Une secte est une secte, point final bâton ! (Forum)
Source : Violée au sein d’une secte: elle témoigne contre un «prêtre» de Raël
Michael Nguyen
Jeudi, 23 janvier 2025 13:08MISE À JOUR Jeudi, 23 janvier 2025 16:59
Une ex-membre de la secte des raëliens qui aurait été violée à répétition par un «prêtre» de l’organisation a offert une rare incursion au sein de ce mouvement, dans lequel elle dit avoir été forcée de se plier à son autorité pendant une longue décennie.
«Ceux qui avaient son niveau hiérarchique, on les appelait “les guides”. J’étais humiliée, confuse, je ne savais pas comment me sortir de la situation», a expliqué la femme, jeudi, au palais de justice de Montréal.
S’exprimant derrière un paravent, la femme témoignait au procès de Bobby «Lear» Potvin pour de nombreuses agressions sexuelles qu’il aurait commises dans les années 1990 alors que la secte de Raël, basée au Québec à cette époque, était en pleine expansion.
L’accusé, âgé de 61 ans, a plaidé non coupable.
La plaignante, dont l’identité est protégée par la cour, a expliqué s’être jointe à la secte au début des années 1990, après y avoir été introduite par une amie.
«Je l’avais accompagnée à une fête raëlienne et quelques semaines plus tard, j’ai reçu un appel de l’accusé, c’était un haut gradé de l’organisation», a témoigné celle qui était à l’époque une jeune adulte.
Bobby Potvin, alias «Lear» (Raël à l’envers), est accusé d’agression sexuelle sur une membre du groupe, dans les années 1990. La femme a depuis quitté la secte, à l’époque basée au Québec. Il est vu ici au palais de justice de Montréal, à l’ouverture de son procès le jeudi 23 janvier 2025.
D’abord chez lui
Rapidement, Potvin se serait invité chez elle. Après une brève discussion, il l’a embarquée dans sa voiture pour qu’ils se rendent à son propre domicile, dans l’est de Montréal. C’est là qu’elle aurait été violée une première fois, pendant qu’elle se débattait.
«Après, il est retourné manger ses bagels», a-t-elle dit en répondant aux questions de Me Kahina Rougeau Daoud.
Me Pierre Poupart de la défense l’a questionnée sur les raisons qui l’avaient poussée à suivre un inconnu chez lui. Gênée, la femme a expliqué qu’elle était alors intimidée. Elle a d’ailleurs nié qu’elle savait, à l’époque, que les raëliens prônaient une sorte «d’épanouissement sexuel».
La plaignante affirme n’avoir plus eu de nouvelles de la secte pendant plusieurs mois. Elle s’était toutefois renseignée sur les propos de Raël sur «l’origine de la vie», pour finalement joindre le mouvement.
«Il y avait environ 200 ou 300 personnes dans la salle de réception, a-t-elle expliqué. C’est lui [Potvin] qui avait été désigné pour faire le “baptême”. Je tremblais, je pleurais, les gens pensaient que c’était de joie...»
Son enfer ne faisait toutefois que commencer. Elle aurait été abusée à des dizaines des reprises, que ce soit lors de camps de méditation ou chez lui, entre autres.
«Je me sentais coincée, soumise, obéissante», a expliqué la femme à propos de la fois où Potvin aurait assouvi sur elle des fantasmes fétichistes.
Les abus auraient duré 10 ans, durant lesquels la femme a vu son estime de soi anéantie, où elle sentait n’avoir de valeur que si elle était servile. Les abus auraient cessé après que Potvin se soit «désintéressé d’elle». Il aurait plus tard été exclu de la secte, tandis que la femme l’a quittée en 2018. Quelques mois plus tard, elle portait plainte à la police.
Le procès, devant le juge Thierry Nadon, est prévu pour sept jours.
Le mouvement raëlien, qui était bien implanté au Québec, n’est plus vraiment présent dans la province. Le Journal avait infiltré le groupe en 2003, dévoilant de nombreuses dérives du groupe. La journaliste Brigitte McCann avait plus tard sorti le livre Journal d’une infiltrée.
____________________Je n'aimerais pas être un juge pour délibérer une culpabilité ou pas sur cette affaire. Toujours est-il, ce genre de chose se produit toujours au sein d'une secte, en jouant fortement sur les privilèges du gourouisme en versus sur la personnalité à concevoir sur les fidèles qui suivent le mouvement. Un fidèle étant la base à brainswasher pour le mettre à la main du gourou, par n'importe quel moyen disponible pour en arriver à cette fin.
À cette secte, les brebis égarées sont la bouffe des loups sans scrupules !
Qu'on l'assoit sur ma Chaise tabarnack !
Dédé
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- Une secte est une secte, point final bâton ! -
Dédé,
24/01/2025, 12:05
- Une secte est une secte, point final bâton ! - Blake, 24/01/2025, 22:50