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Dans le champ des marguerites ! (Forum)

par Dédé, dimanche 14 juillet 2024, 22:02 (il y a 132 jours)

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Journey - Open Arms
_________________

Vivant seul, sans âmes qui vivent, je me lève tôt ce matin, ressentant la Providence qui me disait que c'était le Temps de rencontrer ma Dulcinée. Première chose que je fais, c'est de voir par la fenêtre afin de voir quel temps qu'il faisait. Du soleil mur-à-mur, je me suis dis qu'il fallait que je me dépêche pour sortir et voir si je ne verrais pas une Fleur qui passerait dans mon voisinage.

Aussitôt que le petit déjeuner terminé, je fais ma toilette et ma mise et je sors dehors en regardant chaque côté de la rue. Quelle déception, il y avait que des cigales qui à l'unisson, faisaient leur chant nuptial. Je décide de regarder devant, je vois ce champ que je vois chaque jour depuis déjà un an, lorsque j'ai trouvé cette petite maison à louer. C'est fou, depuis ce long temps, je n'ai jamais mis les pieds sur ce terrain abandonné je ne sais depuis combien de temps. Alors, je décide d'aller marcher dans ce champ rempli de marguerites, accompagnées par une myriade de fleurs sauvages.

Faisant quelques mètres tout en scrutant les alentours afin de voir s'il y avait âme qui vit. Personne, je cours dans le champ comme un gamin qui pour la première fois, foule en courant dans le champ. Je me sentais libérer d'une chose que je ne pouvais pas trouver la provenance, tout en ayant l'impression d'une grande légèreté. Plus que je me sentais léger, plus que j'accélérais ma course et puis je trébuche par je sais trop et ma tête heurte une roche sans parvenir de l'éviter.

Tout s'embrouille autour de moi, ça cogner dur. Par contre ce qui est bizarre, je me retrouve par terre dans un champ uniquement de marguerites, à perte de vue lorsque je me suis assis. Je regarde vers ma maison, rien que moi et cet immense champ de marguerite. Je me lève donc pour essayer de me situer et à ma gauche, je vois une forêt au loin. Je me dirige vers elle et j'avais l'impression que plus que je m'avançais vers elle, plus elle s'éloignait. J'arrête ma marche en me disant ; s'il faut que je marche vers une chose inaccessible, tout aussi bien de demeurer en place et l'observer de loin. Dès cette réflexion faite, une sente s'ouvre devant moi et celle-ci semble aller directement vers cette forêt. Alors sans faire ni un et ni deux, j'emprunte cette sente et je me dirige lentement vers la forêt.

Comble de malheur, plus j'avance maintenant vers elle, plus elle disparaît. Que diable se passe-t-il me disais-je, tout en continuant de marcher sur la sente. D'un coup, à peine 200 mètres, elle disparaît complètement et une grande maison apparaît. Je regarde la maison et je me dis ; je connais cette maison, je passe devant chaque matin lorsque je vais à mon travail et en plus, c'est très proche de chez-moi. Le seul hic, il n'y a rien autour, seulement une dame qui se berce de sa chaise[...] nananana pas ma chaise toute shinée :mdr: [...]berçante. Évidemment je m'approche et dès que je suis près du parvis, elle se lève d'un trait, accoure vers moi comme affolé de me voir.

- Vous êtes blessé à la tête, vous saignez. Je vais vous soigner assoyez-vous que je panse cette vilaine blessure.

Voyant ce que je pouvais m'y asseoir, j'obtempère en la voyant s'en venir avec une trousse qu'elle avait été cherché dans sa maison. Elle s'approche de moi et éponge mon sang sur le côté de ma tête. Regardant de plus près la gravité de la blessure, je vois son doux visage et elle tout en me disant :

- Que vous est-il donc arrivé pour avoir une telle blessure ?

Son timbre de voix est réconfortant et je lui dis :

- Je courais dans le champ, j'ai trébuché et en tombant sans pouvoir me parer, ma tête a heurté une roche.

