victoire de l’UQAM dans sa demande d’injonction (Forum)

par Jéromec, lundi 27 mai 2024, 11:57 (il y a 181 jours) @ Jéromec

Hier, dimanche, il n'y avait même pas 10 manifestants et même pas de tente, mais bon, l'Ukam va y aller de l'Avant, avec les réactions que ça va donner(?) à suirrre...

https://www.journaldemontreal.com/2024/05/27/campement-propalestinien-victoire-de-luqam...

Campement propalestinien: victoire de l’UQAM dans sa demande d’injonction

Michael Nguyen

Lundi, 27 mai 2024 08:02

MISE À JOUR Lundi, 27 mai 2024 08:02

Les manifestants propalestiniens qui campent sur le terrain de l’UQAM ne pourront plus faire ce qu’ils veulent, a statué un juge en leur ordonnant entre autres de laisser les pompiers vérifier que les lieux sont sécuritaires.

«En fait, il s’agit ainsi de bien encadrer la manifestation qui a présentement lieu dans la cour intérieure du complexe [de l’édifice du centre-ville], et ce, afin qu’elle se déroule en toute sécurité pour toutes les parties», a tranché le juge Louis J. Gouin, ce lundi, au palais de justice de Montréal.

Le juge accordait ainsi une injonction à l’UQAM, qui réclamait certaines limitations en lien avec le campement où sont réunis des manifestants propalestiniens.

En plus de donner accès aux pompiers, ces derniers devront dégager les tentes à deux mètres des édifices et dégager tout matériel qui obstrue les portes et les fenêtres.

Ils devront également retirer tout matériel qui bloque les caméras extérieures des édifices.

«Ces mesures de sécurité ne nuiront pas à l’exercice du droit à la liberté d’expression, incluant celui de manifester, des défendeurs», peut-on lire dans la décision.

Et même si les manifestants font appel de la décision, ils devront quand même s’y plier en attendant le résultat, a signifié le juge en expliquant qu’elle est valide jusqu’au 6 juin prochain. L’UQAM pourrait toutefois demander à ce qu’elle soit reconduite.
Sécurité prioritaire

Dans sa décision, le juge a rappelé que le campement avait été érigé il y a deux semaines, entre autres en utilisant des clôtures de chantier et de bâches, «empêchant ainsi presque toute visibilité à l’intérieur», tout en bloquant des portes du pavillon Cœur des sciences.

C’est ainsi le côté sécuritaire qui a fait pencher la balance en faveur de l’UQAM, entre autres en raison de l’utilisation de rallonges électriques non protégées dans le campement et de l’utilisation de prises électriques de l’université «sans autorisation».

Les manifestants avaient quant à eux assuré qu’une «ambiance amicale et conviviale règne à l’intérieur du campement» et que plusieurs portes n’étaient déjà plus obstruées, rendant l’émission d’une injonction non nécessaire.

Le juge n’a toutefois pas été de cet avis, rappelant qu’il était urgent d’assurer la sécurité de tous.

«Mettre en place ces mesures ne fait que réduire la superficie du campement, sans nuire au droit de manifester», a noté le magistrat.