Michel Pagliaro - Faire Le Trottoir
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Aujourd'hui, l'itinérance est partout dans la province. Les fautes principales sont l'inflation, la crise du logement ( hausse exponentielle du prix des logements ) et avoir que des sous du dernier recours. Dernièrement, le gouvernement de la CAQ a budgété 57,5M$ pour soutenir 51 projets à Montréal ( sur le site de la CAQ ) pour réduire l'itinérance à Montréal. Le problème est que ce n'est pas juste à Montréal qu'il y a un problème grave, c'est pratiquement dans toutes les municipalités du Québec. Que fera ce gouvernement pour renverser cette situation qui perdure depuis que ce parti est au pouvoir.

Je sympathise avec ces gens qui se retrouvent dans cette situation précaire, parce que ce n'est pas une norme pour vivre une telle situation et cela ne devrait même pas existée au 21ième siècle, avec toutes les fortunes qui façonnent les vies de riche. Au lieu qu'ils utilisent des paradis fiscaux pour ne pas payer les impôts, ils devraient être en mesure de faire un regroupement international pour l'immobilier à petits frais comme pour les HLM pour quiconque se retrouvant en situation d'itinérance et tout ça pour ces pauvres riches, déductibles d'impôts, évidemment.

À quoi servent les milliards de dollars et se pavaner avec des poches trouées ?

Non mais c'est vrai, ils ont que des cartes numérisées avec un compte de banque numérisé.

Il me semble que c'est plus urgent la condition humaine actuelle que d'aller polluer le cosmos simonac pour construire un autre monde d'iniquité.

Bien sûr, je ne verrai jamais ça de mon vivant, parce que nous, nous serons morts mon frère !

Dédé

Cette semaine, j'écoutais un économiste. Il disait que oui, il manquait de logements mais le gros du problème est que les logements ne sont plus abordables. Les proprios sont dans le vice du profit extrême. Ça ne sert à rien de faire construire des logements si ce n'est pas abordable. Et il ne faut pas se fier sur les entrepreneurs pour faire des logements abordables car ils n'en ont rien à foutre que les gens soient dans la rue. Pour eux, la seule chose qui compte, c'est de faire le plus d'argent possible.