Nos policiers en détresse.... (Forum)
Nos policiers en détresse...
Aucune idée pourquoi...
Il manque 450 policiers à Mourriel, Le PéKul veut ajouter 400 postes vacants supplémentaires...
Aucune idée pourquoi c'est si ''Disssille'' de recruter...y a peut-être des politiciens qui ont abusé d'eux pendant la pandémie, les insulter au passage, une flèche à leur endroit...?
Aucune idée..
mais bon, la priorité cet été, pour les politicos, Tramways, Tramways, Tramways, et les tramways... et les tramways aussi.... y a presque plus de policiers dans le métro, ni dans le REM, mais ça la Kaq s'En saaq... les autres partis aussi...
https://www.journaldequebec.com/2024/06/15/nos-policiers-en-detresse--plus-difficile-qu...
Nos policiers en détresse: plus difficile que jamais d’être policier
De nombreuses demandes d’accès à l’information nous permettent de dresser le portrait de l’état psychologique précaire des policiers
Frédérique Giguère
Samedi, 15 juin 2024 00:00
MISE À JOUR Samedi, 15 juin 2024 00:00
Dans le cadre d’une série de reportages sur la santé mentale des policiers, Le Journal s’est entretenu avec des dizaines d’experts et d’agents en plus d’éplucher plusieurs dizaines de documents, dont une quarantaine de demandes d’accès à l’information. Un constat émerge: il n’a jamais été aussi difficile d’être policier.
À l’ère où les policiers sont confrontés plus que jamais à des cas de santé mentale, ils vivent eux-mêmes énormément de détresse psychologique. À preuve, les démissions atteignent des sommets, les demandes d’aide explosent et les arrêts de travail ont décuplé.
Ces dernières semaines, Le Journal s’est entretenu avec des dizaines de policiers et d’experts en la matière et un constat s’impose: nos policiers sont maganés.
La majorité des intervenants interrogés s’entendent pour dire qu’il n’a jamais été aussi difficile d’être policier.
«Il faut être très courageux pour faire ce métier de nos jours, dit le chercheur Steve Geoffrion, codirecteur du centre d’étude sur le trauma. Les policiers ne sont pas soutenus du tout par le public.»
Les demandes d’aide psychologique sont en hausse dans la majorité des corps policiers, montrent des données obtenues à la suite d’une quarantaine de demandes d’accès à l’information.
Misère humaine et agressions
Les aspirants policiers «sous-estiment à quel point ils seront confrontés à la misère humaine. Ils vont se chicaner et se faire insulter la plupart du temps», explique Rémi Boivin, professeur agrégé en criminologie.
Les agressions envers les policiers et les plaintes du public sont également en augmentation.
«Ils vivent énormément de stress et ils craignent pour leur santé physique presque chaque fois qu’ils entrent au travail», ajoute M. Geoffrion.
Les policiers sont tellement anxieux que des chercheurs mesurent désormais leur taux de stress dans leurs cheveux.
Pour rajouter au cocktail des difficultés inhérentes à ce métier, les troubles du sommeil sont bien présents, au point où certains commerçants offrent même des rabais sur les matelas.
C’est un travail qui «demande d’être vigilant constamment, de toujours être en état d’alerte et de toujours être prêt à réagir», souligne la Dr Maude Bouchard, spécialisée dans les troubles du sommeil.
Heureusement, plus que jamais, des ressources sont mises à la disposition des premiers répondants et les tabous disparaissent peu à peu.
«La santé mentale est moins stigmatisée qu’elle l’était, dit M. Geoffrion. Les nouvelles générations de policiers entendent parler de ça depuis qu’ils sont petits.»
En matière de santé mentale, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été un pionnier au Québec. En 1998, alors qu’il venait de connaître une vague de suicides ahurissante, un programme d’aide innovant a été mis en place. En plus de faire des petits dans la province, leur modèle a été une inspiration à l’extérieur du Québec et dans d’autres pays et est reconnu par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les techniques ont aussi fait peau neuve, alors qu’on offre maintenant des thérapies de méditation, de pleine conscience et d’art aux policiers.
