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De l'eau sous la croûte d'Ariel ? (Sciences & Paranormal)

par Dédé, dimanche 28 juillet 2024, 20:25 (il y a 119 jours)

Source : Des indices troublants qu’un autre monde du Système solaire cache un océan

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PAR NATHALIE MAYER

JOURNALISTE
LE 27 JUILLET 2024

La surface d’Ariel est couverte de glace de dioxyde de carbone (CO2). De la glace qui ne devrait tout simplement pas être là. Sauf… si la lune d’Uranus cache un océan souterrain.

Uranus. C'est la troisième plus grande planète de notre Système solaire. Et les astronomes lui connaissent 28 lunes. Parmi les principales, Ariel. Celle qui a la surface la plus brillante. Elle a été découverte dès 1851. Et aujourd'hui, des chercheurs de l'université Johns Hopkins (États-Unis) émettent l'hypothèse qu'elle pourrait cacher un océan liquide souterrain.

Pour comprendre, il est bon de rappeler que l'une des particularités d'Ariel, c'est qu'elle est recouverte d'une quantité importante de glace de dioxyde de carbone, le fameux CO2, surtout sur le côté opposé à son mouvement orbital. Et c'est surprenant parce que même à la distance à laquelle Ariel se trouve de notre Soleil, le CO2 devrait apparaître sous forme gazeuse et s'échapper vers l'espace. Alors certains ont suggéré que des interactions avec des particules chargées de la magnétosphère d'Uranus pourraient créent du CO2 par radiolyse.

Des oxydes de carbone qui trahissent la présence d’un océan sur Ariel

Dans The Astrophysical Journal Letters, les chercheurs de l'université Johns Hopkins estiment aujourd'hui que le dioxyde de carbone sur Ariel émerge plutôt de l'intérieur. Possiblement, d'un océan liquide caché sous la surface. Une équipe avait déjà sérieusement exploré l'idée il y a quelques mois, à partir des données récupérées de la sonde Voyager 2. Mais ce sont, cette fois, des données renvoyées par le télescope spatial James-Webb (JWST) qui ont un peu plus convaincu les astronomes.

En collectant des spectres chimiques d'Ariel et en les comparant à des spectres de laboratoire, les chercheurs ont d'abord établi que la lune d'Uranus présente certains des dépôts les plus riches en CO2 de notre Système solaire - allant parfois jusqu'à une épaisseur de 10 millimètres sur son « hémisphère arrière ». Les astronomes ont aussi enregistré sur Ariel, les premiers signaux clairs de monoxyde de carbone (CO). « Il ne devrait tout simplement pas être là. Il faut descendre à environ -243 °C pour que le monoxyde de carbone soit stable », explique Richard Cartwright, physicien à l'université Johns Hopkins, dans un communiqué. Or, la température de surface d'Ariel est en moyenne d'environ 30 °C plus élevée. « S'il y a du CO, c'est qu'il est activement reconstitué, cela ne fait aucun doute. »

Les chercheurs admettent qu'en théorie, la radiolyse pourrait aussi être la source de ce monoxyde de carbone. Mais des modèles estiment aujourd'hui que le décalage de quelque 58 degrés entre l'axe du champ magnétique d'Uranus et le plan orbital d'Ariel limite ce type d'interactions. En revanche, à la fois le CO2 et le CO pourraient provenir de processus chimiques qui se jouent dans un océan d'eau souterrain et dont les gaz s'échapperaient par des fissures dans la glace.

Une mission vers Uranus ?

Autre donnée qui plaide en la faveur de la présence de cet océan caché : des signes de minéraux carbonatés à la surface d'Ariel. Ils pourraient être le résultat de l'interaction de l'eau souterraine avec les roches. Si ces signes étaient confirmés, ils viendraient confirmer la présence d'un océan caché sous la croûte glacée d'Ariel.

Les chercheurs attendent maintenant avec plus d'impatience encore une mission dédiée à l'observation d'Uranus. La communauté des planétologues en fait désormais une priorité. Ce devrait être l'occasion de voir de plus près une plus grande partie de la surface d'Ariel que les 35 % capturés par Voyager 2. Et de comprendre, par exemple, si du CO2 s'échappe des sillons que les astronomes observent à la surface de la lune. Des sillons qui se trouvent essentiellement sur l'hémisphère arrière d'Ariel.
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L'eau sur terre vient certainement de quelque part puisqu'au début de son existence, elle était bombardée de toute part et que les éléments chimiques avec la position de notre planète en rapport à l'énergie solaire, a fait en sorte que ces éléments s'est transformer en eau liquide sur sa surface. Alors, je présume que la plupart des satellites des gazeuses, ont probablement de l'eau liquide sous leur croûte grâce entre autre à l'énergie orbitale de ces géantes gazeuses. C'est une logique qui ne doit pas être laissée de côté.

Néanmoins, le monoyde de carbone devrait certainement provenir d'Uranus et ce qui a formé sans doute ce satellite qui a été retenu par la force de gravité orbitale de celui-ci en rapport sa planète. Fort possible puisque Uranus a aussi des anneaux qui devront incessamment être étudiées à savoir s'il y a du monoxyde de carbone dans celles-ci.

Si tel est le cas, Uranus devrait avoir eu des fissures ou des trous qui laissaient échapper ce dit monoxyde de carbone qui a sans doute former ce satellite il y a des milliards d'années, et sans doute aussi sur certains autres satellites qui gravitent autour d'Uranus. Je ne serais pas surpris d'apprendre que ce monoxyde de carbone se retrouverait sur certains de ces derniers.

En tout cas, rien pour se péter les bretelles ! :evil:

Dédé


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