une Ontarienne saoule au volant a tué un photographe (Forum)

par Jéromec, vendredi 30 août 2024, 21:37 (il y a 85 jours) @ Dédé

Par un toto de la route qui n'a pas compris que l'alcool ne fait pas bon ménage pour la conduite d'automobile.

Folie humaine lorsqu'elle nous tient !

AU Kébec, elle va s'exposer a une suspension de permis de conduire pour 7 jours... genre avec Bonmerdel qui dors et Scout Simon en balade dans le pays des calinours..

https://www.tvanouvelles.ca/2024/12/24/collision-sur-la-50--une-ontarienne-saoule-au-vo...

une Ontarienne saoule au volant a tué un photographe

La chauffarde Chantal Lynn Draper a plaidé coupable de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort

Erika Aubin

| Publié le 30 août 2024 à 19 h 00
Une croix en mémoire de la victime Sébastien Di Maulo a été installée en bordure de l'A-50, près de la collision qui lui a coûté la vie en août 2021.

Photos courtoisie et tirée de Facebook

Une croix en mémoire de la victime Sébastien Di Maulo a été installée en bordure de l'A-50, près de la collision qui lui a coûté la vie en août 2021.

Une Ontarienne a reconnu avoir pris le volant complètement ivre, causant une violente collision sur l’autoroute 50, près de Lachute, qui a coûté la vie à un photographe en route pour l’enterrement de son père.

«Ça ne change pas le cours des choses, mais au moins justice a été rendue. [La chauffarde] devra se responsabiliser pour ses gestes», laisse tomber Annie Di Maulo.

Un soir d’août 2021, son cousin Sébastien Di Maulo revenait de l’Outaouais, où il s’était rendu pour un contrat de photos. Le lendemain matin, il devait assister à la mise en terre de son père, décédé plus tôt dans l’été.

Le photographe de 34 ans circulait sur l’autoroute 50, près de Lachute, quand une voiture en sens inverse a dévié de sa voie et l’a percuté de plein fouet.

Annie Di Maulo garde un douloureux souvenir quand sa tante l’a appelée pour lui annoncer que l’enterrement n’aurait pas lieu... car Sébastien venait de perdre la vie.

Trois ans plus tard presque jour pour jour, la conductrice de l’autre véhicule, Chantal Lynn Draper, a plaidé coupable au palais de justice de Saint-Jérôme pour avoir causé la mort en conduisant avec les facultés affaiblies.

«Mon cousin ne buvait pas une goutte d’alcool en aucun temps. Ça ne fait pas de sens tout ça», soutient Mme Di Maulo.
La victime Sébastien Di Maulo avait 34 ans lors de la collision mortelle sur l'A-50.

Photo tirée de Facebook

La victime Sébastien Di Maulo avait 34 ans lors de la collision mortelle sur l'A-50.
Un grave problème

Elle n’en revient toujours pas du taux d’alcool de la chauffarde ce soir-là: plus de trois fois la limite permise. Elle avait une alcoolémie de 246 mg/100ml alors que la limite est de 80 mg.

«Ma tante venait de perdre son mari quand elle a perdu son fils à cause de ça. C’est plus que terrible. Elle n’avait pas à vivre ça», lâche la comptable.

Elle accompagnait depuis le début des procédures judiciaires sa tante, qui est elle aussi décédée l’an dernier avant de connaître le dénouement. La famille a longtemps craint que la responsable de la collision puisse s’en sortir à cause d’une formalité.

L’Ontarienne de 53 ans avait présenté une requête pour que ses échantillons de sang ne soient pas admissibles en preuve. Le juge Sylvain Lépine a toutefois rejeté la requête, ce qui a amené l’accusée à plaider coupable.

«Sans l’utilisation de cette preuve, la recherche de la vérité sera inatteignable», a notamment écrit le magistrat dans sa décision, tout en rappelant que l’alcool au volant «demeure un grave problème de société».
Une autoroute impardonnable

Le face-à-face a eu lieu à un endroit de l’A-50, tristement surnommée l’autoroute de la mort, où les voies contiguës ne sont séparées par rien d’autre qu’une bande rugueuse. Cela n’a laissé aucune chance à son cousin, déplore Annie Di Maulo.

Elle espère que l’élargissement de l’autoroute prévu sur toute la longueur se fera rapidement: «Ça presse. Il faut faire de quoi, car il va en un autre, puis un autre. Chaque fois, c’est la même problématique.»

«La 50 a été impardonnable pour Sébastien. Mais avant tout, une personne qui conduit avec un taux d’alcool de trois fois la limite permise, il est là le problème», insiste la mère de famille.