Pendant ce temps, des Milliards dans Airbus, à laquelle nous avions donné la C-series, ''investit en secret...
wow... pas de moteurs à essence, mais des beaux avions lourdement subventionné..
bravo la cohérence..

ha oui, n'oublions pas les coupures de 400 millions dans les écoles...

astie que j'ai hâte que ces pégreux là dékâlisse... ils sont toxiques pour tout le Kébec..

pis leurs asties de chars à eux y sont même pas 100% électriques, incluant le PDG de Hydro..

https://www.journaldemontreal.com/2024/07/30/des-milliards-dans-lavion-dairbus-sous-le-...

Mardi, 30 juillet 2024 00:00

MISE À JOUR Mardi, 30 juillet 2024 07:56

Après avoir injecté 2,1 milliards de dollars de fonds publics dans l’A220 d’Airbus (l’ancienne C Series de Bombardier), soit 600 000$ par emploi maintenu, saviez-vous qu’il est impossible d’obtenir les états financiers de la «Société en commandite Airbus Canada»?

Quel manque de transparence! Il est donc impossible, pour le grand public, de savoir ce qu’il est concrètement advenu de notre colossal investissement public dans l’A220.

Au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie de Pierre Fitzgibbon, on refuse de nous transmettre les états financiers en prétextant que le gouvernement du Québec ne détient que 25% des parts de la société en commandite. On m’invite plutôt à m’adresser directement à la multinationale Airbus.

J’ai donc écrit au service des médias de la multinationale Airbus SE: «Le ministère de l'Économie de Pierre Fitzgibbon me réfère à vous pour obtenir les plus récents états financiers de la Société en commandite Airbus Canada.»

Ma demande est revenue chez Airbus Canada, à Mirabel, là où le super avion A220 est assemblé.

Réponse d’Airbus Canada: «Les détails financiers de la valeur de la Société en commandite Airbus Canada sont confidentiels. Nous sommes une société en commandite et nous ne sommes donc pas une société publique. Les états financiers sont confidentiels et sont consolidés au niveau d'Airbus SE pour l'ensemble des activités A220. Dans l'industrie, les états financiers ne sont pas accessibles par programme d'avions, compte tenu de la sensibilité de l'information. La visibilité sur notre seul programme A220 divulguerait des renseignements à la compétition.»

Ne cherchez pas dans les états financiers consolidés d’Airbus SE des informations précises sur la Société en commandite Airbus Canada, il n’y en a pas. Tout ce qu’on dévoile se retrouve dans l’organigramme «Simplified Airbus Structure»: Airbus SE (The Netherlands) contrôle 94,73% d’Airbus SAS (France), laquelle filiale contrôle à hauteur de 75% la «Airbus Canada Limited Partnership (France)», c’est-à-dire la société en commandite dont on détient 25% des parts.
OÙ SONT PASSÉS LES MILLIARDS?

Après avoir vu l’ancien gouvernement libéral de Philippe Couillard investir initialement 1,3 milliard $ en 2015, le gouvernement caquiste de François Legault a réinjecté 380 millions $ en février 2022 et une autre tranche de 413 millions $ la semaine dernière.

Lorsque Airbus a pris le contrôle en 2020 de la C Series, on nous disait que la valeur de notre placement s’élevait à 700 millions $.

Après le réinvestissement en 2022 de 380 millions $ par le gouvernement Legault, le ministère de Pierre Fitzgibbon réévaluait notre part dans la Société en commandite Airbus Canada à seulement 300 millions $.

Ainsi, 780 millions $ sont de nouveau partis en fumée depuis 2020! Ce serait intéressant de savoir ce qu’il est advenu de ces 780 millions $.

Cela laisse présumer que la Société en commandite fonctionne à grandes pertes. Est-ce le cas ou pas? Impossible d’avoir les explications financières.

Là, on vient de réinvestir 413 millions $ (300 millions US) dans le but de permettre à Airbus, qui injecte pour sa part un autre 900 millions US, d’accroître les activités du programme A220.
DE L’ARGENT PERDU, SELON L’IEDM

Selon François Legault et Pierre Fitzgibbon, leur nouvel investissement va donner au programme A220, d’ici 2035, le temps de créer de la valeur au bénéfice des investissements déjà effectués.

Au contraire, l’IEDM (Institut économique de Montréal) estime que le gouvernement Legault est plutôt tombé dans le «sophisme du coût irrécupérable».

«Quoi que Québec fasse, l’argent de nos impôts qu’il a risqué dans l’A220 est aujourd’hui perdu et ce n’est pas une nouvelle mise de fonds qui va changer cela, affirme le vice-président de l’IEDM Renaud Brossard. À un moment donné, il faudrait que le gouvernement Legault réalise qu’il est en train de mettre du bon argent pour sauver une mise qu’il a déjà perdue.»

Messieurs Legault et Fitzgibbon ne sont sûrement pas d’accord avec l’affirmation de M. Brossard. Qu’ils mettent leurs culottes et forcent Airbus à nous prouver le contraire, avec les vrais chiffres à l’appui.

Ça suffit l’opacité!