La prise en charge
Mais au final, le nerf de la guerre, c’est une prise en charge rapide et efficace. Et celle-ci n’a pas à être complexe. Parfois, il suffit pour un policier de sentir que ce qu’il ressent est normal, que ses collègues sont là pour lui et qu'il peut obtenir de l’aide au besoin pour éviter de sombrer dans le gouffre d’un choc post-traumatique.
«C’est vraiment plus accepté que ce l’était et les corps de police veulent embarquer et se doter d’outils, explique Andrée-Ann Deschênes, cotitulaire de la Chaire de recherche sur la prévention en santé psychologique en sécurité publique. En fait, ça cogne aux portes, tout le monde veut avancer dans le même sens.»
DES INDICATEURS ALARMANTS
Plusieurs données démontrent l’ampleur du problème
L’aide psychologique augmente partout
Les sommes dépensées pour des psychologues qui viennent en aide aux agents ont explosé en dix ans, allant jusqu’à quadrupler à la police de Québec. Au SPVM et à la SQ, les montants ci-dessous s’ajoutent aux services offerts par les nombreux psychologues permanents de ces organisations.
SQ: Sureté du Québec, SPVM : Service de police de la ville de Montréal, SPVQ : Service de police de la ville de Québec, SPL : Service de police de Laval
Sources : Service de police de la Ville de Montréal, Service de police de Laval, Sûreté du Québec, Service de police de la Ville de Québec, Service de police de l’agglomération de Longueuil, Service de police de Gatineau, Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent
De plus en plus de patients
Pour ce qui est de la SQ et du SPVM, les équipes de psychologues à l’interne voient également leur nombre de dossiers augmenter.
SQ: Sureté du Québec, SPVM : Service de police de la ville de Montréal
Sources : Service de police de la Ville de Montréal, Service de police de Laval, Sûreté du Québec, Service de police de la Ville de Québec, Service de police de l’agglomération de Longueuil, Service de police de Gatineau, Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent
Un métier plus déserté
Le nombre de démissions a carrément explosé au cours des dernières années. Les années pandémiques ont été particulièrement difficiles pour les policiers, si l’on se fie aux départs.
RSL : Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent
Sources : Service de police de la Ville de Montréal, Service de police de Laval, Sûreté du Québec, Service de police de la Ville de Québec, Service de police de l’agglomération de Longueuil, Service de police de Gatineau, Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent
Toujours plus de plaintes
Le nombre de plaintes en déontologie contre les quelque 15 200 policiers au Québec a bondi de plus de 22% depuis 2014, ce qui constitue une source de stress supplémentaire.
2014-2015
1744 plaintes
2022-2023
2139 plaintes
Sources : Commissaire à la déontologie policière, Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Deschênes et Gendron, 2023, Carleton et al., 2020, Busque, 2022
Des arrêts de travail coûteux
Les sommes déboursées par la CNESST pour indemniser des policiers en arrêt de travail ont plus que doublé depuis 2013. Au cours de la dernière décennie, le montant versé aux policiers par l’organisme public avoisine les 130M$.
2013
8 359 303 $
2023
18 558 135 $
10 ans
129 773 267 $
Sources : Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
Les 5 régions où ça coûte le plus cher à la CNESST
Classement des régions par ordre de sommes versées
1.
Laurentides
2.
Lanaudière
3.
Longueuil
4.
Montréal
5.
Capitale-Nationale
Sources : Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
On s’en prend davantage aux policiers
Les accusations d’agressions armées déposées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ont plus que doublé depuis 2014. De plus en plus de gens osent également désarmer des agents, comme en témoignent les données suivantes.
