Warren Zevon - Werewolves of London
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Une semaine difficile avec cette période au croissant lunaire qui se termine demain soir lors de pleine lune vers 22h30, le chant de la Sirène qui viendra me libérer de cette douleur mensuelle atroce. J'ai comme hâte que ça se termine et ce mois-ci, vu que c'est la pleine lune transitoire de l'automne vers l'hiver, je l'ai eu en pleine intensité comme pour me dire, tu es un terrien et t'es rien !

Malgré tout, je n'ai pas eu cette fois-ci des idées noires comme vouloir tout garocher et de ne plus rien faire du tout, voire même à coudre mes doigts pour ne rien communiquer. C'est difficile de transiger durant les douleurs lancinantes, je ne viens jamais à bout de me concentrer à autre chose, cette douleur est omniprésente durant toute la semaine du croissant lunaire. La variabilité est minime entre 7/10 et 10/10 à l'échelle de la douleur. Pas mêlant, c'est là que je me rends compte qu'il y en a en tabarnack des saints dans le ciel !

Toutefois, j'ai réussi à réguler mes ressentis durant cette période car subtilement, je suis passablement ouvert à la subtilité de l'irréalisme. Durant cette situation, j'ai aussi régulé mon hyperémotivité afin qu'elle ne me pourrisse pas l'existence durant ma carence hormonale thyroïdienne. Disons que ça inquiète un brin de toucher sa gorge enflée lorsque cette glande me donne l'impression d'avoir la gorge d'un ouaouaron bâtèche !

Par chance que le Syntroid aide un brin même si je suis qu'au début du traitement. Va falloir que je discute avec mon doc pour voir s'il y a encore quelque chose à faire pour désamorcer ou désactiver cette maladie du Graves-Basedow. Je n'ai pas vraiment envie de vivre des périodes d'arythmie avec la fibrillation auriculaire. D'ailleurs, c'est cette maladie qui m'a donné des problèmes d'angine en biais avec mes artères coronariennes qui étaient bouchées à plus de 90% avant de subir le triple pontage coronarien.

Nonobstant ces inquiétudes hypocondriaques, j'ai fait des rêves de mes proches qui sont aujourd'hui décédés, mon père, ma mère, mes deux sœurs et mes deux frères. Les messages que j'en retire, indique bien que je vis sur du temps emprunté. Disons que je n'avais pas besoin de leurs messages pour m'en rendre compte, le terre-à-terre me le montre bien.

Alors j'arrive enfin à la fin de cette période néfaste en attendant le chant de la Sirène.

Restez sage !

Dédé