Source : Fin des véhicules à essence en 2035: «Ça va trop vite», alertent les constructeurs

Francis Halin
Lundi, 29 juillet 2024 00:00

MISE À JOUR Lundi, 29 juillet 2024 00:00

«Ça va trop vite», s'inquiètent les Honda, Hyundai, Kia, Mazda, Toyota et Volkswagen par la bouche de leur association en voyant le gouvernement Legault appuyer sur l’accélérateur pour interdire coûte que coûte la vente de voitures à essence neuves d’ici 2035.

«Tout le monde veut se rendre là, mais là où l’on a une inquiétude, c’est que ça va trop vite», résume au Journal Patrice Maltais, directeur, relations avec les parties prenantes et affaires québécoises chez Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada (CMAC).

«Au Québec, on est un peu déçu parce que l’on pense que ce momentum-là sera brisé parce que les subventions seront descendues avant le seuil d’adoption», ajoute-t-il.

Lors du budget, Québec a annoncé son intention de baisser le rabais accordé pour l’achat de véhicules électriques dès le 1er janvier 2025 pour s’évaporer fin 2026.

Patrice Maltais a rejoint le Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada (CMAC) en 2023. On le voit ici devant une borne à Toronto.
Aide financière pour un véhicule électrique neuf. Fournie par Roulez vert
«On parle un peu au gouvernement, mais il n’y a personne qui nous écoute. Les incitatifs ont descendu, même si on leur a dit que l’on en avait encore besoin», poursuit Patrice Maltais de CMAC, une association établie à Markham, en Ontario.

Il brandit une étude récente de l’Institut C.D. Howe où on démontre que même si les usines roulaient à plein régime, les constructeurs seraient incapables d’y arriver. «Même si on embarquait avec les véhicules chinois, on n’y serait quand même pas», va jusqu’à dire le représentant d’une quinzaine de constructeurs au pays.

GM appuie sur le frein

Alors qu’en Europe une association de constructeurs automobiles exige «plus de souplesse dans le calendrier», les plaques tectoniques de l’électrification bougent.

Tesla vient de voir ses profits piquer du nez de 45% au dernier trimestre. L’usine ontarienne d’Oakville de Ford vient d’annoncer qu’elle reviendra à la production de camions à essence Super Duty. Au Québec, l’échéancier du projet de méga-usine de batteries de Northvolt pourrait être revu.

The Wall Street Journal rapportait que General Motors (GM) prévoyait repousser l’arrivée de son nouveau Buick électrique, en plus de reporter la construction d’une usine de camionnettes électriques pour éviter de devancer la demande, selon sa PDG, Mary Barra.

Plus d’hybrides

Or, d’après Patrice Maltais de CMAC, on pourrait accorder une plus grande place aux voitures hybrides pour atteindre les objectifs environnementaux. «Si on pousse trop fort et que les gens achètent avant que l’infrastructure [ne] soit là et qu’ils reviennent sur leur choix, on n’est pas plus avancé», pense-t-il.

Au Journal, le directeur des Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada martèle que c’est la loi de l’offre et de la demande qui règne.

«La demande, surtout aux États-Unis, n’est pas encore prête», souffle-t-il, malgré des états plus avancés comme la Californie ou le Massachusetts.

Selon lui, l’offre pour les batteries est un petit peu en avance par rapport à l’offre sur les véhicules pour la demande. «On s’en va vers l’électrique. C’est juste que l’on ne peut pas la faire tourner aussi rapidement que le gouvernement le veut», conclut-il.
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Ça sent la grosse marde !

Legault veut un Québec sans pollution produite par les véhicules à essence et ce avec une interdiction de leur vente à partir de 2035. Premièrement, sera-t-il encore premier-ministre à cette année-là ?

Si nous reculons à cette promesse lors d'une allocution du PM, il mentionnait que l'interdiction des véhicules à essence seront interdits de vente à partir de 2025, vous vous en souvenez ? Maintenant l'échéance est en 2035. Son problème par contre et non le moindre, le ministre de l'énergie baragouine à journée longue que les gens devront réduire leur consommation en électricité et par surcroît, les infrastructures en bornes électriques ne sont même pas prêtes puisque la demande actuellement ne suffit pas et qu'à certains endroits au Québec, cela peut prendre des heures avant de pouvoir utiliser ces bornes pour l'alimentation électrique de rechargement.

Les taxis, il ne faut pas les oublier ces pauvres gens qui vivent pour ce transport en commun, utilisent actuellement les hybrides pour la simple raison qu'après la décharge plus ou moins complète de la pile électrique, leur véhicule utilise l'essence. Pourquoi ? Parce que s'ils utilisent le véhicule entièrement électrique, ils perdent des appels parce que leur véhicule doit être réalimenter en électricité, surtout dans les petites communautés comme ici à Granby.

C'est bien beau de vouloir des véhicules uniquement alimentés par l'électricité mais il faut une infrastructure adéquate pour la demande en réalimentation. Quant aux constructeurs, ça prendrait bien plus que 10 ans pour que la chaîne d'approvisionnement de véhicules électriques soit productive pour la demande. Déjà qu'ils crient au meurtre !

Dédé

Ils jouent encore à la victime ces pauvres constructeurs. Ils font tellement pitiés.