Elle imbibe un pansement d'un liquide désinfectant et nettoie ma plaie.

- Vous êtes chanceux dans votre malchance, pas besoin de point de suture. En finissant ses soins sur ma plaie.

C'est alors que je lui dis :

- Comment se fait-il qu'avant que je vois votre maison, que je vois soit dit en passant à chaque matin lorsque je vais au travail, il y avait une grande forêt.

- Quel jour que nous sommes mon cher monsieur ?

- Nous sommes bien samedi n'est-ce pas ?

Elle me regarde avec ses yeux noisettes avec plein de compassion et d'un sourire angélique, elle me caresse mon visage en me disant :

- Vous cherchiez sans doute une Dulcinée. Alors, me voilà !

En disant ces mots et en cajolant mon visage, je me retrouve allongé au sol là où j'étais au début, avec la même dame mais juste un peu plus âgée, environ une trentaine d'année et me dit :

- Vous vous réveillez enfin, je commençais à avoir crainte que vous étiez dans le coma.

- Qu'est-ce qui se passe ? En m'assoyant d'un trait.

- Je vous ai vu de ma fenêtre que vous couriez dans le champ comme un enfant et d'un coup, je vous ai vu disparaître parmi ses grandes fleurs de ce champ. J'ai accouru et j'ai vu que vous avez frappé votre tête sur cette roche à côté de vous.

Je regarde la dame et je suis tout étonné. Elle m'aide à me lever puisque je suis encore tout abasourdi et me guide en marchant jusqu'à sa demeure en criant :

- M'man, j'amène ce monsieur blessé à la tête. Peux-tu préparer la trousse.

- Vous vivez avec votre mère et pourtant, je ne vous ai jamais vu sortir aucune fois depuis que je demeure près de chez-vous, juste à côté, où j'ai signé le bail de location.

- Sans doute que vous étiez fort occupé pour ne pas nous voir, parce nous sortons à toutes les jours, beau temps, mauvais temps. Sauf évidemment lors d'orage tout en riant de bon cœur.

- Pas besoin de point de suture disait sa mère tout en épongeant mon côté du front qui a percuté la roche. Vous êtes un chanceux vous.

- Merci à vous deux mais je dois vous quitter pour retourner à la maison. J'ai besogne puisque j'ai que le week-end pour tenir cette maison. Merci beaucoup pour vos soins, j'en suis reconnaissant de la bonté que vous avez.

- Je vais vous raccompagner au cas vous auriez des étourdissements parce que vous avez été longtemps dans l'inconscience.

- D'accord, merci !

Tout en marchant bien que lentement, nous entamons une discussion et dans celle-ci, j'ai su son nom et quoi elle faisait comme travail. Arrivant près de mon pas de la porte, nous nous regardons et sans hésiter elle me dit la petite torrieuse :

- J'espère qu'on va se revoir, mon prince charmant et me quitte pour rejoindre sa mère.

Alors depuis ce temps, les tourtereaux se voient pratiquement chaque jour et l'année d'en suite, les cloches du village tintent pour leur mariage !

La morale de cette histoire :

Il faut savoir regarder près de soi pour trouver son trésor !

Dédé

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Dans le champ des marguerites !

par Blake, dimanche 14 juillet 2024, 23:53 (il y a 132 jours) @ Dédé

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Journey - Open Arms
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Vivant seul, sans âmes qui vivent, je me lève tôt ce matin, ressentant la Providence qui me disait que c'était le Temps de rencontrer ma Dulcinée. Première chose que je fais, c'est de voir par la fenêtre afin de voir quel temps qu'il faisait. Du soleil mur-à-mur, je me suis dis qu'il fallait que je me dépêche pour sortir et voir si je ne verrais pas une Fleur qui passerait dans mon voisinage.

