jones y est élu maire.
Le Grand Orange
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Rusty Staub, le Grand orange
Gourmet et amateur de grands vins, le gentil voltigeur de droite Rusty Staub est devenu la vedette des Expos à leurs premières saisons. Favori des amateurs, ce grand rouquin était le porte-parole idéal pour annoncer l’orangeade Crush. Il a hérité du fantastique surnom de Grand Orange.
Staub n’a pas été le seul à voir son nom associé à un produit alimentaire. Obtenu à peu de frais des Dodgers, Henry Rodriguez connaît une saison phénoménale en 1996. À chacun de ses 36 circuits, les spectateurs inondent le terrain de tablettes de chocolat Oh Henry!
De plus, la femme du lanceur Bryn Smith déclare qu’elle doit aller aux États-Unis pour acheter ses Doritos. Erreur. Les noms de Bryn Smith et Doritos restent à jamais associés…
Voyez la publicité de l’orangeade Crush
Chips, pinottes, Cracker Jack…
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Jean-Guy Black, le roi des pinottes
Jean-Guy Black a vendu des sacs d’arachides dans les gradins pendant plusieurs années. Sa chemise à rayures, son képi et sa bouille sympathique en ont fait le vendeur le plus aimé du stade. Mais c’est surtout l’étonnante précision de son lancer du sac de pinottes qui l’ont rendu célèbre. Même si vous étiez au centre de la 10e rangée du haut, vous n’aviez qu’à lever le bras et le sac vous atterrissait au creux de la main.
Certains soirs, c’était manifestement le lanceur le plus précis du stade.
Voyez Jean-Guy Black, le roi des pinottes !
Bonsoir, elle est partiiiiiiie !
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
La plage de Santa Banana
« Heille Linda, mets donc la cassette des Cubs de Chicago contre nos Expos… », disait Elvis Gratton sur la plage de Santa Banana à sa chérie qui préférait celle des Padres de San Diego.
Le baseball est le sport ultime à écouter sur la radio. Sport lent qui laisse de longues pauses aux commentateurs pour divaguer sur toutes sortes de sujets. Le tout entrecoupé de coups d’éclat soulignés par des hurlements soudains des descripteurs. Le roi incontesté a sûrement été Rodger Brulotte et son célèbre : « Bonsoir, elle est partie » qui soulignait chaque circuit de nos Expos.
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Bleu, blanc, rouge
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Une casquette très populaire
Le lanceur Bill Lee avait un jour dit de la casquette tricolore des Expos : « Il n’y manque qu’une hélice sur le dessus. » Malgré la disparition des Expos depuis 20 ans, les casquettes des Expos demeurent toujours parmi les plus populaires du baseball majeur. Merci aux rappeurs qui en ont fait un logo iconique.
Vladimir, Vladimir…
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Vladimir Guerrero
Parlant de Brulotte, les dernières éditions de l’équipe lui donnaient peu d’occasions de pousser son fameux hurlement. Heureusement, il y avait Vladimir Guerrero, le joueur le plus talentueux de l’histoire de la concession. Électron libre, Vlad pouvait s’élancer sur une balle un pied à l’extérieur du marbre et la catapulter dans les gradins de droite. Son bras canon lui permettait d’effectuer des relais spectaculaires et il aimait un peu trop s’en servir – parfois au mauvais moment. Son départ a sonné le glas de la concession.
Vente de feu
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Vente de feu au Stade olympique
Au premier rang du baseball majeur, les Expos connaissent la meilleure saison de leur histoire, mais une grève crève-cœur met fin à la saison et aux espoirs de championnat des Montréalais. On se dispute sur l’instauration d’un plafond salarial. Inquiets face à leur rentabilité, les propriétaires de l’équipe procèdent à une « vente de feu » qui sera fatale à la concession. Exit les Ken Hill, Marquis Grissom, John Wetteland et Larry Walker. Un manège qui se répétera de saison en saison. Une entente survient la saison suivante : aucun plafond salarial ne sera instauré et les joueurs sortent grands gagnants de cette convention. Les Expos en sont les grands perdants.
Avec des si, on va en séries
ILLUSTRATION ANDRÉ RIVEST, LA PRESSE
Blue Monday
Aujourd’hui, six équipes par ligue accèdent aux séries éliminatoires grâce à la règle du meilleur deuxième instaurée en 1995. Que serait-il arrivé si elle avait été établie dès l’arrivée des Expos ?
Les Expos auraient ainsi accédé aux séries en 1979, puis en 1980. En 1981, seule véritable participation aux séries, le circuit de Rick Monday a mis un terme aux rêves de Séries mondiales de nos Amours. L’équipe aurait participé cinq autres fois aux séries entre 1987 et 1996. Au bout du compte, cela signifie que nos Expos auraient accédé aux séries à huit reprises* plutôt qu’une seule dans leur histoire. Qui sait ce qui aurait pu se passer ?
*Le décompte inclut la saison 1994 où les séries avaient été annulées.
Nos Expos nos amour le documentaire 18 avril
L'AMour pour les Expos continuent toujours même 20 ans après leur départ
Sortie du documentaire Nos Expos nos amours le 18 avril!
Le retour du baseball à MtLun fait accompli, selon Bill Lee
https://ici.radio-canada.ca/sports/1200250/baseball-mlb-retour-montreal-bill-lee-reacti...
Le retour du baseball à Montréal : un fait accompli, selon Bill Lee
Publié le 26 juin 2019 à 15 h 17 HAEMis à jour le 26 juin 2019 à 15 h 25 HAE
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Non seulement l’ancien releveur des Expos de Montréal n’est pas surpris par l’idée d’une équipe à temps partagé, mais il affirme avoir parlé de cette idée à Stephen Bronfman il y a deux ans.
