Pour en ajouter... dans le dossier (en passant, point d'inquiétudes pour nos élus ils vont aller au privé, incluant pogos solitaires)

Cap sur le Million et davantage...

Bravo à Brandy Nose Dubé.
https://www.journaldequebec.com/2024/12/11/rendez-vous-avec-un-medecin-specialiste--900...

Rendez-vous avec un médecin spécialiste au Québec: 900 000 patients attendent pour une consultation

Quebec
Patrick Bellerose

Mercredi, 11 décembre 2024 00:00

MISE À JOUR Mercredi, 11 décembre 2024 00:00

Malgré une entente conclue l’an dernier, le nombre de Québécois en attente pour une consultation avec un médecin spécialiste continue d’augmenter. Ils sont désormais près de 900 000 à patienter, une hausse de 7% en un an.

En novembre 2023, le ministre de la Santé déclarait pourtant avoir conclu une entente de principe avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) «afin de permettre un meilleur accès pour les patients à des consultations avec les médecins spécialistes à travers le Québec».
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Christian Dubé mettait ainsi un terme à sa menace d’inclure les nouvelles obligations des spécialistes directement dans son projet de loi 15. Ces «activités médicales particulières» (AMP) devaient plutôt être négociées et mises en place graduellement jusqu’au 30 novembre dernier.

Les AMP devaient inclure des consultations offertes selon les priorités du gouvernement, du travail en milieu hospitalier et du soutien en région.

Mais depuis, les travaux piétinent. Selon nos informations, les deux parties espèrent toujours être capables de s’entendre «au cours des prochains mois» et l’arrivée de ces obligations ne serait pas liée au renouvellement de l’entente-cadre entre Québec et la FMSQ.

«Chose certaine: nous ne pouvons pas donner plus d’argent pour les mêmes résultats», a commenté le cabinet du ministre de la Santé, mardi. La FMSQ, elle, affirme qu'à ce jour la question des AMP a été réglée pour une douzaine de spécialités, sur 35.
Longues listes

Entretemps, loin de diminuer, les listes d’attente ont continué de s’allonger. Au moment de l’entente en novembre 2023, celles-ci comprenaient plus de 823 000 patients.

Un an plus tard, ils sont désormais 878 742 dans la file, dont 62% sont déjà hors délai, selon le tableau de bord du ministère de la Santé.

Québec s’est donné la cible ambitieuse de ramener à 35% la proportion de patients hors délais d’ici le mois de mars prochain, soit la même proportion qu’avant la pandémie. Un peu plus de 500 000 personnes patientaient alors pour voir un médecin spécialiste.

Cette accumulation des délais inquiète le critique libéral en matière de santé. «Il y a des gens parmi ces 900 000 qui, lorsqu’ils vont réussir à voir un spécialiste, vont apprendre qu’ils ont un cancer» et qui devraient commencer des traitements dès maintenant, souligne André Fortin.
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Il qualifie la situation «d’échec monumental» de la part du gouvernement.
Doublons

Le Dr Akram Rahal, président de l’Association d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec, se dit également préoccupé par les quelque 114 000 consultations en attente pour voir un ORL, la spécialité la plus en demande.

Mais la productivité de ses membres, assure-t-il, dépasse déjà celle des autres provinces canadiennes.

Selon lui, même si les besoins sont réels, les listes d’attente peuvent contenir de nombreux doublons et patients déjà rencontrés. En neurologie, l’épuration des listes a réduit le nombre de consultations en attente de 30% à 40%, fait-il valoir.

Son association mise également sur le «conseil numérique» pour désengorger le système. Avec cette approche, un omnipraticien peut faire parvenir une échographie, par exemple, pour obtenir l’avis d’un spécialiste sans visite du patient.

«Ça aide à répondre à la demande de la première ligne, sans augmenter le nombre de consultations non pertinentes», dit le Dr Rahal.
Patients en attente pour une consultation avec un spécialiste

Octobre 2024: 878 742
Octobre 2023: 824 454
Octobre 2022: 824 657
Octobre 2021: 641 148
Octobre 2020: 549 429

Source: Tableau de bord – Performance du réseau de la santé et des services sociaux