Trump veut que sa sentence soit prononcée après l’élection (Forum)
Source : Affaire Stormy Daniels: Trump veut que sa sentence soit prononcée après l’élection présidentielle
AFP
Jeudi, 15 août 2024 15:09
MISE À JOUR Jeudi, 15 août 2024 15:09
Donald Trump, premier ex-président des États-Unis à avoir été condamné au pénal, fin mai, à New York, voudrait que le prononcé de sa peine soit repoussé de la mi-septembre à après l’élection présidentielle du 5 novembre, selon une requête de son avocat.
Le candidat républicain, qui rêve de retourner à la Maison-Blanche, ne cesse depuis des mois d’user d’arguments pour retarder ses procès et surtout faire annuler ce verdict.
M. Trump a été reconnu coupable de 34 délits de falsifications de documents comptables, destinées à cacher, juste avant sa victoire à la présidentielle de 2016, un paiement de 130 000$ à une actrice de films X pour qu’elle taise une relation sexuelle qu’elle dit avoir eue avec lui en 2006, ce que l’intéressé a toujours nié.
Un avocat de l’ex-président, Todd Blanche, dans un courrier daté de mercredi au juge new-yorkais Juan Merchan, avance qu’il «n’y a aucun fondement légal pour continuer à se précipiter» vers la date de la sentence du 18 septembre, sauf à «poursuivre des objectifs qui sont proprement de l’ingérence politique».
«Le prononcé de la peine est prévu lorsque débutera le vote anticipé à la présidentielle» et «en l’ajournant jusqu’après cette élection, le tribunal réglerait, voire éliminerait les interrogations relatives à l’intégrité des procédures», a argumenté Me Blanche.
Dans une autre démarche mercredi, des avocats de M. Trump ont demandé que le juge Merchan se récuse lui-même au motif que sa fille est liée au Parti démocrate, ce qui alimente «la perception d’un conflit d’intérêts».
Le magistrat, qui avait transmis son cas personnel à un comité d’éthique de pairs, a rejeté les arguments «sans substance» du milliardaire républicain.
Sa peine, avec un risque infime de prison ferme, aurait dû être prononcée le 11 juillet, mais a été reportée au 18 septembre grâce à la Cour suprême des États-Unis. À la majorité conservatrice, la plus haute juridiction a, le 1er juillet, élargi le champ de l’immunité pénale présidentielle.
L’ancien locataire de la Maison-Blanche (2017-2021) estime que son procès n’avait pas lieu d’être.
Mais le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, qui l’a traîné en justice, a argué fin juillet qu’il n’y avait «pas d’immunité» dans le cas d’«actes non officiels» d’un président américain.
Cette question de l’immunité et donc de l’annulation du procès de New York sera tranchée le 16 septembre par le juge Merchan. S’il la rejette, il prononcera la peine contre M. Trump deux jours plus tard, le 18.
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Il est reconnu coupable mais sa sentence sera prononcée plus tard, une justice à clutch ?
Le babouin orangé veut retarder le prononcé de sentence après les élections du 5 novembre 2024. Parce qu'il croit certainement qu'il va revenir comme président des États-Unis et qu'en tant que président, il croit qu'il aura l'immunité présidentielle ?
Est-ce que la justice américaine est achetable ? Si non, j'espère que le prononcé prévu rendra cette justice sur ses rails parce qu'au cas contraire, l'anarchie va s'installer.
Dédé