« Quand j’ai eu cette idée, des amateurs de baseball montréalais m’ont fait parvenir des t-shirts avec la mention Montreal Ex-rays. On y voyait le logo des Expos sur une machine à rayons X. À l’occasion des 88 ans de Charles Bronfman, je lui ai exposé cette proposition en présence d'un journaliste du quotidien The Gazette », a d'abord déclaré Lee, joint au téléphone par Radio-Canada Sports.
Pour lui, l’idée de soutenir une équipe de baseball une fois la saison de hockey terminée, ou après l’élimination du Canadien serait tout à fait viable. De plus, l’équipe éviterait ainsi les mois de chaleur suffocante en Floride.
Au départ, on a l’impression que les bases du projet sont en train de s’écrouler, même si je sais que le propriétaire des Rays aime Montréal. Mais quand tout dépendra des assistances aux matchs, il n’y a pas de doute que les Expos en sortiront gagnants.
Une citation de Bill Lee
Celui que l’on surnomme encore « Spaceman » va plus loin. Il estime que ce projet est la dernière chance qu’offre le commissaire Rob Manfred aux amateurs et à la Ville de Tampa de soutenir leur équipe.
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« Cela constitue l’ultime menace pour forcer la main des élus et obtenir la construction d’un nouveau stade. Ils n’ont pas obtenu la permission de construire du côté de Saint Petersburg pas plus qu’à Ybor City. »
Une photo en noir et blanc du lanceur à l'oeuvre en 1979.
Bill Lee
Photo : La Presse canadienne / Chuck Stoody
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Dans l'univers de Bill « Spaceman » Lee
Les souvenirs parfois farfelus de Bill Lee
Lee ajoute qu’il n’y a pas d’atomes crochus entre le baseball et les Floridiens. Les seuls vrais amateurs s’y rendent en vacances, de janvier à mars, pour assister aux camps de la Ligue des pamplemousses.
« Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la Floride n’est pas un État pour le baseball. Ils ne vivent que pour le football. Nous avons essayé d’y implanter une ligue senior à la fin des années 80, et cela a été un échec lamentable », a renchéri l’homme de 72 ans.
Lee croit fermement qu’en acceptant cette garde partagée Montréal fait un premier pas qui mènera au retour d’une équipe du baseball majeur en permanence.
C’est un fait accompli. Je m’excuse auprès des résidents de la région de Tampa Bay. Mais en dépit de toute la pression, ils ne se rendront pas au stade pour voir du baseball. En fait, il y aura probablement encore moins de spectateurs une fois le calendrier divisé en place.
Une citation de Bill Lee
À ceux qui craignent de ne pas avoir droit à du baseball de séries de championnats en octobre en raison d’un calendrier partagé, Lee souligne qu’en raison du réchauffement climatique, les automnes sont nettement plus doux qu’auparavant et permettrait aisément de présenter du baseball à Montréal.
Il privilégie tout même la construction d’un stade muni d’un toit rétractable pour rendre l’expérience plus confortable en début et en fin de saison.
Lee croit qu’il en va du meilleur intérêt pour le propriétaire des Rays de déménager son équipe à Montréal de façon permanente.
C’est une question de logique. Tampa est au sud, complètement à l’opposé du reste des équipes de la Division est de la Ligue américaine. La logique veut que ce soit Montréal qui soit la ville qui affronte les Yankees, les Red Sox, les Orioles et les Blue Jays.
Une citation de Bill Lee
Il affirme que la réalisation de ce projet équivaudrait à un permis pour imprimer de l’argent.
« En attendant, l’équipe pourrait porter des casquettes aux couleurs des Expos. Le club ne s’appellera peut-être pas les Expos… On ne pourrait pas les appeler les Royaux parce que les Royals de Kansas City sont là… Tiens, on pourrait les appeler les Nordiques », a-t-il lâché en rigolant.
Il sonne la cloche dans les gradins après un but de l'Impact au stade Saputo.
Bill Lee
Non seulement Lee promet-il qu’il viendrait assister aux matchs à Montréal depuis son oasis du Vermont, mais il affirme qu’il serait prêt à en être l’analyste à la radio ou à la télévision anglophone montréalaise.
« Je louerai un appartement au-dessus de mon restaurant préféré dans le Vieux-Montréal et j’y ferai aménager une glissoire pour atterrir directement au bar », a-t-il conclu avec son humour bien à lui.
Moins de 48 heures après le retour sur terre de l’astronaute québécois David Saint-Jacques, un autre homme de l’espace nous dit qu'il faut continuer de rêver.
Les Expos, nos amours. années du stade Olympique. 1977-89
projet de société,ramenons les Expos nos amours au bercail...
Les Expos, nos amours. Les années du stade Olympique. 1977-1989
Les Expos, nos amours. années du stade Olympique. 1977-89
J'en aurais long à écrire au sujet de mes mémoires pour ce mythique équipe de baseball majeur, j'ai tellement vibré en regardant les matchs à la télé.
J'ai fait un gros X lorsque Nos Amours ont été transférés à Washington, je me suis dit, jamais plus de mon vivant je verrai une autre équipe à Montréal. La raison est simple, je ne crois pas que les gens vont changer la vision de la Ligue de Baseball Majeur (LBM ou MLB) qui n'ont rien fait pour sauver la franchise. Montréal était leur dernier de leur souci. Pas certain qu'au coût des billets d'entrée soit accessible au contexte économique actuel, ils auront que des pinces-cul ( les riches ) qui assisteront s'il y a une équipe à Montréal.