2/3 des Mortréalais croient que Mtl est moins sécuritaire (Forum)

par Jéromec, lundi 03 juin 2024, 11:21 (il y a 174 jours)

Il ne faudrait surtout pas réveiller Bonmerdel pendant sa siesteou encore le PM qui écoute les Huileux ou encore la MAiresse de Mortréal qui voyage à LA, la ville ou quelques auréoles se ternissent, pendant que la marde frappe le ventilo de plein fouet...


https://www.tvanouvelles.ca/2024/06/03/deux-montrealais-sur-trois-croient-que-leur-vill...

Deux Montréalais sur trois croient que leur ville est moins sécuritaire qu’il y a cinq ans, selon un sondage


Deux Montréalais sur trois croient que leur ville est moins sécuritaire qu’il y a cinq ans, selon un sondage
Les trois quarts des répondants estiment tout de même être en sécurité à Montréal, selon un coup de sonde commandé par la Fraternité des policiers et policières de Montréal

Camille Payant

| Publié le 3 juin 2024 à 00 h 00
Un sombre bilan pour la criminalité à Montréal, qui a augmenté de 11,5% en 2023 - explications 12h
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Itinérance, gangs de rue, armes à feu: les deux tiers des Montréalais ont le sentiment que leur ville est moins sécuritaire qu’il y a cinq ans, révèle un sondage mené pour la Fraternité des policiers dont Le Journal a obtenu copie.

«Malgré le fait que Montréal demeure sécuritaire, il y a une dégradation importante du sentiment de sécurité due à la hausse de la violence. C’est le temps d’agir, il ne faut pas se réveiller dans cinq ou dix ans», martèle Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM).

Selon un sondage commandé par son syndicat à la firme Léger, trois Montréalais sur quatre estiment se sentir très ou assez en sécurité dans leur ville. Or, pas moins de 65% des répondants croient néanmoins que la ville est moins sécuritaire aujourd’hui qu’il y a cinq ans.

Plus de 1500 personnes habitant la région métropolitaine de Montréal ont répondu au sondage, dont 80% résident directement sur l’île. La collecte des données s’est terminée avant la série de sept meurtres en dix jours qui a récemment secoué la métropole.

«Ça reflète exactement la perception des policiers sur la route et aux enquêtes. Ça vient confirmer que les citoyens sont inquiets, avec raison», explique M. Francoeur.

Le Journal rapportait jeudi dernier que le nombre de crimes à Montréal avait augmenté de 11,5% en 2023, comparativement à l’année précédente, selon le rapport annuel du SPVM qui doit être rendu public cette semaine.

Écoutez la revue de presse commentée par Alexandre Dubé via QUB :

Secteurs chauds

Les deux tiers des répondants au sondage commandé par la Fraternité affirment ne pas se sentir en sécurité dans certains secteurs de la ville, Montréal-Nord et le nord de la ville figurant au sommet. Ces secteurs ont été le théâtre de plusieurs fusillades liées à la guerre entre gangs de rue.

Les résidents sondés qui résident dans le Nord-Est de la métropole, qui englobe notamment Montréal-Nord, Ahuntsic-Cartierville et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, le confirment: 30% d’entre eux estiment être peu ou pas du tout en sécurité, soit une proportion significativement plus élevée que dans la population montréalaise en général.

Pire encore, près de la moitié d’entre eux estiment ne pas se sentir en sécurité lorsqu’ils marchent seuls, la nuit.

«Ça prend un plan de match. Il faut donner les moyens au SPVM de rassurer la population», insiste M. Francoeur, qui en appelle à la mairesse de Montréal.

Moins de policiers

Plus de la moitié des répondants estiment en effet que les policiers sont trop peu visibles et qu’il n’y en a pas assez.

«Nos gens courent d’un appel à un autre et la perception des citoyens comme quoi ils voient moins de policiers est malheureusement fondée», soutient Yves Francoeur.

Selon les données de la FPPM, une trentaine de policiers ont donné leur démission depuis le début de l’année. Mais les embauches ne suivent pas à un rythme suffisant pour combler les rangs.

«C’est certain qu’on va finir l’année avec moins d’effectifs qu’au début de l’année. Nos gens sont essoufflés», estime M. Francoeur.
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Bas de vignette Crédit photo

L’itinérance et la pauvreté sont les principaux enjeux liés à la sécurité dans la métropole, selon le sondage Léger mené pour la Fraternité des policiers de Montréal.

Une très forte majorité des répondants affirment que le gouvernement provincial doit mieux s’occuper des personnes vulnérables (87%) et qu’il doit également aider financièrement la Ville de Montréal à faire face à ses enjeux sociaux (83%).
L'itinérance et la pauvreté sont les principaux enjeux de sécurité à Montréal, selon 19% des répondants.

Joël Lemay / Agence QMI

L'itinérance et la pauvreté sont les principaux enjeux de sécurité à Montréal, selon 19% des répondants.

Mais Québec n'est pas seul pointé du doigt. Seul le tiers des répondants croit que l'administration de Valérie Plante en fait suffisamment pour offrir à son service de police tous les outils nécessaires afin d’assurer la sécurité dans la métropole.

L’une des principales solutions au problème d’itinérance dans la métropole est la présence d’équipes mixtes, composées à la fois de policiers et d’intervenants, selon Yves Francoeur, président de la Fraternité.

Or, l’Équipe de concertation communautaire et de rapprochement a été abolie au printemps faute de financement. Ce projet pilote actif depuis 2021 permettait de «rassurer la population», estime M. Francoeur.

Effet dans le métro

Le problème de l'itinérance est aussi, et de loin, considéré comme le principal enjeu de sécurité dans le métro par les répondants.

Le manque de surveillance policière ou d’agents de sécurité, la santé mentale et la consommation de drogue suivent dans les raisons invoquées parmi les citoyens interrogés, dont 59% estiment que le métro est aujourd'hui moins sécuritaire aujourd’hui qu’il y a cinq ans.
Deux usagers du métro sur trois estiment que les policiers n'y sont pas assez présents, révèle un nouveau sondage.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Deux usagers du métro sur trois estiment que les policiers n'y sont pas assez présents, révèle un nouveau sondage.

Enfin, les deux tiers des répondants pensent qu'il n'y a pas assez de policiers qui patrouillent dans le métro et qu'ils ne sont pas assez visibles.

Cependant, seul le quart des répondants affirment se sentir peu ou pas en sécurité dans le métro, selon le coup de sonde de Léger.

Pour voir tous les résultats du sondage, cliquez ici.

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