Aussitôt que le petit déjeuner terminé, je fais ma toilette et ma mise et je sors dehors en regardant chaque côté de la rue. Quelle déception, il y avait que des cigales qui à l'unisson, faisaient leur chant nuptial. Je décide de regarder devant, je vois ce champ que je vois chaque jour depuis déjà un an, lorsque j'ai trouvé cette petite maison à louer. C'est fou, depuis ce long temps, je n'ai jamais mis les pieds sur ce terrain abandonné je ne sais depuis combien de temps. Alors, je décide d'aller marcher dans ce champ rempli de marguerites, accompagnées par une myriade de fleurs sauvages.

Faisant quelques mètres tout en scrutant les alentours afin de voir s'il y avait âme qui vit. Personne, je cours dans le champ comme un gamin qui pour la première fois, foule en courant dans le champ. Je me sentais libérer d'une chose que je ne pouvais pas trouver la provenance, tout en ayant l'impression d'une grande légèreté. Plus que je me sentais léger, plus que j'accélérais ma course et puis je trébuche par je sais trop et ma tête heurte une roche sans parvenir de l'éviter.

Tout s'embrouille autour de moi, ça cogner dur. Par contre ce qui est bizarre, je me retrouve par terre dans un champ uniquement de marguerites, à perte de vue lorsque je me suis assis. Je regarde vers ma maison, rien que moi et cet immense champ de marguerite. Je me lève donc pour essayer de me situer et à ma gauche, je vois une forêt au loin. Je me dirige vers elle et j'avais l'impression que plus que je m'avançais vers elle, plus elle s'éloignait. J'arrête ma marche en me disant ; s'il faut que je marche vers une chose inaccessible, tout aussi bien de demeurer en place et l'observer de loin. Dès cette réflexion faite, une sente s'ouvre devant moi et celle-ci semble aller directement vers cette forêt. Alors sans faire ni un et ni deux, j'emprunte cette sente et je me dirige lentement vers la forêt.

Comble de malheur, plus j'avance maintenant vers elle, plus elle disparaît. Que diable se passe-t-il me disais-je, tout en continuant de marcher sur la sente. D'un coup, à peine 200 mètres, elle disparaît complètement et une grande maison apparaît. Je regarde la maison et je me dis ; je connais cette maison, je passe devant chaque matin lorsque je vais à mon travail et en plus, c'est très proche de chez-moi. Le seul hic, il n'y a rien autour, seulement une dame qui se berce de sa chaise[...] nananana pas ma chaise toute shinée :mdr: [...]berçante. Évidemment je m'approche et dès que je suis près du parvis, elle se lève d'un trait, accoure vers moi comme affolé de me voir.

- Vous êtes blessé à la tête, vous saignez. Je vais vous soigner assoyez-vous que je panse cette vilaine blessure.

Voyant ce que je pouvais m'y asseoir, j'obtempère en la voyant s'en venir avec une trousse qu'elle avait été cherché dans sa maison. Elle s'approche de moi et éponge mon sang sur le côté de ma tête. Regardant de plus près la gravité de la blessure, je vois son doux visage et elle tout en me disant :

- Que vous est-il donc arrivé pour avoir une telle blessure ?

Son timbre de voix est réconfortant et je lui dis :

- Je courais dans le champ, j'ai trébuché et en tombant sans pouvoir me parer, ma tête a heurté une roche.

Elle imbibe un pansement d'un liquide désinfectant et nettoie ma plaie.

- Vous êtes chanceux dans votre malchance, pas besoin de point de suture. En finissant ses soins sur ma plaie.

C'est alors que je lui dis :

- Comment se fait-il qu'avant que je vois votre maison, que je vois soit dit en passant à chaque matin lorsque je vais au travail, il y avait une grande forêt.

- Quel jour que nous sommes mon cher monsieur ?

- Nous sommes bien samedi n'est-ce pas ?

Elle me regarde avec ses yeux noisettes avec plein de compassion et d'un sourire angélique, elle me caresse mon visage en me disant :

- Vous cherchiez sans doute une Dulcinée. Alors, me voilà !