Agression armée/infliction de lésions corporelles sur un agent de la paix (article 270.01)
2014
24 accusations
2023
60 accusations
Désarmer un agent de la paix (article 270.1)
2014
51 accusations
2023
86 accusations
Sources : Commissaire à la déontologie policière, Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Deschênes et Gendron, 2023, Carleton et al., 2020, Busque, 2022
Des policiers traumatisés
Les policiers qui ne vivront pas de choc post-traumatique durant leur carrière sont en voie de devenir minoritaires, selon une étude de l’École nationale de police du Québec.
44,5% des policiers rapportent subir des symptômes associés à des troubles psychologiques
De 50% à 75% des policiers ont été exposés à un trouble de stress post-traumatiques (TSPT) au cours de leur carrière
2 policiers par tranche de 1000 souffrent d’un TSPT, soit 10 fois plus que dans l’ensemble des autres professions
Sources : École nationale de police du Québec
Une nuit avec des patrouilleurs: le respect pour les policie
Leur avoir demandé d'arrêter du monde qui marchait pacifiquement pas de masques, donner des amendes aux sans abris, faire respecter un couvre feu de façon abusive et sans discernement... travailler pour un Minisse de l'insécurité publique pour qui c'est épuisant pour son équipe de préparer un tweet...
Aucune idée si ça pu affecter le lien de confiance avec la Pas Lisse...
Priorité de la Mairesse Plante, Horizon Tramways 2050 et le Festival des cônes oranges..
https://www.journaldequebec.com/2024/06/15/une-nuit-avec-des-patrouilleurs-du-plateau-m...
Une nuit avec des patrouilleurs: le respect pour les policiers vient en option
Notre journaliste relate ses constatations après un quart de nuit avec des patrouilleurs
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Frédérique Giguère
Vendredi, 14 juin 2024 00:00
MISE À JOUR Vendredi, 14 juin 2024 00:00
Dans le cadre d’une série de reportages sur la santé mentale des policiers, Le Journal s’est entretenu avec des dizaines d’experts et d’agents en plus d’éplucher plusieurs dizaines de documents, dont une quarantaine de demandes d’accès à l’information. Un constat émerge: il n’a jamais été aussi difficile d’être policier.
On exige beaucoup des policiers: ils doivent être courtois, mais fermes, bienveillants, mais autoritaires, souriants, mais pas trop. Au retour d’une nuit passée avec eux en plein cœur du Plateau-Mont-Royal, je suis forcée d’admettre que le respect est loin d’aller dans les deux sens.
Au cours des dernières semaines, j’ai été invitée dans une autopatrouille avec l’agent Alexandre Filion, qui patrouille dans le secteur du poste de quartier 38. Bien que je sois spécialisée dans les affaires policières depuis près d’une décennie au Journal de Montréal, j’ai été fort étonnée de voir à quel point les gens ne respectent pas la police.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
Les deux policières commencent leur quart de travail avec la disparition d'un aîné qui souffre d'Alzheimer. Elles «briefent» l'agent Filion, qui assume des fonctions supérieures de sergent ce soir-là, afin qu'il fasse le pont avec les enquêteurs de nuit. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
J’ai grandi dans une famille où les forces de l’ordre étaient bien vues. Toute petite, en vacances, mon père me répétait d’aller demander de l’aide à un «monsieur en uniforme» si je perdais mon chemin. Mais aujourd’hui, il semble que c’est loin d’être le cas de tout le monde... pour une foule de raisons diverses.
23h, une piétonne happée
On se dirige en urgence à l’angle du boulevard Saint-Joseph Est et de la rue Berri pour une piétonne qui vient d’être gravement happée par un conducteur. Du moins, on tente de s’y rendre.
