Congédiement de Valérie Plante: la revanche de Geoff Molson (Forum)
Quelle mise en échec contre Super Piste Cykpukabab devant le centre Lais, Valérie Plante
Quelle mise en échec...
https://hockey30.com/nouvelles/congediement-de-valerie-plante-la-revanche-de-geoff-molson/
Congédiement de Valérie Plante: la revanche de Geoff Molson
Geoff Molson nourrit une profonde aversion pour Valérie Plante.
Cette hostilité n’est pas née d’une simple divergence d’opinions, mais d’une accumulation de tensions qui ont culminé au fil des années.
Molson, qui est non seulement à la tête de l'une des franchises sportives les plus prestigieuses au Canada, mais aussi un acteur majeur de la vie économique montréalaise, a été profondément frustré par plusieurs décisions et actions de Plante, qui, selon lui, nuisent à la ville et à son développement.
L'un des premiers points de discorde entre Molson et Plante remonte à la finale de la Coupe Stanley en 2021. Alors que le Centre Bell aurait pu accueillir bien plus de spectateurs pour cet événement historique, Valérie Plante, sous prétexte de précautions sanitaires liées à la COVID-19, a limité la capacité à seulement 3 500 spectateurs.
Cette décision a été perçue par Molson comme une attaque directe contre son organisation et contre les partisans des Canadiens, qui, après des mois de restrictions, espéraient pouvoir célébrer ce moment de manière plus festive.
Cette mesure, selon Molson, illustrait une déconnexion totale entre la mairesse et les Montréalais, particulièrement dans un moment où la ville avait besoin de retrouver un certain sens de la normalité.
Molson ne s’est pas seulement senti trahi par cette décision, mais il a également été irrité par les commentaires publics de Valérie Plante, qui l’a accusé d’être « cheap » pour ne pas avoir organisé d'événements extérieurs autour des matchs de la finale.
Pour Molson, ces accusations étaient non seulement injustes, mais également révélatrices du manque de soutien de la ville envers une institution aussi emblématique que les Canadiens.
Pour lui, investir dans un événement extérieur dans ces conditions n’avait aucun sens si la mairesse ne montrait pas un véritable engagement envers l’équipe et ses partisans.
Un autre événement qui a intensifié l’animosité entre Molson et Plante est lié à la gestion du Grand Prix de Montréal.
Chaque année, cet événement attire des milliers de touristes et génère d'importantes retombées économiques pour la ville.
Plante a pris une décision extrêmement impopulaire en ordonnant la fermeture des terrasses sur la rue Crescent, privant ainsi de nombreux restaurateurs d'une partie substantielle de leurs revenus lors du week-end le plus lucratif de l'année.
Molson, qui comprend l’importance des grands événements sportifs pour la réputation et l'économie de Montréal, a été profondément déçu par ce qu'il considérait comme une décision bureaucratique arbitraire qui a porté un coup dur à l'image de la ville à l’international.
Cette situation a amplifié l’idée que Valérie Plante est déconnectée non seulement des réalités économiques, mais aussi de ce qui fait la vitalité de Montréal en tant que métropole sportive et culturelle.
Molson, en tant que figure influente du milieu des affaires et du sport, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement, estimant que ces décisions affaiblissent la capacité de Montréal à attirer des investisseurs et des événements majeurs.
La gestion des crises par Valérie Plante a également amplifié la colère de Geoff Molson. Lors des récentes inondations qui ont touché Montréal, la mairesse a été critiquée pour son absence et son manque de soutien envers les sinistrés.
Molson, qui voit dans le sport un moyen de rassembler la communauté et de lui donner de l’espoir dans les moments difficiles, a été choqué par l'inaction de Plante.
Pour lui, un leader doit être présent lors des moments critiques, non seulement pour apporter un soutien moral, mais aussi pour prendre des mesures concrètes afin de venir en aide aux citoyens en difficulté.
Lorsqu'elle a été interrogée sur son absence, Valérie Plante a tenté de se justifier avec une réponse jugée insuffisante :
« S’il y a des Montréalais qui auraient souhaité que je sois là, je m’en excuse, mais d’aucune façon ça ne démontre un désintérêt. »
Cette déclaration maladroite a provoqué encore plus de frustration chez Molson, qui voyait là une autre preuve de la déconnexion de la mairesse par rapport aux réalités montréalaises.
Au-delà des événements sportifs et des crises, Molson dénonce également la gestion fiscale de Plante. Sous son administration, les taxes municipales ont connu une augmentation importante, ce qui a irrité les citoyens et les acteurs économiques.
Molson paye plus de taxes pour le Centre Bell que l'ensemble des équipes de la LNH. Imaginez à quel point il doit bouilloner à l'intérieur.
Fil complet: