Horizon 2027 (Forum)

par Jéromec, lundi 16 décembre 2024, 18:27 (il y a 5 jours) @ Dédé

Il nous rejoue le coup du Tunnel... annulé après les élections...
:mdr:

Anonnce électrominable pour les élections, aussitôt annulé par la suite... en attendant le pont Kébec Lévis..
:mdr:
Sans oublier Norvole

3 poivres va tirer la plugue et la Kraq va dire que c'est la faute aux méchants fédéralisse

Une chose est sûr, le dépassement de coût$ et de l'échancier évidemment...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2127171/tramway-tramcite-projet-milliards
Un tramway de Québec à 7,6 G$ et une première pelletée de terre en 2027

Le gouvernement du Québec s'entend avec la Ville de Québec et CDPQ Infra pour bâtir un tramway entre les secteurs de Le Gendre et de Charlesbourg au coût de 7,6 milliards de dollars. Avec son projet, nommé « TramCité », le gouvernement Legault vise une première pelletée de terre au plus tôt en 2027 et une mise en service en 2033.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, les ministres Jonatan Julien et Geneviève Guilbault ainsi que le chef de la direction de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, ont dévoilé les détails de deux ententes provisoires qui jettent les bases de la réalisation et de la gouvernance du projet. Une première est entre le gouvernement et la Ville de Québec, une autre entre le gouvernement et CDPQ Infra, qui agit comme maître d'œuvre.
Carte montrant le tracé du tramway, à Québec.

Le projet TramCité reliera le pôle Le Gendre au pôle Charlesbourg.

Photo : Radio-Canada / Olivia Laperrière-Roy

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, ajoute que le projet est toujours à l'étape de la "planification".
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AILLEURS SUR INFO : Logement et itinérance : la mairesse Plante lance une pique contre Legault

Cet été, CDPQ Infra avait dévoilé un plan de mobilité qui comprenait un tramway à 5,2 G$, mais qui excluait les travaux préparatoires, les dépenses antérieures et l'inflation, notamment, précise la ministre.

Il s'agit d'un trajet qui ressemble grandement à celui présenté par le maire Régis Labeaume en 2018. Le projet était à l'époque évalué à moins de 3 G$ de dollars.
De gauche à droite, le chef de la direction de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, la ministre Genevière Guilbault, le ministre Jonatan Julien et le maire de Québec, Bruno Marchand, lors du dévoilement de TramCité.

De gauche à droite, le chef de la direction de CDPQ Infra Jean-Marc Arbaud, la ministre Genevière Guilbault, le ministre Jonatan Julien et le maire de Québec, Bruno Marchand, lors du dévoilement de TramCité.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

TramCité comprendra 29 stations reliant les secteurs de Le Gendre, de Sainte-Foy, de l'Université Laval, de la colline Parlementaire, de Saint-Roch et de Charlesbourg.
Montage financier projeté

Gouvernement du Québec : 4G $
Ville de Québec: 675 M $
Gouvernement fédéral : 1,44 G $
CDPQ Infra : à déterminer

La Ville prend en charge les travaux préparatoires

Selon l'entente, la Ville de Québec aura pour mandat de poursuivre les acquisitions foncières et de mener des travaux préparatoires en vue du début des travaux officiels, en 2027.
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Elle offrira également du soutien à CDPQ Infra dans ses activités et travaux ainsi qu'un guichet unique qui facilitera l'accès aux services municipaux. Elle aura aussi comme mandat d'aider le Réseau de transport de la Capitale à exploiter le tramway.

Les travaux officiels ne s'amorceront pas avant 2027, mais le maire de Québec dit être à l'aise avec ce nouvel échéancier. La Ville mènera des travaux à hauteur de 1 G $ au cours des deux prochaines années.

C'est une bonne nouvelle aujourd'hui. On va essayer de changer la vibe un peu! C'est une bonne nouvelle
Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, tout sourire lors du dévoilement de l'entente TramCité.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, tout sourire lors du dévoilement de l'entente TramCité.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

L'annonce de lundi est le fruit de nombreuses discussions et fait place à une gouvernance claire. Il s'agit d'une entente où le mandat des partis impliqués est respecté et où "il sera possible de livrer le projet dans les délais, avec les mêmes objectifs", s'est réjoui le maire Marchand.

