Des manifestations propalestiniennes à Montréal (Forum)

par Jéromec, lundi 07 octobre 2024, 18:48 (il y a 48 jours)

tout ce que le kâve à EggRoll aurait à faire, c'Est demander un cessez le feu et abolir les investissements dans l'Armement..

ben non, y préfère que ça s'envenime..

bonne chance 3 poivres!
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-10-07/un-an-apres-le-7-octobre/d...

Des manifestations propalestiniennes à Montréal

Des centaines de manifestants propalestiniens se sont rassemblés lundi devant l’Université McGill, qui avait restreint l’accès à son campus à l’occasion du premier anniversaire de la guerre entre Israël et le Hamas, craignant des débordements.
Publié à 11h17 Mis à jour à 18h13
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Léa Carrier
Léa Carrier La Presse

Les manifestants se sont donné rendez-vous en début d’avant-midi devant les portes de l’Université Concordia, avant de défiler dans les rues du centre-ville sous une forte présence policière.

Coiffés de keffiehs, ils répondaient à un appel lancé par le collectif Étudiants pour l’honneur et la résistance de la Palestine à « inonder [les] campus en réponse à une année de génocide ».

L’organisation fait pression pour que les universités rompent tout lien financier et universitaire avec Israël, dont la riposte à l’attaque du Hamas du 7 octobre a fait plus de 40 000 morts dans la bande de Gaza.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

La manifestation se déroulait dans le calme jusqu’à l’arrivée des manifestants à l’Université McGill.

« Jusqu’à ce que nos administrations mettent fin au financement génocidaire de l’armée d’occupation, nous honorerons chaque martyr », plaident-ils.

La manifestation se déroulait dans le calme jusqu’à l’arrivée des manifestants à l’Université McGill. Contournant la sécurité, certains ont réussi à pénétrer à l’intérieur du campus, dont l’accès avait été restreint afin d’éviter des débordements. Les fenêtres d’un édifice en construction ont également été fracassées.

En point de presse en fin d’après-midi, le chef du Service de police de la Ville de Montréal, Fady Dagher, rapportait que des manifestants « jouaient au chat et à la souris avec les policiers » sur le campus.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Le chef du Service de police de la Ville de Montréal, Fady Dagher, rapportait que des manifestants « jouaient au chat et à la souris avec les policiers » sur le campus de McGill.

Jusqu’à présent, aucune arrestation n’a eu lieu. « On a eu quatre manifestations dans la journée, somme toute paisibles », a résumé M. Dagher.

L’augmentation des effectifs aux manifestations et la présence accrue aux manifestations constituaient avant tout des mesures préventives : les autorités policières n’avaient connaissance d’aucune « menace planifiée, organisée à l’égard d’un quelconque établissement à Montréal ».

Une autre manifestation propalestinienne était prévue lundi soir, cette fois à la Place-des-Arts.
Ras-le-bol et appel au boycottage

Les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face aux universités qui, selon eux, « sont complices du génocide en cours ».

« On demande un boycott, un désinvestissement des fabricants d’armes, des universités israéliennes », lance une étudiante membre du collectif Voix juives indépendantes.

Comme la plupart des manifestants présents, elle n’a pas voulu être identifiée, par crainte de représailles. Elle-même juive, elle réfute les accusations d’antisémitisme au sein du mouvement propalestinien.

« L’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme. L’antisémitisme est quelque chose de réel, mais pas dans ce mouvement », dit-elle.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face aux universités qui, selon eux, « sont complices du génocide en cours ».

Plus loin, l’activiste Samar Alkhdour écoutait les discours. La mère de famille palestinienne, qui a perdu un enfant au mois de janvier dernier à Gaza, est accusée d’avoir harcelé le ministre Marc Miller.

Cela ne l’a pas empêché de venir montrer son appui aux étudiants, lundi. « Les étudiants ont défendu la Palestine depuis le début. Je crois fermement que le mouvement étudiant, et cela a été prouvé à travers l’histoire, peut avoir un impact », dit-elle.

« Je pense que la mort de civils n’est jamais inacceptable, et c’est pour cette raison qu’il faut plus que jamais se mobiliser pour la Palestine », souligne un autre manifestant qui étudie à l’Université de Montréal.

S’il déplore que l’attaque du 7 octobre ait fait des morts civiles, « cette empathie à géométrie variable, ça a un nom ». « Ça s’appelle le racisme », lâche-t-il derrière le keffieh rouge recouvrant son visage.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Un militant propalestinien lors de la manifestation à Montréal.

La semaine dernière, La Presse faisait état du climat tendu qui règne sur les campus depuis la rentrée. À l’Université McGill, le recteur est même escorté par un agent de sécurité dans certains déplacements.

En plus d’avoir embauché des agents de sécurité supplémentaires dans les derniers mois, l’institution a annoncé des mesures de sécurité à l’approche du 7 octobre. La majorité des cours étaient donnés en ligne lundi, et seuls les étudiants et les employés de l’université avaient accès au campus.

Samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées à Montréal pour dénoncer la guerre que mène Israël à Gaza. La foule s’est déplacée pacifiquement jusqu’au consulat général d’Israël, au rythme de tambours et de slogans.

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