Écoutez l'entrevue avec Frédérique Giguère, journaliste au Journal de Montréal, via QUB :
Malgré les gyrophares et les sirènes en marche, les automobilistes autour de nous ne se tassent pas. L’agent Filion doit activer manuellement le «klaxon électronique» pour finalement réussir à se frayer un chemin. En arrivant sur les lieux, les patrouilleurs débarquent en vitesse de leur autopatrouille et s’empressent de dévier la circulation en attendant qu’une scène de crime soit érigée.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
Les policiers interviennent sur la scène d'un accident à l’angle du boulevard Saint-Joseph Est et de la rue Berri, où une piétonne a été gravement happée. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Même s'ils sont au beau milieu des artères, les deux bras en croix, quelques conducteurs tentent quand même d’emprunter la route en passant à quelques centimètres d’eux.
Et je vous épargne tous les piétons qui ont littéralement soulevé le ruban de sécurité pour pénétrer dans la scène de crime «parce qu’ils vivent juste à côté».
23h30, un aîné disparaît
Deux policières viennent voir l’agent Filion, qui assure des fonctions supérieures de sergent ce soir-là. Elles sont sur un autre appel – la disparition d’un aîné souffrant d’Alzheimer. Il n’a pas de cellulaire, pas de portefeuille, pas d’amis et pas d’habitudes en particulier. L’un des pires scénarios possibles, lance l’agent Filion.
«On va le retrouver, notre petit monsieur!», répond l’une d’elle avec motivation.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
Les deux policières commencent leur quart de travail avec la disparition d'un aîné qui souffre d'Alzheimer. Elles «briefent» l'agent Fillion, qui assume des fonctions supérieures de sergent ce soir-là, afin qu'il fasse le pont avec les enquêteurs de nuit. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
1h15, une femme en crise bloque la rue
Nous quittons la scène pour aller aider une jeune femme en détresse assise au beau milieu de la rue Drolet. À notre arrivée, elle hurle et refuse de bouger. Elle assure ne pas reconnaître ses amies. À un certain moment, près d’une dizaine de policiers se trouvent autour d’elle.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
Une jeune femme au sol et en crise provoque un important déploiement policier. Ceux-ci font preuve de beaucoup de patience pour qu'elle quitte les lieux calmement et de son plein gré. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Faisant preuve d’énormément de patience et de bienveillance et sans jamais poser un seul doigt sur elle, ils tentent de la convaincre de se relever et lui cherchent de l’aide. Elle refuse et les insulte. Grâce au conjoint, appelé en renfort par les agents, elle finit par se relever et quitte les lieux en pleurant.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
La jeune femme en crise accepte finalement de quitter les lieux avec son conjoint, appelé en renfort par les agents. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
2h, l'aîné est localisé
Bonne nouvelle, les deux policières viennent de retrouver l’homme disparu souffrant d’Alzheimer. Mais nul n’a le temps de se réjouir, un autre appel entre sur les ondes.
Une chicane entre un père et sa fille avec comme trame de fond une histoire d’inceste viendra occuper les policiers pour le reste de la nuit.
L'agent Alexandre Filion est policier depuis 11 ans.
L'agent Filion (à droite) et son confrère procèdent à l'arrestation d'un homme pour ce qui a toutes les apparences d'être une affaire d'agression sexuelle. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Et celui qui entre pour recueillir le témoignage de la jeune femme est assuré de ne pas finir son quart de travail à l’heure.
«Une fois que c’est commencé, on ne peut pas envoyer quelqu’un d’autre et rompre le lien de confiance, ça ne se fait pas», dit l’agent Filion.
En route vers le prochain appel, alors qu’on s’arrête à un feu rouge, un passant se moque de la «vieille caravane» que conduit Alexandre Filion et lui lance un doigt d’honneur.
Comme quoi, quels que soient la patience et le dévouement de nos policiers, ça ne sera jamais assez.
Agressions sur les agents: on s’en prend aux policiers plus
Mortréal, des policiers qui arrêtent les plus faibles que eux mais qui laissent passer les manifestations les plus aggressives...
https://www.journaldequebec.com/2024/06/15/agressions-envers-les-agents--on-sen-prend-a...
