Bono Marchand défend les missions internationales (Forum)

par Jéromec, jeudi 03 octobre 2024, 07:19 (il y a 52 jours)

Môsieur Sauver la Planète un voyage en AVION toutes dépenses payées à la fois...

Trotinette libre service à Laval, y connaît pas, fallait aller en $ui$$e...

https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/02/bruno-marchand-defend-les-missions-internationales

Taïeb Moalla

Mercredi, 2 octobre 2024 00:00

GENÈVE | Malgré les «énormes» critiques d’une partie de la population, Bruno Marchand a défendu la pertinence des missions qu’il mène à l’étranger en assurant que la Ville en retire systématiquement de nombreux bénéficies à court, moyen ou long terme.

Mardi matin, à Genève, le maire de Québec a tenu à prendre la parole devant quelques dizaines de ses homologues lors du Forum des maires, un événement organisé par l’ONU.
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«C’est un réel défi de pouvoir faire en sorte de multiplier les relations entre villes et avec de grandes organisations. Le défi qu’on a à Québec est, entre autres, lié à la participation à ces missions qui sont énormément critiquées dans l’opinion publique et sont énormément source de haine envers les élus municipaux, notamment le maire que je suis», a-t-il lancé durant un atelier.

D’après lui, «ça nous oblige parfois à limiter les actions de ce type-là [les missions] bien qu’on les trouve très pertinentes. Il y a quelque chose qui peut nous aider, de façon commune. C’est d’être toujours capable de démontrer des résultats concrets, ce qui n’est pas toujours facile».

Les applaudissements nourris des confrères du maire Marchand à la suite de son court discours laissent croire que ce type de critiques n’est pas l’apanage de Québec.
Des idées d’ailleurs

Invité par Le Journal à préciser sa pensée, le maire Marchand a insisté sur l’importance de se rendre à l’étranger pour tisser des liens et pour tenter d’exporter des idées novatrices.

Ce dernier a donné l’exemple de Zurich, en Suisse, où il est possible de réserver les trottinettes électriques publiques pendant 10 minutes pour être sûr d’en trouver une disponible au moment de la location. Dès son retour à Québec, le maire vérifiera s’il est possible et pertinent de mettre ce genre d’innovations en place pour le service àVélo, a-t-il fait savoir.
(ça existe déjà à Laval Bro)

Même raisonnement pour les stationnements incitatifs qui se multiplient à Split, en Croatie. Est-ce possible d’en avoir davantage dans des secteurs proches des quartiers centraux à Québec tout en garantissant des navettes efficaces par bus? Encore là, la question sera posée aux différents services municipaux concernés, a ajouté le maire.
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Défiance

D’après M. Marchand, la défiance d’une partie de la population envers les missions à l’étranger s’explique en partie par les «abus» de certains politiciens qui sont mis en lumière, à juste titre, par les médias. Mais Bruno Marchand a affirmé que ces «histoires d’horreur» constituent des exceptions.

«C’est facile de penser qu’un maire voyage parce qu’il se dit: “Tiens, sur le bras de la Ville, je vais me payer un beau séjour à l’international, puis je vais profiter de la vie”. Si c’était pour profiter de la vie, je ne ferais pas ces missions-là parce que je reviens battu, parce que je me suis donné à travailler 12-15 heures par jour. Si c’était pour mon bon plaisir, je ne le ferais pas. Mais c’est bon pour la Ville», a-t-il signalé tout en jurant qu’il tient systématiquement à limiter ses dépenses.
Des valises qui prennent du poids

Comme la Ville de Québec préside l’OVPM (Organisation des villes du patrimoine mondial), le maire Marchand a reçu de très nombreux cadeaux de ses homologues, la semaine dernière, lors du congrès de Cordoue, en Espagne.

En principe, on peut convenir qu’il s’agit-là d’une gentille attention. Le problème est qu’au lieu d’offrir des porte-clés par exemple, plusieurs maires de l’OVPM ont plutôt choisi des livres lourds et volumineux comme présents.

L’entourage du maire, composé de son attaché de presse et d’une fonctionnaire municipale, doit donc composer avec des valises qui grossissent à vue d’œil. Comme cette équipe voyage essentiellement par train en Europe, la situation devient de plus en plus compliquée au fil des jours. Cela sans parler de l’ultime test du vendredi 4 octobre lorsque la balance à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle pourrait bien indiquer que les 23 kg de rigueur ont été largement défoncés.

Le Journal, soucieux de ne pas être à l’origine d’une nouvelle crise diplomatique sur une planète déjà fort instable, n’a pas osé suggérer à l’équipe du maire d’abandonner certains des cadeaux en route.

en remeciant La Mairesse Rose d'avoir donné 800 Million$ à Kébec en échange d'Une ligne rose imaginaire...