Source : Des députés caquistes moins connus révoltés contre PSPP

Marc-André Gagnon
Vendredi, 24 janvier 2025 09:30

MISE À JOUR Vendredi, 24 janvier 2025 11:00

Des députés moins connus sont révoltés contre le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, qui s’est moqué, devant ses partisans réunis à Terrebonne, des élus caquistes «dont on connaît à peine le nom».

«Arrogance», «condescendance», «insulte», «manque de respect»: les élus du parti de François Legault qui se sont sentis visés par les propos du chef péquiste ont exprimé sans ménagement leur mécontentement, jeudi soir, sur le réseau social d’Elon Musk.

Le cercle politique québécois de la twittosphère s’est enflammé lorsque les députés caquistes François St-Louis (Joliette) et Claude Reid (Beauharnois) ont relayé un article rapportant une pointe lancée la veille par le chef du PQ, lors d’un rassemblement militant.

Emballé par le nombre de participants présents, Paul St-Pierre Plamondon a lancé que la campagne du PQ en vue de l’élection partielle à venir dans Terrebonne contraste avec ces «députés de la CAQ, dont on connaît à peine le nom, dont la liberté d'expression pour se porter à la défense de leur circonscription, à l'évidence, n'est pas tout à fait là».

«Si vous preniez le temps de saluer vos collègues quand vous les croisez à l’Assemblée nationale, vous auriez la chance de connaître d’excellents députés dûment élus. Par vos mots, vous manquez de respect», s’est plus tard offusqué M. Reid, sur X.

Un message similaire a été repris par plusieurs députés d’arrière-ban de la CAQ, dont Catherine Blouin (Bonaventure), Suzanne Tremblay (Hull), Jean-Bernard Emond (Richelieu), Yves Montigny (René-Lévesque), Isabelle Poulet (Laporte) et Isabelle Lecours (Lotbinière-Frontenac). Des ministres comme Maïté Blanchette Vézina et Isabelle Charest ont aussi emboité le pas en ciblant Paul St-Pierre Plamondon.

PSPP n’a pas tardé à répondre à la députée de Lotbinière-Frontenac, qui lui demandait s’il est «le vrai le chef», en soulignant qu’elle voit souvent, en chambre, le député Pascal Bérubé lui dire «quoi dire ou quoi faire».

Il a également répliqué au député caquiste de Beauharnois, en observant qu’il s’agissait vraisemblablement de son «premier tweet depuis septembre 2024».

«Je suis heureux que mon observation ait contribué à vous sortir de votre mutisme», a écrit le chef du Parti Québécois.
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Même la politique a évolué cybernétiquement, au lieu se bitcher dans les quotidiens, ils se bitchent entre eux dans un réseau social. Ça fait plus cheap un brin !

Après ça, on viendra dire à la population que les gens manquent de savoir vivre sur les réseaux sociaux.

Mesdames et Messieurs de la politicaille, merci de me sentir humain !

Dédé