Des salles d’opération fermées à cause des mouches

Source : Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal: Des salles d’opération fermées à cause des mouches

[image]

Publié à 1h03 Mis à jour à 5h00
Alice Girard-Bossé
La Presse

Petits animaux, gros problème. La présence d’insectes au bloc opératoire de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal force la fermeture de salles d’opération.

La vétusté des installations est montrée du doigt par l’équipe médicale de l’établissement, qui réclame une mise aux normes le plus rapidement possible. Des mouches et des coccinelles parviennent à s’infiltrer au bloc opératoire, y compris les salles d’opération.

« Même si on fait venir l’exterminateur et qu’on essaie de tout bloquer, les indésirables rentrent quand même », souligne la directrice des services professionnels au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, la Dre Stéphanie Raymond-Carrier, en nous faisant visiter les lieux.

Cette infiltration pose problème, puisqu’aussitôt qu’une mouche s’introduit dans une salle d’opération, le personnel entre « en mode alerte bébite ». On tente de « neutraliser » l’insecte, tout en s’assurant qu’il n’entre jamais en contact avec les instruments de chirurgie (qui composent le « champ stérile ») ou encore le patient.

Après l’opération, on condamne la salle, puis on appelle un exterminateur.

« C’est la fin du monde et l’exterminateur arrive », résume la Dre Raymond-Carrier.

L’an dernier, neuf rapports d’incident du genre ont été réalisés, nous informe la direction des communications du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Le personnel craint déjà les prochaines semaines puisqu’elles marqueront le retour des coccinelles asiatiques, qui tentent de rester au chaud quand l’automne arrive. « Elles ont tendance à rentrer », signale la Dre Raymond-Carrier.

Modernisation souhaitée

Ce problème récurrent est notamment attribuable à l’emplacement du bloc opératoire au dernier étage de l’hôpital, étage qui compte des portes menant directement à l’extérieur.

La Dre Raymond-Carrier pointe une cage d’escalier devant elle. « On pense que c’est par ici qu’elles s’infiltrent. »

Les portes du bloc opératoire devraient être modernisées pour arrêter l’intrusion des mouches. Mais pour les remplacer, il faut démolir des murs porteurs.

« On est pris avec la structure de 1920 », déplore le Dr Pierre Y. Garneau, chef du département de chirurgie au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Manque d’espace

La présence d’insectes n’est pas l’unique problème auquel l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal fait face. « Les sœurs avaient bâti le bloc pour la tuberculose [en 1926] », signale la Dre Raymond-Carrier.

Lire la suite à la source
_____________________

C'est ça qui arrive lorsqu'il y a trop de mouches à marde qui proviennent du Lac Orteil ! :mdr:

Maudit pas fin !

Blagues à part, ça cause réellement un problème s'il y a une infiltration de ces bébites dans une salle d'opération et certainement, ce n'est pas la première fois que cela se produit et rien n'a été réglé dans cet établissement de la santé, devenu tellement vétuste que c'est devenu un établissement de copulation de mouches tabarnack ! :boss:

Il serait facile de tomber sur la tomate du gouvernement actuel mais qu'est-ce qu'ils ont fait les gouvernements précédents pour rétablir cette situation ? Un rien tellement vieux que les mouches ont évolué dans cet environnement en devenant des mouches à 6 pieds et 200 livres ostique ! :mdr:

Il n'y a pas de plaquettes Vapona dans ces lieux ? :charlemagne:

Osti que ça fait dure tabarnack ! :boss:

Dédé

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Source : Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal: Des salles d’opération fermées à cause des mouches

Publié à 1h03 Mis à jour à 5h00
Alice Girard-Bossé
La Presse

Petits animaux, gros problème. La présence d’insectes au bloc opératoire de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal force la fermeture de salles d’opération.

La vétusté des installations est montrée du doigt par l’équipe médicale de l’établissement, qui réclame une mise aux normes le plus rapidement possible. Des mouches et des coccinelles parviennent à s’infiltrer au bloc opératoire, y compris les salles d’opération.

« Même si on fait venir l’exterminateur et qu’on essaie de tout bloquer, les indésirables rentrent quand même », souligne la directrice des services professionnels au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, la Dre Stéphanie Raymond-Carrier, en nous faisant visiter les lieux.

Cette infiltration pose problème, puisqu’aussitôt qu’une mouche s’introduit dans une salle d’opération, le personnel entre « en mode alerte bébite ». On tente de « neutraliser » l’insecte, tout en s’assurant qu’il n’entre jamais en contact avec les instruments de chirurgie (qui composent le « champ stérile ») ou encore le patient.

Après l’opération, on condamne la salle, puis on appelle un exterminateur.

« C’est la fin du monde et l’exterminateur arrive », résume la Dre Raymond-Carrier.

L’an dernier, neuf rapports d’incident du genre ont été réalisés, nous informe la direction des communications du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Le personnel craint déjà les prochaines semaines puisqu’elles marqueront le retour des coccinelles asiatiques, qui tentent de rester au chaud quand l’automne arrive. « Elles ont tendance à rentrer », signale la Dre Raymond-Carrier.

Modernisation souhaitée

Ce problème récurrent est notamment attribuable à l’emplacement du bloc opératoire au dernier étage de l’hôpital, étage qui compte des portes menant directement à l’extérieur.

La Dre Raymond-Carrier pointe une cage d’escalier devant elle. « On pense que c’est par ici qu’elles s’infiltrent. »

Les portes du bloc opératoire devraient être modernisées pour arrêter l’intrusion des mouches. Mais pour les remplacer, il faut démolir des murs porteurs.

« On est pris avec la structure de 1920 », déplore le Dr Pierre Y. Garneau, chef du département de chirurgie au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Manque d’espace

La présence d’insectes n’est pas l’unique problème auquel l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal fait face. « Les sœurs avaient bâti le bloc pour la tuberculose [en 1926] », signale la Dre Raymond-Carrier.

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C'est ça qui arrive lorsqu'il y a trop de mouches à marde qui proviennent du Lac Orteil !

Maudit pas fin !

Blagues à part, ça cause réellement un problème s'il y a une infiltration de ces bébites dans une salle d'opération et certainement, ce n'est pas la première fois que cela se produit et rien n'a été réglé dans cet établissement de la santé, devenu tellement vétuste que c'est devenu un établissement de copulation de mouches tabarnack !

Il serait facile de tomber sur la tomate du gouvernement actuel mais qu'est-ce qu'ils ont fait les gouvernements précédents pour rétablir cette situation ? Un rien tellement vieux que les mouches ont évolué dans cet environnement en devenant des mouches à 6 pieds et 200 livres ostique !

Il n'y a pas de plaquettes Vapona dans ces lieux ?

Osti que ça fait dure tabarnack !

Dédé