La consommation de crack explose à Montréal... (Forum)
Je préparais un numéro d'humour pour dire que la marijuana c'est devenue une simple tisane, la coke une drogue douce et le fentanyl un appéritif... j'Exagère à peine...
Piqueries subventionnées, distributitions de matérial pour prendre du crack gratis, mais pas quesiton d'ouvrir un café pour fumer du cannabis entre adulte... ben non, ça préfère les commerces de St-Laurent et Ex Quartier Gai fârmée avec des piqueries à ciel ouvert...
https://www.journaldemontreal.com/2024/04/30/la-consommation-de-crack-explose-a-montrea...
La consommation de crack explose à Montréal...
La consommation de crack explose à Montréal... et on la verra de plus en plus dans les lieux publics
Des organismes confirment remettre de plus en plus de matériel propre aux consommateurs pour fumer
«Tout coûte plus cher maintenant, sauf le crack», dit le journaliste Louis-Philippe Messier
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Louis-Philippe Messier
Vendredi, 12 avril 2024 00:00
MISE À JOUR Vendredi, 12 avril 2024 00:00
À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Les Montréalais voient de plus en plus souvent des gens fumer du crack ou du fentanyl dans les parcs, au centre-ville ou dans les recoins du métro... et cela ne risque pas de changer de sitôt.
• À lire aussi: L’enfer de la drogue fait des ravages au coin de la rue
Vous ne rêvez pas si, en circulant dans ou aux abords de la station Berri-UQAM, vous avez l’impression de voir davantage de gens fumer du crack dans de petits tubes ou du crystal meth dans des bulles de pyrex.
Certains édicules ont des airs de fumerie. Je pense à la sortie rue Berri.
Contrairement aux cigarettes ou aux joints qui brûlent longtemps, les roches de crack se consument vite.
Fumer son crack, ça se fait en 15 secondes.
C’est une opération bien moins compliquée que l’injection par seringue.
Cette commodité relative explique peut-être la popularité croissante de cette drogue.
Photo Louis-Philippe Messier
«La consommation de crack explose présentement à Montréal», me confirme Alex Berthelot, directeur des services communautaires chez Cactus, un organisme de réduction des méfaits qui gère un site d’injection supervisée.
Comme la cherté galopante des loyers continue d’acculer de nouvelles populations à l’itinérance, la consommation de drogue se passe de plus en plus dans les lieux publics.
C’est triste à dire, mais dès le 1er juillet prochain, la rue aura probablement de nouvelles recrues...
«On s’étonne de voir plus de gens consommer à l’extérieur, mais, crime, il n’y en a pas, de logements!», s’indigne Martin Pagé, le directeur de Dopamine, un organisme d’Hochelaga qui œuvre auprès des consommateurs de drogue.
«On a une superposition de crises: il y a la crise du logement, il y a celle de l’inflation et celle, enfin, des drogues contaminées» analyse-t-il.
«Les problèmes sociaux qui étaient à l’intérieur se retrouvent de plus en plus souvent dans la rue», dit M. Berthelot.
La plupart des consommateurs sans abris font leur possible pour se dissimuler par égard pour les passants souvent en utilisant un coin de mur comme paravent. Photo Louis-Philippe Messier
Immunisée contre l’inflation
Alors que se procurer un toit sur la tête ou remplir son garde-manger coûte de plus en plus cher, une drogue comme le crack semble «immunisée» contre l’inflation.
«La roche de crack coûte 20$ depuis 30 ans», m’explique M. Berthelot.
Il y a des changements dans les habitudes de consommation.
L’héroïne jadis présente a presque disparu... alors que le crack grimpe!
En 2021-2022, l’organisme Cactus s’est fait demander 36 500 tubes (qu'on utilise pour le crack) par des consommateurs.
En 2022-2023, la demande avait grimpé à 60 600 tubes... presque le double.
En 2023-2024, l’organisme prévoit en distribuer 85 000.
Pour ce qui est des «bulles» de verre qui servent à fumer le crystal meth ou le fentanyl, Cactus en a distribué 16 300 en 2021-2022, 24 500 en 2022-2023 et prévoit en distribuer 38 000 en 2023-2024.
«Fumer du fentanyl, ça se faisait déjà depuis quelques années dans l’Ouest et c’est en train de se faire de plus en plus ici», se désole M. Pagé.
Dans une chronique il y a quelques semaines, je vous parlais de la rue Berger au centre-ville, tristement surnommée «l'allée du crack», mais la consommation de drogues dures à ciel ouvert ne se limite pas là.
Si le centre-ville embauche une armée de gardiens de sécurité pour tasser la consommation, celle-ci se déplacera... et le problème ne sera pas réglé.
Les sites d’injection déjà établis envisagent d’ajouter des «salles d’inhalation supervisée» qui nécessiteront des systèmes d’aération et de purification d’air... ce qui pourrait diminuer la «visibilité» de la consommation.
Mais pour ça, il faudra des subventions...
Le premier café cannabis du Québec serait sur le point d’ouv
Bienvenue à Mortréal, tu peux te saouler comme un cochon, fumer du crack à Berri Ukam, te piquer sur Pas Sainte-kat
Mais pour pouvoir penser fumer du pot dans un café, ça prend unep prescription!
Le premier café cannabis du Québec serait sur le point d’ouvrir à Montréal...
https://www.journaldemontreal.com/2024/04/30/un-retraite-de-la-stm-sapprete-a-ouvrir-le...
Le premier café cannabis du Québec serait sur le point d’ouvrir à Montréal... sur prescription seulement
Le Journal a visité les locaux de ce café 100% légal où un médecin pourra prescrire de la marijuana médicale
Richard Harton
Le fondateur de l'Association canadienne du cannabis, Richard Harton, pose devant le comptoir du café cannabis à vocation médicale qu'il s'apprête à ouvrir sur la rue Saint-Denis. Louis-Philippe Messier
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Louis-Philippe Messier
Vendredi, 12 avril 2024 19:30
MISE À JOUR Vendredi, 12 avril 2024 19:30
À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Au comptoir du tout premier commerce à se spécialiser dans le cannabis de prescription au Québec, des suçons et des macarons au THC jouxtent des crèmes pour les mains, de l’huile à massage et même des préservatifs enduits de lubrifiant au CBD.
Tout le monde pose la même question au propriétaire du café cannabis Hälsa (qui veut dire santé en suédois): «Ça va être légal?»
«Oui, légal à 100%. Il y aura un médecin accessible en permanence par Skype. On a suivi toutes les procédures exigées par Santé Canada. On est là-dedans depuis huit mois et le permis devrait nous être décerné d’ici deux semaines», affirme Richard Harton. Car attention, seuls les détenteurs d’une prescription de cannabis médical pourront y consommer des produits.
«L’essentiel de la clientèle sera composé de gens malades ou souffrants à la recherche du produit de cannabis le plus adapté à leur condition afin, par exemple, de faire disparaître la nausée pendant une chimiothérapie, de faire cesser des tremblements ou d’apaiser une douleur chronique», explique l’homme qui a cofondé l’Association canadienne du cannabis en 2019.
M. Harton me montre son permis émis par la Ville de Montréal, qu’il a déjà obtenu et affiché dans son grand local décoré façon Alice au pays des merveilles sur la rue Saint-Denis en face du Saint-Bock.
«La SQDC s’occupe du volet récréatif... Hälsa va s’occuper du côté médical. Je veux qu’on devienne le Rachelle Béry du cannabis médical.»
Richard Harton
Le café veut offrir une grande variété du cannabis à vocation médicale pour permettre aux patienter de magasiner et de choisir judicieusement. Louis-Philippe Messier
En ce moment, des patients malades qui ont une prescription sont souvent démunis et laissés à eux-mêmes, déplore M. Harton.
«On leur dit d’aller sur Internet et il n’y a personne pour les conseiller. À la pharmacie, on commande le produit pour eux et ils doivent revenir un autre jour pour le chercher. Ça n’a aucun sens.»
«On proposera des conseils pour orienter les gens, il y aura des conférences, on offrira même des tests ADN pour aider à trouver le meilleur choix en fonction de la génétique du patient.»
M. Harton me tend un présentoir dans lequel se trouve une énorme cocotte de marijuana Grape Kush odoriférante.
Quelques trous sous une languette me permettent de humer son parfum puissant.
«Comme ça les gens pourront sentir sans toucher le produit.»
Richard Harton
Louis-Philippe Messier
Pas de mineurs ou d’étrangers
Évidemment, même si des joints préroulés seront offerts, il ne sera pas question de les fumer sur place. La loi sur le tabac s’applique.
De la nourriture sera offerte, mais il n’y aura pas d’alcool.
Non seulement les mineurs n’y auront pas accès, mais aussi... les étrangers!
«C’est avec Santé Canada, ça s’adresse aux citoyens canadiens.»
Dommage pour les touristes!
M. Harton a aménagé une chambre forte réfrigérée avec un système antivol dernier cri au sous-sol.
Il accepte déjà les CV pour embaucher son personnel.
«Mon frère a passé deux ans et demi avec un cancer de stade 4 en profitant d’une belle qualité de vie grâce au cannabis médical. C’est pour ça que j’ai adopté cette cause», confie cet ancien de la STM qui vit de sa pension et qui dit avoir tout investi dans son commerce.
Je souhaite à M. Harton que ça marche! J’ai bien hâte de voir comment ça va se passer dans ce premier café cannabis montréalais.[/b]