Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières ! (Forum)
HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00
MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________
Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
La Technique BrandyNo$$$e...
Les nouvelles techniques BrandyNo$$$e c'est éviter d'aller à l'urgence...
Donc que...
y ont les moyens d'hélico$ privé$ eux..
The Animals - We Gotta Get Out Of This Place
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
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HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
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C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
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C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
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Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
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C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
C'est ça le pire.
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À quoi servent les dirigeants à part de leur emplir les poches de notre labeur ? Avons-nous vraiment besoin de ça pour vivre équitablement ?
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Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
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C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
C'est ça le pire.
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À quoi servent les dirigeants à part de leur emplir les poches de notre labeur ? Avons-nous vraiment besoin de ça pour vivre équitablement ?
Des crisses de parasites. Et que dire de Dubé? Rien ne bouge.
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
________________
C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
C'est ça le pire.
_____________
À quoi servent les dirigeants à part de leur emplir les poches de notre labeur ? Avons-nous vraiment besoin de ça pour vivre équitablement ?
Des crisses de parasites. Et que dire de Dubé? Rien ne bouge.
_________________
Le système est pourri depuis le début de son existence, pas un seul iota n'a changé !
Là où il y a la main d'homme, il y a de l'argent qui y tombe !
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
HUGO DUCHAINE
Jeudi, 21 mars 2024 00:00MISE À JOUR Jeudi, 21 mars 2024 00:00
Une femme de 73 ans est morte d’un anévrisme dans les toilettes de l’urgence de l’hôpital de Joliette l’été dernier, après avoir attendu 17 heures sans jamais voir un médecin.
«Je suis allée l’aider, puis elle m’a tombé dans les bras», se souvient Anne-Marie Boisclair, âgée de 75 ans, qui estime que sa sœur pourrait être encore en vie si elle avait été soignée ce jour-là. Les deux femmes étaient «toujours ensemble» jusqu’à cette nuit fatidique, confie-t-elle.
Sa sœur France Boisclair, agée de 73 ans, et elle s’étaient rendues à l’urgence du centre hospitalier de Lanaudière à Joliette juste avant 15h, le 11 août 2023. Elle avait mal au pied, mais c’était aussi à la suite de «cinq épisodes récents de syncope avec des maux de tête importants et des étourdissements», selon le rapport du coroner récemment publié.
Pression élevée
Malgré une tension artérielle élevée à 218/78 au triage, elle reçoit un code 4, soit non urgent.
Elle a ensuite passé toute la nuit à l’urgence, à attendre 17 heures, sans jamais voir un médecin.
C’est pourquoi le coroner André Cantin a demandé que la qualité des soins prodigués à Mme Boisclair soit révisée, dans son rapport.
Il s’interroge si l’approche médicale était «adéquate», étant donné la pression artérielle élevée de la patiente, jetant un doute non seulement sur le code de priorité qui avait été donné, mais aussi le long délai de prise en charge.
«Il n’est pas dans le mandat du coroner d’examiner la conduite ou la compétence d’une personne impliquée dans les soins prodigués [...] Je ne peux savoir si les symptômes et les signes que présentait Mme Boisclair ont été bien pris en considération ni si on a pensé qu’ils pouvaient être compatibles avec d’autres conditions pouvant représenter un danger pour sa santé ou sa vie», écrit-il.
Urgence bondée
Cette nuit-là, l’urgence était bondée et très peu de malades en attente ont été appelés, affirme Anne-Marie Boisclair.
«Si elle n’était pas morte, on aurait attendu combien de temps?», se demande-t-elle. Car sa sœur a finalement été vue par deux médecins, après 17 heures d’attente, lorsqu’ils ont tenté de la réanimer, sans succès.
À la suite de ce décès, le CISSS de Lanaudière répond avoir mis en place plusieurs mesures, comme de la formation d’infirmières au triage et aux préposés aux bénéficiaires de l’urgence. Des travaux sont prévus au printemps pour la réfection de l’espace des salles de bain.
Dans la dernière année, au moins trois patients sont décédés à l’urgence de l’hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, dont le plus récent en février dernier. Un infirmier a aussi été récemment radié pour avoir fait preuve de négligence dans les soins prodigués à un patient qui est mort à l’hôpital du Lakeshore, à Pointe-Claire.
____________________Je me répète encore, un.e infirmier.ère n'a pas le droit de poser un prognostique, il.elle n'a pas la compétence médicale exacte d'un.e médecin. Alors, le triage par un.e infirmier.ère aux urgences n'a pas sa place pour gérer la gravité des cas qui se présentent à une urgence hospitalière. Un prognostique doit être fait par un médecin pour gérer la gravité des cas qui se présentent aux urgences.
Le cas dans cette article le démontre bien que le triage par un.e infirmier.ère est un danger pour la vie des gens qui se présentent aux urgences. Personnellement, j'aurais priorisé son cas avec la pression artérielle que cette dame présentait, non pour un code 4 car en plus de sa pression artérielle très haute, elle avait fait 5 épisodes de syncope précédemment.
Mon frère Maurice est décédé à la suite d'un problème du genre à l'urgence du CH Hôtel-Dieu de St-Jérôme. Il s'est présenté à l'urgence car il avait très mal à l'épaule gauche. Au triage, il n'a même pas eu une vérification de la pression artérielle et il a reçu le même code pour l'attente, soit le code 4. Évidemment, mon frère n'était pas très patient, il a décliné l'attente pour retourner chez-lui et puis paf, il s'est affaissé en faisant une crise cardiaque, un infarctus du myocarde. Il avait 52 ans à son décès.
Les ostis de pousseux de crayons qui dirigent la santé dans nos institutions, doivent savoir qu'un prognostique par un.e infirmier.ère est un danger pour la population et ils devraient exiger qu'un.e médecin soit au triage pour le service aux urgences. Oui c'est correct d'avoir un poste de triage mais pas par des gens qui n'ont aucune compétence en situation d'urgence et qui n'ont pas le pouvoir de donner un prognostique médical.
Mais ça, la Santé s'en câlisse !
Dédé
Encore une belle affaire. Câlisse que ça fait dur.
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C'est en regardant de telles histoires que je me rends compte que nous valons pas grand chose, les Taons sont cons ( allusion de vivre dans une Ruche ) !
C'est ça le pire.
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À quoi servent les dirigeants à part de leur emplir les poches de notre labeur ? Avons-nous vraiment besoin de ça pour vivre équitablement ?
Des crisses de parasites. Et que dire de Dubé? Rien ne bouge.
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Le système est pourri depuis le début de son existence, pas un seul iota n'a changé !
Là où il y a la main d'homme, il y a de l'argent qui y tombe !
Et c'est le privé qui en profite via la détresse des gens.
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
Va falloir se priver !
Mauvaise gestion dans les urgences hospitalières !
Va falloir se priver !