Agressions sur les agents: on s’en prend aux policiers plus que jamais
Les agressions contre les policiers ont explosé depuis 10 ans
Le 26 mai 2022, alors qu’il effectuait une opération de sécurité routière, un policier entend deux détonations tout près de lui. Les projectiles tirés fracassent l’une des vitres de sa voiture de police.
Le 26 mai 2022, alors qu’il effectuait une opération de sécurité routière, un policier entend deux détonations tout près de lui. Les projectiles tirés fracassent l’une des vitres de sa voiture de police. MAXIME DELAND/AGENCE QMI
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Frédérique Giguère
Samedi, 15 juin 2024 00:00
MISE À JOUR Samedi, 15 juin 2024 00:00
Dans le cadre d’une série de reportages sur la santé mentale des policiers, Le Journal s’est entretenu avec des dizaines d’experts et d’agents en plus d’éplucher plusieurs dizaines de documents, dont une quarantaine de demandes d’accès à l’information. Un constat émerge: il n’a jamais été aussi difficile d’être policier.
Au cours de la dernière décennie, il n’y a jamais eu autant de personnes qui ont été accusées pour avoir agressé des policiers, indiquent des données recueillies par Le Journal.
Le nombre d’accusations déposées depuis 2014 pour agression armée ou infliction de lésions corporelles sur un agent de la paix a bondi de près de 50%, selon les statistiques obtenues auprès du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. L’accusation d’avoir désarmé un policier a également connu une hausse importante de près de 70% depuis une dizaine d’années.
L’infraction au Code criminel la plus fréquente commise contre un policier demeure l’entrave, avec plus de 27 000 dossiers depuis 2014.
«Les policiers ne sont pas soutenus du tout par le public, lance Steve Geoffrion, chercheur au Centre d’étude sur le trauma. Ils vivent énormément de stress et ils craignent pour leur santé physique presque chaque fois qu’ils entrent au travail.»
Neuf policiers assassinés depuis deux ans
Quand on pense aux crimes récents commis sur des policiers, le meurtre sordide de la sergente Maureen Breau, survenu en mars 2023 à Louiseville, est probablement l’événement le plus marquant. La mère de famille qui était sur le point de devenir enquêtrice a été poignardée à mort par un homme aux prises avec d’importants problèmes de santé mentale.
Le 26 mai 2022, alors qu’il effectuait une opération de sécurité routière, un policier entend deux détonations tout près de lui. Les projectiles tirés fracassent l’une des vitres de sa voiture de police.
La sergente Maureen Breau, tuée le 27 mars 2023 à Louiseville. Photo fournie par la Sûreté du Québec
Le 26 mai 2022, alors qu’il effectuait une opération de sécurité routière, un policier entend deux détonations tout près de lui. Les projectiles tirés fracassent l’une des vitres de sa voiture de police.
Les funérailles de la sergente Maureen Breau se sont tenues le 13 avril 2023. JEAN-SIMON HUBERT / AGENCE QMI
D’ailleurs, huit autres policiers canadiens sont morts dans l’exercice de leurs fonctions depuis 2022. Ils ont tous été tués par balle, à l’exception d’une autre femme poignardée.
Mais d’autres incidents surviennent chaque semaine et mettent en danger la sécurité des policiers.
Depuis quelques mois, une nouvelle tendance semble s’installer à Montréal au sein des réseaux de voleurs de voitures. Plusieurs d’entre eux ont tenté de foncer sur des policiers afin d’éviter de se faire intercepter.
Pour le psychologue de la police de Montréal Louis-Francis Fortin, il va de soi qu’un tel climat peut facilement fragiliser la santé psychologique des policiers sur le terrain.
«C’est un milieu très exigeant, dit-il. On constate effectivement un niveau de violence plus élevé.»