En disant ces mots et en cajolant mon visage, je me retrouve allongé au sol là où j'étais au début, avec la même dame mais juste un peu plus âgée, environ une trentaine d'année et me dit :

- Vous vous réveillez enfin, je commençais à avoir crainte que vous étiez dans le coma.

- Qu'est-ce qui se passe ? En m'assoyant d'un trait.

- Je vous ai vu de ma fenêtre que vous couriez dans le champ comme un enfant et d'un coup, je vous ai vu disparaître parmi ses grandes fleurs de ce champ. J'ai accouru et j'ai vu que vous avez frappé votre tête sur cette roche à côté de vous.

Je regarde la dame et je suis tout étonné. Elle m'aide à me lever puisque je suis encore tout abasourdi et me guide en marchant jusqu'à sa demeure en criant :

- M'man, j'amène ce monsieur blessé à la tête. Peux-tu préparer la trousse.

- Vous vivez avec votre mère et pourtant, je ne vous ai jamais vu sortir aucune fois depuis que je demeure près de chez-vous, juste à côté, où j'ai signé le bail de location.

- Sans doute que vous étiez fort occupé pour ne pas nous voir, parce nous sortons à toutes les jours, beau temps, mauvais temps. Sauf évidemment lors d'orage tout en riant de bon cœur.

- Pas besoin de point de suture disait sa mère tout en épongeant mon côté du front qui a percuté la roche. Vous êtes un chanceux vous.

- Merci à vous deux mais je dois vous quitter pour retourner à la maison. J'ai besogne puisque j'ai que le week-end pour tenir cette maison. Merci beaucoup pour vos soins, j'en suis reconnaissant de la bonté que vous avez.

- Je vais vous raccompagner au cas vous auriez des étourdissements parce que vous avez été longtemps dans l'inconscience.

- D'accord, merci !

Tout en marchant bien que lentement, nous entamons une discussion et dans celle-ci, j'ai su son nom et quoi elle faisait comme travail. Arrivant près de mon pas de la porte, nous nous regardons et sans hésiter elle me dit la petite torrieuse :

- J'espère qu'on va se revoir, mon prince charmant et me quitte pour rejoindre sa mère.

Alors depuis ce temps, les tourtereaux se voient pratiquement chaque jour et l'année d'en suite, les cloches du village tintent pour leur mariage !

La morale de cette histoire :

Il faut savoir regarder près de soi pour trouver son trésor !

Dédé

:mdr:

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Dans le champ des marguerites !

par Dédé, lundi 15 juillet 2024, 00:06 (il y a 132 jours) @ Blake

:D

Elle était trop facile celle-là ! :mdr:

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Dans le champ des marguerites !

par Blake, lundi 15 juillet 2024, 00:22 (il y a 132 jours) @ Dédé

:D

Elle était trop facile celle-là ! :mdr:

:D

Le lac multicolore, Plume

par Jéromec, lundi 15 juillet 2024, 00:02 (il y a 132 jours) @ Dédé

C'est un grand texte Dédé, à des KM des tweets de marde...

Le lac multicolore

https://www.youtube.com/watch?v=WFnP8U-rR_g

Qu'as-tu fait du bonheur d'être couché dans la neige
Observer des nuages l'artistique manège
Voir dans une flaque d'eau un lac multicolore
Qu'as-tu fait des petits riens que l'enfance dore?
Qu'as-tu fait de l'immense chasseur de papillons
Soulevant des montagnes pour trouver des grillons
Quand le moindre caillou pouvait être un trésor
Qu'as-tu fait des petits riens que l'enfance dore?
Qu'as-tu fait des fantômes de cette mare céleste
Hors de toi, ils ont fui sans demander leur reste
Il ne te reste plus qu'une flaque d'eau qui dort
Qu'as-tu fait des petits riens que l'enfance dore?
Qu'as-tu fait de tout ça, frère de tous les jours
Toi qui avais juré que ça durerait toujours
Où sont donc les rumeurs que le soleil adore
Qu'as-tu fait des petits riens que l'enfance dore?''

en Plume Complément.

:cafe:

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