La collaboration entre la Ville et la Caisse, "un partenaire crédible", s'est "magnifiquement passée" depuis quelques mois, ajoute le maire. "Sur les arbitrages qu'on aura à faire, on va s'asseoir comme on le fait depuis des mois, les gens vont se parler", prévient-il.

Le Bureau de projet de la Ville de Québec demeure, mais avec un effectif réduit et portera dorénavant le nom de "Bureau de projet pivot".

Selon des sommaires décisionnels de la Ville de Québec, ses membres vont siéger dans différents comités mixtes avec des équipes de CDPQ Infra. Daniel Genest, qui dirige le bureau de projet de Québec depuis 2019, est à la tête de ce bureau pivot.
L'approvisionnement et la planification à CDPQ Infra

Le gouvernement mandate la CDPQ afin "d'entamer les études techniques et les analyses requises pour la réalisation. Celle-ci suivra une démarche collaborative, dite de codéveloppement, visant à établir un prix et un échéancier cible avec les fournisseurs sélectionnés, qui seront connus à l'issue de la phase de planification, en 2027", précise Québec.

CDPQ Infra devra mener le processus d'approvisionnement pour la signature de "quatre contrats" majeurs.

On ignore pour le moment si Alstom, qui a obtenu le contrat pour le matériel roulant, fera toujours partie de l'aventure. "Il faut qu'il démontre que leurs véhicules qui sont nécessaires, le matériel, etc., répondent aux attentes, aux besoins de TramCité. Pour l'instant, c'est tout ce que je peux vous dire", mentionne le PDG de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud.

Il faut voir si le contrat qui avait été signé avec Alstom peut être modifié de manière telle à ce que le même contrat réponde au nouveau besoin du nouveau projet. C'est là-dessus qu'on est en train de travailler.
Une citation de Geneviève Guilbault, ministre des Transports et de la Mobilité durable

"Un avis au marché sera publié dans les prochains jours afin de fournir à l'industrie les détails relatifs au processus d'approvisionnement", confirme CDPQ Infra.
Québec se défend de faire du surplace

Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, défend son gouvernement d'avoir fait du surplace. En 2018, le ministre était alors le bras droit du maire Labeaume. "On avance dans TramCité de façon beaucoup plus claire. [...] Je pense que c'est un projet qui est plus achevé en termes de parcours. Ici on a un projet sur lequel on s'entend qui va bénéficier à l'ensemble de la communauté".

"L'absence de soumissionnaire dans un appel d'offres pour la portion infrastructure du projet en 2023, a forcé le gouvernement à repenser le projet," se défend la ministre Guilbault. "Ç’a été un élément avec lequel il a fallu que l’on compose", estime-t-elle.

Malheureusement, le marché n'avait pas répondu
Une citation de Geneviève Guilbault, ministre des Transports et de la Mobilité durable

"Aujourd'hui on se donne toutes les chances [...] d'avoir le meilleur projet au meilleur coût. Quand on parle d'ingérence politique, c'est quand même les gouvernements qui doivent les financer, ces projets-là", croit la ministre.
Ottawa doit en faire plus

Québec a mené une charge en règle contre le gouvernement fédéral de Justin Trudeau. La CAQ demande à Ottawa d'augmenter son financement et lui reproche de ne financer que 18 % du projet, bien loin du 40 % annoncé.
Geneviève Guilbault en conférence de presse.

Geneviève Guilbault estime que le gouvernement Legault n'est pas à blâmer pour les retards dans le projet de tramway.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Geneviève Guilbault indique qu'un montant de 250 M$ provenant d'Ottawa dans le montage financier ne serait toujours pas confirmé, selon elle.

"Le fédéral a un discours très théorique sur sa participation financière pour lequel, nous, on a besoin de confirmations écrites. On ne peut pas juste dans les journaux dire une chose sans que le chèque suive".

"Le fédéral doit arrêter de claironner qu'il finance 40 % du projet, ce n'est pas du tout le cas", ajoute Jonatan Julien.


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