une sinistrée dit être abandonnée par les services d’urgence (Forum)

par Jéromec, mardi 13 août 2024, 16:28 (il y a 102 jours) @ Jéromec

leurs salaires est assurés quitte à taxer davantage, le sens des responsabiltés de moins en moins... mais plus de tweet...


https://www.journaldemontreal.com/2024/08/13/jetais-en-etat-de-choc-une-sinistree-dit-e...

une sinistrée dit être abandonnée par les services d’urgence de sa ville


Dominique Plante

Mardi, 13 août 2024 14:57

MISE À JOUR Mardi, 13 août 2024 14:57

Une dame de Trois-Rivières, en Mauricie, dénonce le manque de services d’urgence lorsque son logement a été détruit par les vestiges de la tempête Debby, vendredi. Elle déplore qu’elle ait été «abandonnée» dans un stationnement en pleine nuit, sous la pluie.

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Lise Daigneault est l’une des nombreuses citoyennes inondées depuis quelques jours. Environ 1 pied 1⁄2 d’eau «nauséabonde» se trouvait dans son logement.

Elle devait donc quitter les lieux. La dame a d’abord appelé le 311 pour évacuer. Elle aidait aussi son voisin de 87 ans qui marche avec une canne, raconte-t-elle en entrevue à TVA Nouvelles.

Mme Daigneault n’avait toutefois pas accès à son véhicule. Elle a ainsi composé le 911. La première agente lui aurait répondu: «appelez les plombiers».

Après avoir répété son histoire, elle aurait été transférée à un autre agent, qui lui a confirmé qu’il ne pouvait rien faire.

Découragée, la dame a appelé la Ville de Trois-Rivières. Une requête a été ouverte, mais rien de plus n’a pu être effectué, rapporte-t-elle.
Laissée dans un stationnement

Le proche aidant de son voisin a réussi à faire venir les pompiers, raconte Mme Daigneault.

Après avoir quitté les lieux avec les premiers répondants, il était environ minuit. Le groupe s’est rendu dans le stationnement d’une caisse populaire.

Mme Daigneault leur a demandé si son voisin et elle pouvaient avoir accès à un abri ou un autre endroit où dormir. «Il n’y a rien de ça, madame», aurait répliqué un des pompiers.

«Comment se fait-il que la Ville de Trois-Rivières n’ait pas un plan d’urgence?» s’interroge la sinistrée.

C’est finalement le proche aidant qui a accepté de les héberger pour la nuit.

«J’étais vraiment sous un état de choc», mentionne-t-elle.

La citoyenne possède des assurances, mais comprend qu’elle devra compter des pertes dans son logement, allant du plancher aux meubles. Elle confirme qu’il est désormais «détruit».

Elle aurait appelé la Croix-Rouge et celle-ci peut seulement venir en aide aux sinistrés pour une période allant jusqu’à 72h, lorsque ceux-ci sont référés par la ville et les pompiers, selon elle. Un plan aurait même été mis en place jeudi dernier, soit la veille du passage de Debby.

Toutefois, ces services ont peiné à la soutenir le soir de la tempête, selon elle.

Lise Daigneault reste temporairement chez une amie à Montréal, à plus d’une heure de son logement.


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