un autre Fiasco signé la Mairesse Rose (Forum)

par Jéromec, mercredi 10 juillet 2024, 21:34 (il y a 136 jours) @ Oxygène

un autre fiasco signé la Mairesse Rose, celle qui cède 800 millions pour le Tramway de Kébec en échange d'une ligne rose imaginaire..

https://www.journaldemontreal.com/2024/07/11/un-autre-fiasco-signe-valerie-plante

Campement propalestinien à McGill: un autre fiasco signé Valérie Plante
Honnêtement, j’essaie de trouver une cohérence dans ce qui me semble n’avoir été qu’une gestion négligente, complaisante, totalement improvisée, un cafouillage de A à Z
Campement propalestinien à McGill: un autre fiasco signé Valérie Plante
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Joseph
Facal
Joseph Facal

Mercredi, 10 juillet 2024 11:30

MISE À JOUR Mercredi, 10 juillet 2024 11:30

Vous allez devoir, cher lecteur, m’aider à comprendre, car je n’y arrive plus.

Au moment où j’écris ces lignes, le campement propalestinien à McGill est en voie d’être démantelé.

Il était plus que temps.
Cohérence?

J’essaie cependant de démêler ce qui est survenu avant.

Si je comprends bien la «logique» initiale de l’administration Plante, les campements d’itinérants n’étaient pas tolérés, mais les propalestiniens l’étaient.

Pourquoi cette différence de traitement? Je ne sais pas. Parce que les seconds relevaient de la liberté d’expression politique?

Mais non, je me reprends tout de suite.

Certains campements d’itinérants furent vite démantelés, mais d’autres, non. Enjeux de sécurité différents?

Oups, désolé, je dois me reprendre de nouveau.

Le campement propalestinien au square Victoria fut assez rapidement démantelé, alors que celui à McGill durait depuis la fin du mois d’avril.

J’ai cru comprendre que, pour la mairesse, la différence est que le square Victoria est un espace public, alors que le campus de McGill est un terrain privé.

Euh, attendez un peu.

Depuis quand la police ne peut pénétrer dans un espace privé sous certaines conditions?

Si des gens faisaient irruption dans la résidence privée de Mme Plante et s’y installaient contre son gré, je ne doute pas qu’elle se sentirait parfaitement justifiée d’appeler la police pour les expulser.

Puis, Mme Plante trouve une nouvelle explication pour justifier de se traîner les pieds à propos de McGill, malgré les supplications de l’université et les craintes pour la sécurité exprimées par des étudiants.

Elle s’est en effet justifiée ainsi: «Les gens qui militent pour une cause spécifique n’ont pas l’intention de rester là à long terme».

Pardon? Quoi? C’était exactement le contraire.

Le campement de McGill était noyauté par un groupe ultraradical nommé Solidarity for Palestinian Human Rights.

Voici quelques expressions tirées d’un des derniers communiqués (uniquement en anglais) de ce groupuscule:

«There will be no business as usual».

McGill est devenue «a critical target».

Il faut démanteler par la force («forcibly dismantling») ce type d’institutions.

On mentionne également une «escalating student intifada» et la «zionist ruling class».

Bref, une apologie pure et simple de la violence, et pas depuis hier.

C’est en effet ce groupe qui avait qualifié l’attaque du Hamas et la prise d’otages du 7 octobre de gestes «héroïques», et qui avait coiffé son annonce d’un camp de «formation révolutionnaire» d’une photo montrant des guerriers avec des AK-47.

Et Mme Plante a laissé traîner, traîner, traîner...
Raison

On n’a pourtant pas traîné avec les propriétaires de terrasses qui excédaient de 58 centimètres la dimension permise sur la rue Crescent.

Honnêtement, j’essaie de trouver une cohérence dans ce qui me semble n’avoir été qu’une gestion négligente, complaisante, totalement improvisée, un cafouillage de A à Z.

Si vous me dites que je perds mon temps à chercher une cohérence, vous avez sans doute raison.