La pression a eu raison de Trudeau ! (Forum)
Source : Justin Trudeau quitte la direction du Parti libéral du Canada
Raphaël Pirro
Lundi, 6 janvier 2025 09:07MISE À JOUR Lundi, 6 janvier 2025 09:07
Justin Trudeau cèdera son poste de premier ministre et celui de chef du Parti libéral du Canada (PLC) au terme d’une course à la chefferie qui aura lieu dans les prochains mois et proroge le parlement jusqu'au 24 mars.
Seul devant l’entrée de sa maison de Rideau Cottage, le premier ministre déchu, émotif, a dit avoir profité du temps des Fêtes pour avoir de «longues conversations» avec sa famille.
«Donc hier soir, au souper, j’ai partagé avec mes enfants la décision que je partage avec vous tous aujourd’hui: j’ai l’intention de démissionner de mon poste de chef du Parti libéral du Canada et de premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef à l’issu d’un processus national rigoureux et compétitif.»
La pression sur Justin Trudeau était devenue politiquement intenable.
Au cours des dernières semaines, le nombre de députés de son caucus ayant exprimé leur souhait de le voir quitter a monté en flèche, incluant certains élus du Québec. Certains se sont exprimés directement aux médias.
«Le pays mérite un choix clair et réel lors des prochaines élections, a-t-il affirmé. Il est devenu évident pour moi que si je dois me concentrer sur des batailles internes, je ne peux pas être la meilleure option lors de ces élections.»
Une pente impossible à remonter
En panne sèche dans les sondages depuis l’automne 2023, les libéraux de Justin Trudeau n’ont pas réussi à remonter la pente malgré une panoplie de stratégies de communication et un virage à 180 degrés sur l’immigration cette année.
La popularité du gouvernement libéral a atteint un nouveau bas fond après le coup d’éclat de Chrystia Freeland, qui a claqué la porte du ministère des Finances de manière spectaculaire en décembre.
Le premier ministre n’avait toujours pas pris la parole publiquement pour commenter ce fracassant départ de son cabinet, et avait même décidé d’annuler toutes ses entrevues de fin d’année avec les médias.
«Chrystia a été à mes côtés pendant près de 10 ans, a dit M. Trudeau, lundi. Elle a été une partenaire politique essentielle à tout ce qu’on a réalisé en tant que gouvernement et au sein de notre parti. J’aurais vraiment souhaité qu’elle continue au poste de vice-première ministre et qu’elle prenne un des dossiers les plus importants auxquels notre gouvernement va faire face dans les mois à venir, mais elle n’a pas voulu.»
«En ce qui a trait à ce qui s’est réellement passé, je n’ai pas l’habitude de partager des conversations privées», a-t-il continué.
Dans un sondage de fin d’année, la fondation Angus Reid a trouvé que seulement 16 % des électeurs étaient prêts à accorder leur confiance au Parti libéral, du jamais vu.
Celui qui est en poste depuis son élection en 2015 a donc décidé de quitter la direction du PLC, ce qui donnera lieu à une course à la chefferie du parti au cours des prochaines semaines et prochains mois.
«Hier soir, j’ai demandé au président du parti de commencer les étapes nécessaires, a indiqué le premier ministre. J’ai hâte d’observer le déroulement de ce processus dans les mois à venir.»
Le parlement sera prorogé jusqu'en mars.
«Le parlement a besoin d’un reset, il a besoin de se calmer un peu les pompons pour se remettre au travail pour les Canadiens et ne pas faire de la petite politique constante, comme ce qu’on est en train de voir des conservateurs», a précisé Justin Trudeau.
«Ce reset a deux éléments, a-t-il renchéri. Une prorogation, pour que justement on recommence avec une fraiche approche au parlement, et deuxièmement, le parti libéral va entamer [une course] au leadership, parce que je m’attends à ce que [...] la polarisation qu’on voit actuellement devrait aussi se calmer un petit peu.»
Qui va prendre la relève?
Le nom de Chrystia Freeland circule déjà parmi ceux qui pourraient prendre la relève à la tête du parti, bien que sa démission ait refroidi nombre de libéraux toujours fidèles à Justin Trudeau.
Les rumeurs concernant Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, sont encore plus vives. Des médias canadiens ont rapporté que M. Carney s’active déjà en coulisses en vue d’une course à la chefferie.
Dominic LeBlanc, nouvellement nommé au poste de ministre des Finances, est vu par plusieurs comme étant un successeur potentiel à M. Trudeau.
- Avec la collaboration de l'Agence QMI
____________________Dix ans ou presque comme premier ministre du Canada, ce n'est pas rien et malgré tout ce qu'a fait ce gouvernement, les bons coups et les mauvais, l'essoufflement politique a atteint son paroxysme avec la démission de ce chef d'état.
La pression a eu raison de Trudeau et il faut un nouveau premier ministre qui devra mener par une main de fer afin de fermer la grande gueule de Trump et de Musk, parce que si Poiledecul entre au pouvoir, il va nous vendre aux États-Unis ce crisse là !
Freeland me semble être la bonne personne pour prendre le contrôle de ce parti en perdition, je ne vois pas les autres mentionnés comme remplaçant du chef de parti. C'en est une qui fermera le clapet à Trump sans trop de difficulté.
Tout cas, nous allons vivre des soubresauts de cette saga politique !
Dédé
L'usure du pouvoir aura eu raison de lui. On va s'ennuyer de lui en crisse quand Poildecul sera élu au printemps.
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